GRATITUDE à toutes et à tous, vous qui nous avez ouvert votre porte, votre coeur, GRATITUDE pour votre sourire, pour votre générosité, pour toutes les petites attentions….. Grace à vous, nous avons pu trouver un gite pour la nuit. Vous avez contribué à notre voyage, et nous garderons dans notre coeur un souvenir de cette rencontre. Merci du fond du coeur! |
Merci à toutes les personnes, nos amis, qui ont fait un don à l’association « Echanges-Bretagne-Haïti » pour aider à reconstruire une école à Bois de Lance. Merci pour votre solidarité, pour votre générosité. |
A ce jour du 3 décembre, la cagnotte a dépassé les 2000 Euros.
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Le blog n' est pas terminé, nous vous donnerons nos impressions sur ce voyage et les statistiques qui s'y rattachent...merci de revenir de temps en temps car les 2 doux rêveurs/voyageurs prennent leur temps ....
Jeudi 12 octobre: retour au bercail…
Petite visite du centre historique de Nevers, cathédrale et palais ducal..Arrive le moment de monter dans le train…. Il faut descendre et remonter une série d’escaliers, sans ascenseur, ….. heureusement quelques personnes nous aident, car c’est raide….
Nous avons juste le temps de monter dans le train…
Et alors, dans le train, l’espace vélos, pour lequel nous avons réservé deux places pour nos bicyclettes, est occupé par une montagne de valises, sacs, ….. personne ne bouge pour nous aider… bravo la solidarité ! Alors que ces espaces « limités », sont insuffisants pour les voyageurs à vélos, il y a des gens peu gênés qui les utilisent et ne bougent pas d’un petit doigt, pour venir prendre leur sac et le ranger ailleurs… désolant….
Le contrôleur nous écoute mais sans compassion…
Nous mettons là le doigt sur une insuffisance d’un service public, de plus en plus cher et qui ne s’est pas ou peu transformé pour accueillir les voyageurs à vélos…
Je suis un peu « colère » quand même. Dans l’histoire, un rétroviseur est cassé, et ma roue arrière semble bloquée, en tout cas mon vélo n’avance plus aussi facilement….
Vraiment, j’insiste, les transports en commun en France devraient prendre exemple sur leurs voisins européens, Belgique, Pays Bas, Allemagne… qui sont super bien organisés pour la circulation à vélos, que ce soit sur les routes, ou par le train…
Arrivée à Nantes, même problème ; alors que je pensais que la gare de Nantes possédait des ascenseurs permettant de descendre les vélos, nous sommes devant la même réalité: nous devons descendre nos vélos par les escaliers et les remonter par d’autres escaliers, certes munis d’une goulotte de 20 cm, contre le mur, ce qui n’est pas possible avec nos sacoches…. Du coup, comme nous passons du temps à monter et descendre nos vélos, nous ratons notre correspondance pour Redon… il nous faut donc changer de quai, à nouveau, pour prendre un autre train, celui-là sans changement pour Vannes…. Je m’adresse à un agent de la SNCF, qui me signifie que je n’ai qu’à me débrouiller et qu’il n’y a pas d’autre solution que de descendre nos vélos par l’escalier….. alors, ni une ni deux, je le mets au défi de le faire…. On se regarde, et il me dit: celui de madame, mais pas le votre… et voila le brave homme avec le vélo de MH dans l’escalier, voulant nous prouver que çà marche, mais à peine quelques marches ont été franchies que le vélo sort de la goulotte bien sûr, et voilà notre monsieur bien embarrassé par la situation…. Et moi de lui dire: « pas facile, n’est-ce pas, à 72 ans ? »…. Pas content le monsieur….
Ensuite il faut remonter ….un peu plus loin, et c’est la même galère, pire encore en montant…
Au pied de l’escalier, je demande de l’aide, mais personne ne semble sensible à notre situation…. Seul un cycliste accepte de nous aider, et nous demande de veiller sur sa bicyclette; il me donne un précieux coup de main pour monter les deux vélos sur le quai… merci!!!!
Quelle galère, çà gâche un peu notre fin de voyage, car cela générosité!re de la colère, du stress….
Nous arrivons dans la voiture du train, et pareil, peu de place car les espaces vélos sont occupés par des valises et même par des jeunes assis parterre ….
Nous finissons par trouver de la place, mais nous voyagerons debout…… aucun jeune ne nous propose de nous asseoir….. les temps changent….
Enfin, gare de Vannes, où nous sommes attendus par Yann, le fils de notre voisin Xavier, qui est venu nous chercher pour nous raccompagner chez nous avec son fourgon… super sympa…. Merci Yann, Merci Xavier…..
Arrivée à la maison, bien fatigués de cette journée de transfert….
Petite visite du centre historique de Nevers, cathédrale et palais ducal..Arrive le moment de monter dans le train…. Il faut descendre et remonter une série d’escaliers, sans ascenseur, ….. heureusement quelques personnes nous aident, car c’est raide….
Nous avons juste le temps de monter dans le train…
Et alors, dans le train, l’espace vélos, pour lequel nous avons réservé deux places pour nos bicyclettes, est occupé par une montagne de valises, sacs, ….. personne ne bouge pour nous aider… bravo la solidarité ! Alors que ces espaces « limités », sont insuffisants pour les voyageurs à vélos, il y a des gens peu gênés qui les utilisent et ne bougent pas d’un petit doigt, pour venir prendre leur sac et le ranger ailleurs… désolant….
Le contrôleur nous écoute mais sans compassion…
Nous mettons là le doigt sur une insuffisance d’un service public, de plus en plus cher et qui ne s’est pas ou peu transformé pour accueillir les voyageurs à vélos…
Je suis un peu « colère » quand même. Dans l’histoire, un rétroviseur est cassé, et ma roue arrière semble bloquée, en tout cas mon vélo n’avance plus aussi facilement….
Vraiment, j’insiste, les transports en commun en France devraient prendre exemple sur leurs voisins européens, Belgique, Pays Bas, Allemagne… qui sont super bien organisés pour la circulation à vélos, que ce soit sur les routes, ou par le train…
Arrivée à Nantes, même problème ; alors que je pensais que la gare de Nantes possédait des ascenseurs permettant de descendre les vélos, nous sommes devant la même réalité: nous devons descendre nos vélos par les escaliers et les remonter par d’autres escaliers, certes munis d’une goulotte de 20 cm, contre le mur, ce qui n’est pas possible avec nos sacoches…. Du coup, comme nous passons du temps à monter et descendre nos vélos, nous ratons notre correspondance pour Redon… il nous faut donc changer de quai, à nouveau, pour prendre un autre train, celui-là sans changement pour Vannes…. Je m’adresse à un agent de la SNCF, qui me signifie que je n’ai qu’à me débrouiller et qu’il n’y a pas d’autre solution que de descendre nos vélos par l’escalier….. alors, ni une ni deux, je le mets au défi de le faire…. On se regarde, et il me dit: celui de madame, mais pas le votre… et voila le brave homme avec le vélo de MH dans l’escalier, voulant nous prouver que çà marche, mais à peine quelques marches ont été franchies que le vélo sort de la goulotte bien sûr, et voilà notre monsieur bien embarrassé par la situation…. Et moi de lui dire: « pas facile, n’est-ce pas, à 72 ans ? »…. Pas content le monsieur….
Ensuite il faut remonter ….un peu plus loin, et c’est la même galère, pire encore en montant…
Au pied de l’escalier, je demande de l’aide, mais personne ne semble sensible à notre situation…. Seul un cycliste accepte de nous aider, et nous demande de veiller sur sa bicyclette; il me donne un précieux coup de main pour monter les deux vélos sur le quai… merci!!!!
Quelle galère, çà gâche un peu notre fin de voyage, car cela générosité!re de la colère, du stress….
Nous arrivons dans la voiture du train, et pareil, peu de place car les espaces vélos sont occupés par des valises et même par des jeunes assis parterre ….
Nous finissons par trouver de la place, mais nous voyagerons debout…… aucun jeune ne nous propose de nous asseoir….. les temps changent….
Enfin, gare de Vannes, où nous sommes attendus par Yann, le fils de notre voisin Xavier, qui est venu nous chercher pour nous raccompagner chez nous avec son fourgon… super sympa…. Merci Yann, Merci Xavier…..
Arrivée à la maison, bien fatigués de cette journée de transfert….
Mercredi 11 octobre
Denis et Patricia
Bonne nuit dans cet endroit calme du jardin de chez Denis et Patricia… qui nous offrent le petit déjeuner et nous faisons plus ample connaissance… nous repartons vers 11h pour Nevers, terme de notre étape. Nous voulons nous informer des trains pour un retour à Nantes, puisque les prévisions météo nous indiquent un net refroidissement pour la fin de semaine. Nous ne sommes pas suffisamment bien équipés pour les nuits froides sous la tente. Quand aux warmshowers, c’est toujours compliqué d’anticiper, et souvent nous n’avons pas de réponse à nos diverses demandes. Reste l’accueil chez l’habitant, ou aussi les haltes fluviales, qui sont équipées de prises de courant, de toilettes, et eau courante, et parfois, de douche, mais cela suppose de camper sous la tente. Nous reviendrons au printemps prochain pour descendre la Loire comme c’était prévu…. Le chemin le long du canal latéral de Loire est monotone et sous la grosse chaleur, il fait aujourd’hui 28°C, sans ombre, nous en avons un peu ras le bol… à l’arrivée à Nevers, la route est complètement défoncée, et nous sommes bien contents d’arriver au camping, situé juste à l’entrée près du pont de Loire; Vue magnifique sur la cathédrale, et bien sûr, sur la Loire magnifique. Le palais Ducal, des ducs de Bourgogne, s’impose à coté de la cathédrale… la lumière de cette fin d’après-midi est belle et éclaire de toute sa puissance les monuments de pierre de tuffault…
A la gare, nous réussissons à obtenir deux places pour nos vélos sur le trajet Nevers -Nantes…. Mais la journée de vendredi étant dérangée par une grève des cheminots, et le week-end, les places « vélos » dans les trains étant plus demandées, il nous faudra rentrer demain… fini donc le voyage, ici à Nevers. Nous avons totalisé 6350km, traversé 7 pays hors France, emprunté 7 eurovéloroutes….. et rencontré quantité de magnifiques personnes qui nous ont fait confiance et ouvert leur maison….une aventure physique, certes, mais avant tout une aventure humaine très riche…
Nous louons pour ce soir, une petite cabane en bois, pour ne pas avoir à monter la tente et surtout démonter demain matin.
Camping calme et bon marché, tenu par un couple de jeunes femmes sympathiques et souriantes.
Total de la journée: 48 km
Denis et Patricia
Bonne nuit dans cet endroit calme du jardin de chez Denis et Patricia… qui nous offrent le petit déjeuner et nous faisons plus ample connaissance… nous repartons vers 11h pour Nevers, terme de notre étape. Nous voulons nous informer des trains pour un retour à Nantes, puisque les prévisions météo nous indiquent un net refroidissement pour la fin de semaine. Nous ne sommes pas suffisamment bien équipés pour les nuits froides sous la tente. Quand aux warmshowers, c’est toujours compliqué d’anticiper, et souvent nous n’avons pas de réponse à nos diverses demandes. Reste l’accueil chez l’habitant, ou aussi les haltes fluviales, qui sont équipées de prises de courant, de toilettes, et eau courante, et parfois, de douche, mais cela suppose de camper sous la tente. Nous reviendrons au printemps prochain pour descendre la Loire comme c’était prévu…. Le chemin le long du canal latéral de Loire est monotone et sous la grosse chaleur, il fait aujourd’hui 28°C, sans ombre, nous en avons un peu ras le bol… à l’arrivée à Nevers, la route est complètement défoncée, et nous sommes bien contents d’arriver au camping, situé juste à l’entrée près du pont de Loire; Vue magnifique sur la cathédrale, et bien sûr, sur la Loire magnifique. Le palais Ducal, des ducs de Bourgogne, s’impose à coté de la cathédrale… la lumière de cette fin d’après-midi est belle et éclaire de toute sa puissance les monuments de pierre de tuffault…
A la gare, nous réussissons à obtenir deux places pour nos vélos sur le trajet Nevers -Nantes…. Mais la journée de vendredi étant dérangée par une grève des cheminots, et le week-end, les places « vélos » dans les trains étant plus demandées, il nous faudra rentrer demain… fini donc le voyage, ici à Nevers. Nous avons totalisé 6350km, traversé 7 pays hors France, emprunté 7 eurovéloroutes….. et rencontré quantité de magnifiques personnes qui nous ont fait confiance et ouvert leur maison….une aventure physique, certes, mais avant tout une aventure humaine très riche…
Nous louons pour ce soir, une petite cabane en bois, pour ne pas avoir à monter la tente et surtout démonter demain matin.
Camping calme et bon marché, tenu par un couple de jeunes femmes sympathiques et souriantes.
Total de la journée: 48 km
Mardi 10 octobre
De Paray le Monial à Devau
Nous roulons aujourd’hui sur des petites routes partagées avec les voitures, mais nous ne sommes pas trop dérangés car la circulation est faible. Arrêt dans une petite épicerie-boulangerie-café….. près du canal; Sandrine, la patronne, est belge et a pris ce commerce il y a deux ans, et en très contente…çà marche bien, nous dit-elle…. Nous lui achetons du pain et des gâteaux, délicieux, et nous discutons de notre voyage. Elle nous dit alors qu’elle est aussi journaliste et que si nous l’acceptons, elle peut faire un article sur le journal hebdomadaire « l a renaissance », ce que nous acceptons bien sûr….
Petite visite dans la cité de Bourbon Lancy, ville thermale, petit centre historique très joli….
Nous continuons notre chemin, avec quelques bonnes montées, pour nous arrêter à Devau, à 8 km de Decize et 40 de Nevers…. Nous y serons donc demain. Tout au long du chemin aujourd’hui, beaucoup de paturages, d’élevages de bœufs charolais….. nous sommes dans la Bourgogne profonde. Nous commençons à voir la Loire, comme à Digoin et son pont canal de 243 m de long qui enjambe la Loire.
Nous campons chez un couple de retraités sympathiques, dans leur jardin.
Total de l étape 84km
De Paray le Monial à Devau
Nous roulons aujourd’hui sur des petites routes partagées avec les voitures, mais nous ne sommes pas trop dérangés car la circulation est faible. Arrêt dans une petite épicerie-boulangerie-café….. près du canal; Sandrine, la patronne, est belge et a pris ce commerce il y a deux ans, et en très contente…çà marche bien, nous dit-elle…. Nous lui achetons du pain et des gâteaux, délicieux, et nous discutons de notre voyage. Elle nous dit alors qu’elle est aussi journaliste et que si nous l’acceptons, elle peut faire un article sur le journal hebdomadaire « l a renaissance », ce que nous acceptons bien sûr….
Petite visite dans la cité de Bourbon Lancy, ville thermale, petit centre historique très joli….
Nous continuons notre chemin, avec quelques bonnes montées, pour nous arrêter à Devau, à 8 km de Decize et 40 de Nevers…. Nous y serons donc demain. Tout au long du chemin aujourd’hui, beaucoup de paturages, d’élevages de bœufs charolais….. nous sommes dans la Bourgogne profonde. Nous commençons à voir la Loire, comme à Digoin et son pont canal de 243 m de long qui enjambe la Loire.
Nous campons chez un couple de retraités sympathiques, dans leur jardin.
Total de l étape 84km
A votre attention,dans l’article ci dessous, Jacques est devenu Pierre(quel apôtre) et la cagnotte passe subitement de 1500 à 2500euros, mais vous pouvez combler le manque😅Merci d’avance🤣
Lundi 9 octobre
De saint Julien sur Dheune, à Paray le Monial
Itinéraire agréable et facile
Nous stoppons dans la cité de Paray le Monial, pour prendre le temps de visiter la basilique et le quartier historique. Après avoir demandé l’accueil chez les religieuses, mais qui sont surbookées par une retraite, elles nous dirigent vers une petite pension-brasserie, qui pratique les memes prix qu’elles, et, nous disent-elles, vous y mangerez bien….
En effet, l’endroit est simple et propre, et la cuisine est très familiale…
Nous faisons la rencontre de Anastasie et Thierry, qui sont très touchés par notre action, et nous font en don en direct de 50€…. Un grand merci à vous deux, vous aussi nous avez touché par votre générosité et gentillesse…
De saint Julien sur Dheune, à Paray le Monial
Itinéraire agréable et facile
Nous stoppons dans la cité de Paray le Monial, pour prendre le temps de visiter la basilique et le quartier historique. Après avoir demandé l’accueil chez les religieuses, mais qui sont surbookées par une retraite, elles nous dirigent vers une petite pension-brasserie, qui pratique les memes prix qu’elles, et, nous disent-elles, vous y mangerez bien….
En effet, l’endroit est simple et propre, et la cuisine est très familiale…
Nous faisons la rencontre de Anastasie et Thierry, qui sont très touchés par notre action, et nous font en don en direct de 50€…. Un grand merci à vous deux, vous aussi nous avez touché par votre générosité et gentillesse…
Dimanche 8 octobre
Nous traînons un peu dans la ville, au marché, et nous reprenons nos bicyclettes vers 13h45. Donc une étape plutôt courte. On s’arrête sur une aire municipale, à une halte fluviale, équipée en toilettes publiques et en bornes électriques disponibles…. Il y a des tables de pique nique….. le grand luxe donc…..
Nous traînons un peu dans la ville, au marché, et nous reprenons nos bicyclettes vers 13h45. Donc une étape plutôt courte. On s’arrête sur une aire municipale, à une halte fluviale, équipée en toilettes publiques et en bornes électriques disponibles…. Il y a des tables de pique nique….. le grand luxe donc…..
Samedi 7 octobre
Après une bonne nuit réparatrice, nous reprenons notre route en direction de Chalon/Saône; nous avons quittés hier l’eurovélo6, nous nous dirigeons au GPS, la route est vallonée et agréable, nous passons des petits villages et la campagne est belle. Nous arrivons à Chalon assez tôt et oh surprise, à l’entrée de la ville, près du canal, nous apercevons trois jeunes filles, à l’écharpe de Miss Bourgogne et ses dauphines, déambuler sur les quais et se faire prendre en photos….. pour plaisanter, nous leur disons que nous rentrons en Bretagne en passant par la Bourgogne, et que nous ne savions pas que nous serions accueillis par la reine de Bourgogne et des dauphines en personne!!!!! Donc, bien évidemment, photos….. Nous répondons à leurs questions, et elles sont surprises de notre périple, à notre âge !!!!!
Voilà donc notre entrée dans Chalon, et comme nous le faisons à chaque 1000km atteints, nous nous offrons une soirée à l’hôtel avec repas au restaurant. En plus l’hôtel qui nous a été conseillé par l’office de tourisme, a un spa, avec Hammam et sauna…. Ce qui nous fait le plus grand bien, surtout à nos mollets et nos cuisses…. Donc excellente soirée dans Chalon….pour nos 6000km
Après une bonne nuit réparatrice, nous reprenons notre route en direction de Chalon/Saône; nous avons quittés hier l’eurovélo6, nous nous dirigeons au GPS, la route est vallonée et agréable, nous passons des petits villages et la campagne est belle. Nous arrivons à Chalon assez tôt et oh surprise, à l’entrée de la ville, près du canal, nous apercevons trois jeunes filles, à l’écharpe de Miss Bourgogne et ses dauphines, déambuler sur les quais et se faire prendre en photos….. pour plaisanter, nous leur disons que nous rentrons en Bretagne en passant par la Bourgogne, et que nous ne savions pas que nous serions accueillis par la reine de Bourgogne et des dauphines en personne!!!!! Donc, bien évidemment, photos….. Nous répondons à leurs questions, et elles sont surprises de notre périple, à notre âge !!!!!
Voilà donc notre entrée dans Chalon, et comme nous le faisons à chaque 1000km atteints, nous nous offrons une soirée à l’hôtel avec repas au restaurant. En plus l’hôtel qui nous a été conseillé par l’office de tourisme, a un spa, avec Hammam et sauna…. Ce qui nous fait le plus grand bien, surtout à nos mollets et nos cuisses…. Donc excellente soirée dans Chalon….pour nos 6000km
Coucou les amis, çà y est, notre périple de 6000 est atteint et ce n’est pas le hasard si, hier matin au petit déjeuner, je lis l’inscription sur le mug de café! Et puis les miss pour nous accueillir à notre arrivée à Chalon sur Saône! Nous avions rêvé de « spa » hier, voilà c’est fait et quel bienfait! Pour le moment, nous continuons notre chemin… Suite au prochain épisode……
Vendredi 6 octobre
Nuit très froide encore, autour de 5°C, mais grâce à notre équipement « damart », nous avons mieux dormi, seuls les pieds sont gelés…. Par contre tout est humide et la tente est trempée à l’intérieur, de la condensation de la nuit… nous mettons du temps à démarrer car nous avons envie de sécher la tente surtout…. Il fait un beau soleil, mais il fait frais quand on est à l’ombre. Nous longeons toujours le canal, ponctué par les écluses, avec quelques bateaux, péniches à quai …. Tout est calme, comparé à l’intense mouvement des villes, ici pas de bruits de moteurs, pas de sirènes de police ou de pompiers, que la nature à regarder….
Nous arrivons à Dôle, ville entourée de remparts construits par Vauban, avec une très belle cathédrale et des petites rues en pente raide et pavées. Une pancarte attire notre attention: « Eurovélo 6: Nantes:900 km »…. On approche de la Bretagne alors!….
Nous continuons et nous sommes à la recherche d’une boulangerie sur la route, pour pouvoir casser la croûte, et nous parvenons au village de Tavau, un village qui n’en finit pas, tout près d’un grand site d’une usine chimique…on finit par trouver le centre du village, une charcuterie vend des plats préparés et nous nous laissons tenter par quelques préparations maisons, puis un boulanger, et nous cherchons maintenant une place propice à un petit pique-nique tranquille, quand Marie Hélène est interpellée par un petit homme très brun, Sergio, qui tient la Boutique Bio, un peu à l’écart, et où un petit coin d’herbe nous tend les bras; Sergio nous autorise à nous installer sur le banc présent, et meme il propose de mettre une table à notre disposition. Super sympa! Nous sommes déçus d’avoir déjà acheté notre repas…. Nous casse croûtons là, au soleil, les clients entrent et sortent du magasin et nous avons droit à un petit salut, et parfois une conversation s’engage, comme avec Cathy, qui aimerait tant faire un voyage comme le nôtre… puis,dans la conversation Marie Hélene (qui n a pas perdu son sens commercial)dit à Sergio « 6oookm, ici, chez vous, ça se fête, vous n avez pas un journaliste dans le coin, et puis , cela vous ferait de la pub !bingo, le correspondant local est disponible dans une heure; très intéressé nous attendons donc, et à 17h, petite photo devant le magasin bio et quelques questions sur notre périple et le tour est joué…..en discutant, Sergio et Aurore, sa compagne, nous invitent à passer la nuit dans leur maison située à seulement 8 km de là. Nous passons une très agréable soirée, avec eux, autour d’un délicieux repas de rougail, saucisses préparé par Sergio…. Merci à vous deux, vous méritez de réussir votre beau projet de magasin biologique, avec toutes les idées généreuses que vous avez et voulez mettre en oeuvre! Merci pour votre hospitalité, votre générosité, votre gentillesse …. Gratitude!
Nuit très froide encore, autour de 5°C, mais grâce à notre équipement « damart », nous avons mieux dormi, seuls les pieds sont gelés…. Par contre tout est humide et la tente est trempée à l’intérieur, de la condensation de la nuit… nous mettons du temps à démarrer car nous avons envie de sécher la tente surtout…. Il fait un beau soleil, mais il fait frais quand on est à l’ombre. Nous longeons toujours le canal, ponctué par les écluses, avec quelques bateaux, péniches à quai …. Tout est calme, comparé à l’intense mouvement des villes, ici pas de bruits de moteurs, pas de sirènes de police ou de pompiers, que la nature à regarder….
Nous arrivons à Dôle, ville entourée de remparts construits par Vauban, avec une très belle cathédrale et des petites rues en pente raide et pavées. Une pancarte attire notre attention: « Eurovélo 6: Nantes:900 km »…. On approche de la Bretagne alors!….
Nous continuons et nous sommes à la recherche d’une boulangerie sur la route, pour pouvoir casser la croûte, et nous parvenons au village de Tavau, un village qui n’en finit pas, tout près d’un grand site d’une usine chimique…on finit par trouver le centre du village, une charcuterie vend des plats préparés et nous nous laissons tenter par quelques préparations maisons, puis un boulanger, et nous cherchons maintenant une place propice à un petit pique-nique tranquille, quand Marie Hélène est interpellée par un petit homme très brun, Sergio, qui tient la Boutique Bio, un peu à l’écart, et où un petit coin d’herbe nous tend les bras; Sergio nous autorise à nous installer sur le banc présent, et meme il propose de mettre une table à notre disposition. Super sympa! Nous sommes déçus d’avoir déjà acheté notre repas…. Nous casse croûtons là, au soleil, les clients entrent et sortent du magasin et nous avons droit à un petit salut, et parfois une conversation s’engage, comme avec Cathy, qui aimerait tant faire un voyage comme le nôtre… puis,dans la conversation Marie Hélene (qui n a pas perdu son sens commercial)dit à Sergio « 6oookm, ici, chez vous, ça se fête, vous n avez pas un journaliste dans le coin, et puis , cela vous ferait de la pub !bingo, le correspondant local est disponible dans une heure; très intéressé nous attendons donc, et à 17h, petite photo devant le magasin bio et quelques questions sur notre périple et le tour est joué…..en discutant, Sergio et Aurore, sa compagne, nous invitent à passer la nuit dans leur maison située à seulement 8 km de là. Nous passons une très agréable soirée, avec eux, autour d’un délicieux repas de rougail, saucisses préparé par Sergio…. Merci à vous deux, vous méritez de réussir votre beau projet de magasin biologique, avec toutes les idées généreuses que vous avez et voulez mettre en oeuvre! Merci pour votre hospitalité, votre générosité, votre gentillesse …. Gratitude!
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Jeudi 5 octobre
La nuit a été calme, mais froide….Nous nous disons qu’il va falloir nous acheter des vêtements chauds pour dormir…Nous sommes réveillés tôt par le froid et nous nous dépêchons de plier nos affaires; vers 9 h nous sommes prêts à partir et nous retournons dans le centre du bourg pour trouver la boulangerie et nous stoppons au café….pour un bon petit déjeuner….puis retour sur la piste, direction Besançon…..À quelques kilomètres de l’entrée de la ville, je vois une pancarte indiquant « le château de Monfaucon », et je pense au couple d’hier qui nous a proposé de venir dormir à Monfaucon, mais qu’il y avait une cote très raide qui consommait une barre de batterie moteur sur turbo…. Comme nous n’avions plus beaucoup de batterie l’un et l’autre, nous avons renoncé à cette idée….et comme je pensais à eux, soudain, quelqu’un m’interpelle et je reconnais justement Anne-Marie, la femme du couple rencontré hier à Deluz….nous parlons de vélo, de voyage, et du temps qui se rafraichit la nuit et de nos difficultés et de notre désir de trouver des vêtements chauds. Anne Marie nous guide vers Damart dans le centre de Besançon.. Nous nous y rendons et trouvons en effet ce que nous recherchions, c’est à dire des secondes peaux très chaudes…. Un petit tour dans la ville, puis nous repartons Nous nous arrêtons finalement dans le camping de Ranchot, très bien, et pas cher (19,5€)
Total de la journée: 62 km
La nuit a été calme, mais froide….Nous nous disons qu’il va falloir nous acheter des vêtements chauds pour dormir…Nous sommes réveillés tôt par le froid et nous nous dépêchons de plier nos affaires; vers 9 h nous sommes prêts à partir et nous retournons dans le centre du bourg pour trouver la boulangerie et nous stoppons au café….pour un bon petit déjeuner….puis retour sur la piste, direction Besançon…..À quelques kilomètres de l’entrée de la ville, je vois une pancarte indiquant « le château de Monfaucon », et je pense au couple d’hier qui nous a proposé de venir dormir à Monfaucon, mais qu’il y avait une cote très raide qui consommait une barre de batterie moteur sur turbo…. Comme nous n’avions plus beaucoup de batterie l’un et l’autre, nous avons renoncé à cette idée….et comme je pensais à eux, soudain, quelqu’un m’interpelle et je reconnais justement Anne-Marie, la femme du couple rencontré hier à Deluz….nous parlons de vélo, de voyage, et du temps qui se rafraichit la nuit et de nos difficultés et de notre désir de trouver des vêtements chauds. Anne Marie nous guide vers Damart dans le centre de Besançon.. Nous nous y rendons et trouvons en effet ce que nous recherchions, c’est à dire des secondes peaux très chaudes…. Un petit tour dans la ville, puis nous repartons Nous nous arrêtons finalement dans le camping de Ranchot, très bien, et pas cher (19,5€)
Total de la journée: 62 km
Mercredi 4 octobre
De Montbéliard à Deluz
Départ de l’hôtel à 10h et nous prenons la direction de Besançon. J’ai fait hier soir 4 demandes à des Warmshowers. Déjà une réponse négative….La piste cyclable serpente entre le canal Rhin-Rhone et le Doubs. La vallée sinueuse offre de beaux points de vue sur la nature et les petits francs-comtois. Arrêt à Clerval dans un petit restaurant ouvrier où nous déjeunons de poulet farci aux girolles…..puis on file vers Baume-les-Dames, la piste cyclable épouse les méandres du Doubs, la vallée est pleine de charme, les hautes falaises de granits dominent le cours d’eau. De nombreux bateaux de plaisance animent cette vallée. Belle portion d’étape, facile, magnifiques points de vues…Nous continuons vers Deluz où nous trouvons un endroit pour poser la tente: il s’agit d’une halte fluviale, au port de Deluz, où nous pouvons recharger les batteries, nous restaurer, prendre une douche et planter notre tente…super et gratuit! Sauf les casses-croûtes!!
Total de l’étape: 82 km
De Montbéliard à Deluz
Départ de l’hôtel à 10h et nous prenons la direction de Besançon. J’ai fait hier soir 4 demandes à des Warmshowers. Déjà une réponse négative….La piste cyclable serpente entre le canal Rhin-Rhone et le Doubs. La vallée sinueuse offre de beaux points de vue sur la nature et les petits francs-comtois. Arrêt à Clerval dans un petit restaurant ouvrier où nous déjeunons de poulet farci aux girolles…..puis on file vers Baume-les-Dames, la piste cyclable épouse les méandres du Doubs, la vallée est pleine de charme, les hautes falaises de granits dominent le cours d’eau. De nombreux bateaux de plaisance animent cette vallée. Belle portion d’étape, facile, magnifiques points de vues…Nous continuons vers Deluz où nous trouvons un endroit pour poser la tente: il s’agit d’une halte fluviale, au port de Deluz, où nous pouvons recharger les batteries, nous restaurer, prendre une douche et planter notre tente…super et gratuit! Sauf les casses-croûtes!!
Total de l’étape: 82 km
Mardi 3 octobre
De Didenheim à Montbéliard, rencontre de Kévin,
Départ de chez Alice à 10 h précises et nous cheminons vers Montbéliard, en suivant le canal du Rhône au Rhin. Paysage agréables tou d’abord de Heidwiller à Montreux-Jeune, avec un passage de 12 écluses, pr§s de Dannemarie; cette étape nous amène à travers le Sundgau et nous découvrons des petits ports plaisanciers sympathiques. Nous avons un vent de face qui souffle par grosses rafales et nous sommes parfois déséquilibrés. C’est comme si nous étions en pleine montagne face à du gros dénivelé. On n’avance pas et en plus nous consommons de la batterie. Nous entrons en Territoire de Belfort; rencontre d’un jeune voyageur allemand Kévin, de Mannheim, qui se rend en Espagne chez son oncle; nous faisons un bout de route ensemble et nous nous séparons à l’entrée de Monbéltard où nous essuyons une averse carabinée. On s’abrite sous l’entrée de l’office du tourisme dans l’attente d’une accalmie et de réponse des Warmshowers. Mais nous sommes vite sans solution et on se dirige vers les hôtels. Mais là aussi, gros stress, tous les hôtels sont complets sauf un, ibis budget, et nous avons une chambre pas trop chère 👍. On prend conscience dans ces moments de stress, de fatigue aussi, de nos limites, et l’un comme l’autre, étions au bord de craquer… mais tout repart après une bonne douche chaude et un excellent repas du terroir . Bonne nuit dans un bon lit….
Total de l’étape :62 km
De Didenheim à Montbéliard, rencontre de Kévin,
Départ de chez Alice à 10 h précises et nous cheminons vers Montbéliard, en suivant le canal du Rhône au Rhin. Paysage agréables tou d’abord de Heidwiller à Montreux-Jeune, avec un passage de 12 écluses, pr§s de Dannemarie; cette étape nous amène à travers le Sundgau et nous découvrons des petits ports plaisanciers sympathiques. Nous avons un vent de face qui souffle par grosses rafales et nous sommes parfois déséquilibrés. C’est comme si nous étions en pleine montagne face à du gros dénivelé. On n’avance pas et en plus nous consommons de la batterie. Nous entrons en Territoire de Belfort; rencontre d’un jeune voyageur allemand Kévin, de Mannheim, qui se rend en Espagne chez son oncle; nous faisons un bout de route ensemble et nous nous séparons à l’entrée de Monbéltard où nous essuyons une averse carabinée. On s’abrite sous l’entrée de l’office du tourisme dans l’attente d’une accalmie et de réponse des Warmshowers. Mais nous sommes vite sans solution et on se dirige vers les hôtels. Mais là aussi, gros stress, tous les hôtels sont complets sauf un, ibis budget, et nous avons une chambre pas trop chère 👍. On prend conscience dans ces moments de stress, de fatigue aussi, de nos limites, et l’un comme l’autre, étions au bord de craquer… mais tout repart après une bonne douche chaude et un excellent repas du terroir . Bonne nuit dans un bon lit….
Total de l’étape :62 km
Lundi 2 octobre
Alice
Très belle nuit au bord du Rhin dans ce terrain de camping où nous étions les seuls… le prix est très bas (10 € par personne) et nous avons pu disposer d’un casier fermé à clé pour mettre nos batteries à charger…
Nous partons à 10h précisément et il fait encore froid, mais la météo annonce des températures de 27°
Nous suivons le fleuve, et les couleurs sont belles, d’un vert-bleu étonnant….le courant est fort et par endroit, la présence de rochers provoque des vagues blanches, comme dans la mer…
Nous arrivons à Basel, Bâle, la ville frontière de 3 pays, Suisse, Allemagne, France….centre économique et industriel important….nous traversons le pont piétonnier et nous parvenons en France… tout en douceur… et là cela nous fait tout bizarre d’entendre les gens parler français….on demande à un jeune de nous prendre en photo, et automatiquement ce qui vient spontanément c’est une phrase en anglais, et il nous dit, en ayant compris que nous étions français, ….que l’on peut se parler en français !
Puis c’est la ligne droite, à travers la « Camargue alsacienne » par l’EV6 vers Mulhouse, distante de 36 km seulement.. nous parvenons chez notre hôte, Alice, avant 18h30….
Sympathique accueil dans sa maison en rénovation. Merci à toi Alice, de nous avoir ouvert ta maison! Nous échangeons sur plein de sujets, Haïti notamment car Alice y a vécu quelques mois après le séisme de 2010. Elle rénove sa maison elle-même et de cela aussi nous parlons.
Total de l’étape: 92 km
Alice
Très belle nuit au bord du Rhin dans ce terrain de camping où nous étions les seuls… le prix est très bas (10 € par personne) et nous avons pu disposer d’un casier fermé à clé pour mettre nos batteries à charger…
Nous partons à 10h précisément et il fait encore froid, mais la météo annonce des températures de 27°
Nous suivons le fleuve, et les couleurs sont belles, d’un vert-bleu étonnant….le courant est fort et par endroit, la présence de rochers provoque des vagues blanches, comme dans la mer…
Nous arrivons à Basel, Bâle, la ville frontière de 3 pays, Suisse, Allemagne, France….centre économique et industriel important….nous traversons le pont piétonnier et nous parvenons en France… tout en douceur… et là cela nous fait tout bizarre d’entendre les gens parler français….on demande à un jeune de nous prendre en photo, et automatiquement ce qui vient spontanément c’est une phrase en anglais, et il nous dit, en ayant compris que nous étions français, ….que l’on peut se parler en français !
Puis c’est la ligne droite, à travers la « Camargue alsacienne » par l’EV6 vers Mulhouse, distante de 36 km seulement.. nous parvenons chez notre hôte, Alice, avant 18h30….
Sympathique accueil dans sa maison en rénovation. Merci à toi Alice, de nous avoir ouvert ta maison! Nous échangeons sur plein de sujets, Haïti notamment car Alice y a vécu quelques mois après le séisme de 2010. Elle rénove sa maison elle-même et de cela aussi nous parlons.
Total de l’étape: 92 km
Dimanche 1er octobre
Réveil de bonne heure grâce aux coqs, le brouillard est présent et empêche de voir à 10 m…nous nous dépêchons de plier et ranger nos affaires, tant pis pour la tente, nous nous arrêterons pour la sécher à notre pause de midi.
C’est magnifique de rouler dans la brume au petit matin.
Le Rhein est toujours aussi beau, les couleurs de vert et bleu, la clarté de l’eau, tout cela nous émerveille….
Côté Suisse la route est accidentée, des côtes, des descentes, et des côtes longues longues….et des descentes excitantes parce que longues longues ….
Nous parvenons à la ville de Schaffenhausen, ville frontière entre suisse et Allemagne, avec un pont couvert splendide, en bardeaux de bois , magnifique œuvre d’art…
Nous réalisons que le Rhin tient lieu de frontière entre la Suisse et l’Allemagne.
Nous passons d’une rive à l’autre du Rhin, mais côté allemand, c’est plus plat que côté Suisse !!
Nous nous arrêtons dans un camping pour tentes au bord du Rhin, pour 10€ par personne et nous mangeons une saucisse frites avec de la moutarde et de la bière 🤩
Bonne nuit en perspective !
Total de la journée :83 km
Demain nous visons Mulhouse et la France 🇫🇷
Réveil de bonne heure grâce aux coqs, le brouillard est présent et empêche de voir à 10 m…nous nous dépêchons de plier et ranger nos affaires, tant pis pour la tente, nous nous arrêterons pour la sécher à notre pause de midi.
C’est magnifique de rouler dans la brume au petit matin.
Le Rhein est toujours aussi beau, les couleurs de vert et bleu, la clarté de l’eau, tout cela nous émerveille….
Côté Suisse la route est accidentée, des côtes, des descentes, et des côtes longues longues….et des descentes excitantes parce que longues longues ….
Nous parvenons à la ville de Schaffenhausen, ville frontière entre suisse et Allemagne, avec un pont couvert splendide, en bardeaux de bois , magnifique œuvre d’art…
Nous réalisons que le Rhin tient lieu de frontière entre la Suisse et l’Allemagne.
Nous passons d’une rive à l’autre du Rhin, mais côté allemand, c’est plus plat que côté Suisse !!
Nous nous arrêtons dans un camping pour tentes au bord du Rhin, pour 10€ par personne et nous mangeons une saucisse frites avec de la moutarde et de la bière 🤩
Bonne nuit en perspective !
Total de la journée :83 km
Demain nous visons Mulhouse et la France 🇫🇷
STEIN, de l art pur à ciel ouvert, nous sommes ébahis de tant de beauté…..
Samedi 30 septembre
La nuit a été plutôt bruyante jusqu’à ce que MH se lève pour pousser une gueulante comme on dit, et les gamins ont arrêté leurs bruits….
Quelques nuisances dues aux passages de trains,,,
On arrive à dormir après minuit,,,
Ce matin, nos voisins proches, Christian et sa femme, sont tout sourire et semblent vouloir engager le dialogue ce qui se fait bien évidemment,
Pendant que je prépare le petit déjeuner, MH fait la conversation et revient avec un billet de 20€.de la part de Christian,
On passe Radolfzell sans y entrer et nous nous arrêtons dans un super endroit libre avec table de pique nique, pour casser la croûte avec quelques tranches de pains aux graines et une boite de sardines à l’huile .
On reprend la route après cette pause et nous arrivons en Suisse… donc nous sortons de la zone euro et de l’Europe. Nous mettons nos téléphones sur mode avion pour ne pas avoir de surtaxes sur nos téléphones.
Nous entrons dans le villle de Stein am Rhein, et sommes subjugués par les peintures sur les maisons (voir photos)
Rencontre de deux allemandes à vélo qui font un tour du lac de constance.
Plusieurs conversations avec des personnes qui veulent savoir ce que nous faisons comme voyage.
Nous arrivons à Rhein fall, site magnifique où l’on peut voir le Rhin dans toute sa splendeur et sa force. A voir absolument !
On avance et l’heure commence aussi à avancer et nous commençons à rechercher un hébergement. A un arrêt de bus dans la campagne, nous voyons un jeune descendre et se diriger vers une ferme, nous l’interpellons et lui demandons s’il n’y aurait pas la possibilité de dormir dans cette ferme. Il nous répond que c’est une très grande ferme, une exploitation bio dynamique, la plus grande ferme de Suisse « demeter» et nous le suivons ….il explique au patron ce que nous voulons et nous voilà dirigés vers une prairie. Pour les batteries, on découvre avec stupéfaction que les prises de courant en Suisse sont différentes et nous avons une grosse angoisse…..
Mais on arrive quand même à recharger nos batteries de vélos.
Une boutique de produits de la ferme, mais elle n’accepte pas les euros et nous n,avons pas de francs suisses… donc les bons yaourts bio….ce ne sera pas pour cette fois-ci…dommage… on dort super bien après notre repas de pâtes au pesto…. Seule nuisance, nous sommes à côté d’une pompe et qui se met en marche juste après avoir planté la tente…. Bon, elle nous laisse tranquille pend à la nuit et se déclenche juste au petit matin, avec les coqs de la ferme, qui n’arrêtent pas de chanter……
Total de la journée : 73 km
La nuit a été plutôt bruyante jusqu’à ce que MH se lève pour pousser une gueulante comme on dit, et les gamins ont arrêté leurs bruits….
Quelques nuisances dues aux passages de trains,,,
On arrive à dormir après minuit,,,
Ce matin, nos voisins proches, Christian et sa femme, sont tout sourire et semblent vouloir engager le dialogue ce qui se fait bien évidemment,
Pendant que je prépare le petit déjeuner, MH fait la conversation et revient avec un billet de 20€.de la part de Christian,
On passe Radolfzell sans y entrer et nous nous arrêtons dans un super endroit libre avec table de pique nique, pour casser la croûte avec quelques tranches de pains aux graines et une boite de sardines à l’huile .
On reprend la route après cette pause et nous arrivons en Suisse… donc nous sortons de la zone euro et de l’Europe. Nous mettons nos téléphones sur mode avion pour ne pas avoir de surtaxes sur nos téléphones.
Nous entrons dans le villle de Stein am Rhein, et sommes subjugués par les peintures sur les maisons (voir photos)
Rencontre de deux allemandes à vélo qui font un tour du lac de constance.
Plusieurs conversations avec des personnes qui veulent savoir ce que nous faisons comme voyage.
Nous arrivons à Rhein fall, site magnifique où l’on peut voir le Rhin dans toute sa splendeur et sa force. A voir absolument !
On avance et l’heure commence aussi à avancer et nous commençons à rechercher un hébergement. A un arrêt de bus dans la campagne, nous voyons un jeune descendre et se diriger vers une ferme, nous l’interpellons et lui demandons s’il n’y aurait pas la possibilité de dormir dans cette ferme. Il nous répond que c’est une très grande ferme, une exploitation bio dynamique, la plus grande ferme de Suisse « demeter» et nous le suivons ….il explique au patron ce que nous voulons et nous voilà dirigés vers une prairie. Pour les batteries, on découvre avec stupéfaction que les prises de courant en Suisse sont différentes et nous avons une grosse angoisse…..
Mais on arrive quand même à recharger nos batteries de vélos.
Une boutique de produits de la ferme, mais elle n’accepte pas les euros et nous n,avons pas de francs suisses… donc les bons yaourts bio….ce ne sera pas pour cette fois-ci…dommage… on dort super bien après notre repas de pâtes au pesto…. Seule nuisance, nous sommes à côté d’une pompe et qui se met en marche juste après avoir planté la tente…. Bon, elle nous laisse tranquille pend à la nuit et se déclenche juste au petit matin, avec les coqs de la ferme, qui n’arrêtent pas de chanter……
Total de la journée : 73 km
Vendredi 29 septembre
Une bonne nuit en effet, et nous descendons à 8h prendre le petit déjeuner : hummm, quel petit déjeuner !!!! Omelette bien jaune avec les œufs des poules de la ferme, des fruits frais, du yaourt, et un bon litre de café fumant, tout cela nous met de bonne humeur! En plus, la jeune patronne est souriante et très avenante, son mari est au fourneau, et ils font tout pour que les clients repartent satisfaits… l’adresse: « Jagerhaus Donautal », à Fridingen
Nous repartons donc, chargés à bloc, ainsi que les batteries de nos bécanes…. Il est 10 h tapantes, le paysage est sublime, avec cette lumière caractéristique des montagnes, le matin…par contre il fait froid et nous nous enveloppons dans nos coupes-vent… pour quelques minutes seulement car le soleil perce vite la cime des arbres et nous réchauffe rapidement. Petit arrêt au cimetière du village pour faire le plein d’eau… puis on reprend la route. On arrive assez vite à Tuttlingen, la grande ville où nous devrions quitter le Danube pour prendre l’EV6 vers le lac de Constance. Seulement, voilà, nous suivons strictement les indications de la « 6 », mais au bout de 6 km, nous nous rendons compte que nous ne sommes pas dans la bonne direction, nous suivons toujours le Danube…. Tout cela nous coute au moins 3/4 d’heure et nous retrouvons le chemin, le bon…. Mais c’est la montagne, et çà grimpe, çà grimpe, pendant plusieurs kms, et çà fait crier nos cuisses…. Nous sommes contents d’arriver au sommet et de trouver un banc… nous nous y arrêtons et choisissons de casser une petite croute: devinez ce qu’il y’a au menu? Boite de sardines à l’huile + pain+yaourt …..et quelques noisettes…. Nous sommes sur une hauteur et nous pouvons apercevoir le lac de Constance et les contreforts des Alpes…. Magnifique panorama….
Puis nous reprenons la route et c’est la descente vers la vallée et la plaine, une descente interminable, avec un vent de face qui freine notre vitesse, mais nous atteignons quand même 46 km/h….
Nous finissons notre journée au camping de Ludwigshaffen, au bord du lac Bodensee. Magnifique !
On ne traine pas, montage de la tente, douches, petite mousse, et repas de pâtes au pesto cuisinées maison…. Puis, les moustiques aidant, repli sous la tente….
Total de la journée: une soixantaine de km
Une bonne nuit en effet, et nous descendons à 8h prendre le petit déjeuner : hummm, quel petit déjeuner !!!! Omelette bien jaune avec les œufs des poules de la ferme, des fruits frais, du yaourt, et un bon litre de café fumant, tout cela nous met de bonne humeur! En plus, la jeune patronne est souriante et très avenante, son mari est au fourneau, et ils font tout pour que les clients repartent satisfaits… l’adresse: « Jagerhaus Donautal », à Fridingen
Nous repartons donc, chargés à bloc, ainsi que les batteries de nos bécanes…. Il est 10 h tapantes, le paysage est sublime, avec cette lumière caractéristique des montagnes, le matin…par contre il fait froid et nous nous enveloppons dans nos coupes-vent… pour quelques minutes seulement car le soleil perce vite la cime des arbres et nous réchauffe rapidement. Petit arrêt au cimetière du village pour faire le plein d’eau… puis on reprend la route. On arrive assez vite à Tuttlingen, la grande ville où nous devrions quitter le Danube pour prendre l’EV6 vers le lac de Constance. Seulement, voilà, nous suivons strictement les indications de la « 6 », mais au bout de 6 km, nous nous rendons compte que nous ne sommes pas dans la bonne direction, nous suivons toujours le Danube…. Tout cela nous coute au moins 3/4 d’heure et nous retrouvons le chemin, le bon…. Mais c’est la montagne, et çà grimpe, çà grimpe, pendant plusieurs kms, et çà fait crier nos cuisses…. Nous sommes contents d’arriver au sommet et de trouver un banc… nous nous y arrêtons et choisissons de casser une petite croute: devinez ce qu’il y’a au menu? Boite de sardines à l’huile + pain+yaourt …..et quelques noisettes…. Nous sommes sur une hauteur et nous pouvons apercevoir le lac de Constance et les contreforts des Alpes…. Magnifique panorama….
Puis nous reprenons la route et c’est la descente vers la vallée et la plaine, une descente interminable, avec un vent de face qui freine notre vitesse, mais nous atteignons quand même 46 km/h….
Nous finissons notre journée au camping de Ludwigshaffen, au bord du lac Bodensee. Magnifique !
On ne traine pas, montage de la tente, douches, petite mousse, et repas de pâtes au pesto cuisinées maison…. Puis, les moustiques aidant, repli sous la tente….
Total de la journée: une soixantaine de km
Jeudi 28 septembre
La nuit a été très froide encore et la condensation dans la tente est importante ce matin, tout est mouillé, humide, bref, les « joies » du camping quoi!
Je dis à MH que je vais devoir m’acheter une paire de chaussures fermées, genre baskets, car avec la rosée, les pieds sont mouillés et gelés le matin dans l’herbe…et je n’ai apporté qu’une paire de sandales et une paire de cordes (nous pensions revenir fin août, n’est-ce pas !)….
Nous mettons le double-toit de la tente à sécher, pendant ce temps l’eau chauffe pour le thé et le café. Pain aux céréales « sans beurre dessus », une banane et quelques noisettes et noix…. Voilà notre petit déj!
Puis quand tout est à peu près sec, nous rangeons dans les sacoches et reprenons notre route… nous parvenons très vite à Riedlingen, et juste à l’entrée du village, se présente à nous un magasin de chaussures avec des soldes bien en évidence ! Ma demande a été entendue!!!
Je trouve rapidement chaussure à mon pied, même si la 2ème chaussure n’est pas tout à fait de la même couleur que l’autre, je prends!
Petite visite du centre historique de cette cité, et nous nous en allons vers Sigmaringen, puis Beuron…. (Beurrons nos tartine….) bof!
A partir de Sigmaringen, nous entrons dans la partie la plus belle de la vallée du Danube…. Nous faisons la rencontre d’un couple de cyclistes Pakistanais, Anglais, qui se rendent en Roumanie en suivant l’Eurovélo6, et qui discutent avec un vieux monsieur, à bicyclette lui aussi et qui reconnaît le drapeau breton. Échanges, photos, et nous voilà repartis …. La vallée est en effet magnifique, Marlène nous avait dit de ne pas rater çà…. Des rochers géants surplombent le fleuve, mais surtout c’est l’ambiance de calme et de beauté qui émane de cette nature, beauté, calme, beauté, calme…. Tout ce que l’on aime et qui nous recharge… MH me dit, « tu vois, mêmes que nous sommes fatigués, cela nous donne de l’énergie », en effet, je pense que la beauté nous donne de la force…
Nous parvenons après Beuron, à une auberge-restaurant où nous stoppons…. Un bon repas, un bon lit…..
Total de la journée : 72 km
La nuit a été très froide encore et la condensation dans la tente est importante ce matin, tout est mouillé, humide, bref, les « joies » du camping quoi!
Je dis à MH que je vais devoir m’acheter une paire de chaussures fermées, genre baskets, car avec la rosée, les pieds sont mouillés et gelés le matin dans l’herbe…et je n’ai apporté qu’une paire de sandales et une paire de cordes (nous pensions revenir fin août, n’est-ce pas !)….
Nous mettons le double-toit de la tente à sécher, pendant ce temps l’eau chauffe pour le thé et le café. Pain aux céréales « sans beurre dessus », une banane et quelques noisettes et noix…. Voilà notre petit déj!
Puis quand tout est à peu près sec, nous rangeons dans les sacoches et reprenons notre route… nous parvenons très vite à Riedlingen, et juste à l’entrée du village, se présente à nous un magasin de chaussures avec des soldes bien en évidence ! Ma demande a été entendue!!!
Je trouve rapidement chaussure à mon pied, même si la 2ème chaussure n’est pas tout à fait de la même couleur que l’autre, je prends!
Petite visite du centre historique de cette cité, et nous nous en allons vers Sigmaringen, puis Beuron…. (Beurrons nos tartine….) bof!
A partir de Sigmaringen, nous entrons dans la partie la plus belle de la vallée du Danube…. Nous faisons la rencontre d’un couple de cyclistes Pakistanais, Anglais, qui se rendent en Roumanie en suivant l’Eurovélo6, et qui discutent avec un vieux monsieur, à bicyclette lui aussi et qui reconnaît le drapeau breton. Échanges, photos, et nous voilà repartis …. La vallée est en effet magnifique, Marlène nous avait dit de ne pas rater çà…. Des rochers géants surplombent le fleuve, mais surtout c’est l’ambiance de calme et de beauté qui émane de cette nature, beauté, calme, beauté, calme…. Tout ce que l’on aime et qui nous recharge… MH me dit, « tu vois, mêmes que nous sommes fatigués, cela nous donne de l’énergie », en effet, je pense que la beauté nous donne de la force…
Nous parvenons après Beuron, à une auberge-restaurant où nous stoppons…. Un bon repas, un bon lit…..
Total de la journée : 72 km
Mercredi 27 septembre
Après un petit déjeuner avec Marlène, nous nous quittons pour Riedlingen, située à 70 km; quelques côtes nous font redécouvrir la joie de grimper… dans un petit village, au sommet d’une montée, nous sommes attirés par une petite église et des signes de St Jacques de Compostelle. Nous sommes en effet sur un chemin de St Jacques, marqué par la coquille jaune sur fond bleu, et dans le jardin, des sculptures en fer du pélerin avec son bâton, et un texte en allemand que MH prend en photo. Je comprend que nous sommes devant un abri du pélerin, la porte est entrouverte, nous entrons, et David, vient nous accueillir, large sourire… assez rapidement, il nous propose du café… et revient avec un gâteau et trois tasses de café fumant…. L’accueil, l’hospitalité, c’est cela, pas plus, dans la simplicité…Sur le gâteau, un dessin en sucre glace, représente La Croix de St Jacques. Ce gâteau a été fait ce matin, nous dit-il, avec des noisettes, du beurre, mais sans farine, par des personnes qui étaient de passage et qui sont parties de bon matin; c’est le gâteau de l’hospitalité…. il est donné en guise d’accueil au pèlerin qui passe. Nous parlons à David de l’action pour Haïti, il écoute attentivement et pose des questions sur la façon dont l’argent est collecté et utilisé sur place… il nous fait remarquer que sur le QR code du flyer, tous les dessins sont aussi des petits cœurs orange…. Nous ne l’avions pas remarqué!! Il nous dit que c’est un bon signe, que l’argent est donné avec le cœur….
Nous reprenons notre chemin, le paysage est plus vallonné, petites côtes, courtes descentes, petites côtes, courtes descentes…… Nous parvenons un peu avant Riedlingen, dans un petit camping, seulement pour tentes, à 10€ par personne, avec douche et WC, et un petit abri en bois pour recharger les batteries, à coté d’un centre équestre…. L’endroit est très calme, bien entretenu, et la mamie qui nous accueille est sympathique et souriante… il est encore tôt et nous nous offrons une petite bière avant de monter la tente… puis nous réchauffons la boite de cassoulet que Marlène a mis dans notre sacoche ce matin…repas royal donc ce soir, cassoulet, boulgour et bière…. Puis un autre couple de cyclistes arrive et s’installe à l’écart; ils font du bike-paking, c’est à dire qu’ils sont chargés du minimum sur des vélos très légers et plus rapides que les nôtres, bien sûr !
L’humidité et la fraîcheur (et les moustiques!!!) nous font nous rentrer dans nos duvets sous la tente. Nous avons acheté l’autre jour, avant Ulm, une paire de chaussettes chaudes, et un pantalon de jogging chaud, que nous enfilons le soir pour dormir car nos duvets sont maintenant trop légers pour les températures froides (5-6°)
Total de la journée: 70 km
Après un petit déjeuner avec Marlène, nous nous quittons pour Riedlingen, située à 70 km; quelques côtes nous font redécouvrir la joie de grimper… dans un petit village, au sommet d’une montée, nous sommes attirés par une petite église et des signes de St Jacques de Compostelle. Nous sommes en effet sur un chemin de St Jacques, marqué par la coquille jaune sur fond bleu, et dans le jardin, des sculptures en fer du pélerin avec son bâton, et un texte en allemand que MH prend en photo. Je comprend que nous sommes devant un abri du pélerin, la porte est entrouverte, nous entrons, et David, vient nous accueillir, large sourire… assez rapidement, il nous propose du café… et revient avec un gâteau et trois tasses de café fumant…. L’accueil, l’hospitalité, c’est cela, pas plus, dans la simplicité…Sur le gâteau, un dessin en sucre glace, représente La Croix de St Jacques. Ce gâteau a été fait ce matin, nous dit-il, avec des noisettes, du beurre, mais sans farine, par des personnes qui étaient de passage et qui sont parties de bon matin; c’est le gâteau de l’hospitalité…. il est donné en guise d’accueil au pèlerin qui passe. Nous parlons à David de l’action pour Haïti, il écoute attentivement et pose des questions sur la façon dont l’argent est collecté et utilisé sur place… il nous fait remarquer que sur le QR code du flyer, tous les dessins sont aussi des petits cœurs orange…. Nous ne l’avions pas remarqué!! Il nous dit que c’est un bon signe, que l’argent est donné avec le cœur….
Nous reprenons notre chemin, le paysage est plus vallonné, petites côtes, courtes descentes, petites côtes, courtes descentes…… Nous parvenons un peu avant Riedlingen, dans un petit camping, seulement pour tentes, à 10€ par personne, avec douche et WC, et un petit abri en bois pour recharger les batteries, à coté d’un centre équestre…. L’endroit est très calme, bien entretenu, et la mamie qui nous accueille est sympathique et souriante… il est encore tôt et nous nous offrons une petite bière avant de monter la tente… puis nous réchauffons la boite de cassoulet que Marlène a mis dans notre sacoche ce matin…repas royal donc ce soir, cassoulet, boulgour et bière…. Puis un autre couple de cyclistes arrive et s’installe à l’écart; ils font du bike-paking, c’est à dire qu’ils sont chargés du minimum sur des vélos très légers et plus rapides que les nôtres, bien sûr !
L’humidité et la fraîcheur (et les moustiques!!!) nous font nous rentrer dans nos duvets sous la tente. Nous avons acheté l’autre jour, avant Ulm, une paire de chaussettes chaudes, et un pantalon de jogging chaud, que nous enfilons le soir pour dormir car nos duvets sont maintenant trop légers pour les températures froides (5-6°)
Total de la journée: 70 km
Mardi 26 septembre
Ulm et Marlène (bis)
Marlène accepte que nous restions une nuit de plus. Je dois faire réparer la béquille de mon vélo : en effet, avec le poids des bagages, une des vis de fixation s’est cassée et je ne peux plus me servir de la béquille ce qui est embêtant pour stationner le vélo. Marlène connaît un réparateur dans Ulm, « le pédaleur », et il nous répare rapidement la béquille! Super! Deuxièmement, je voudrais m’acheter un matelas car le mien est percé et depuis quelques temps, je dors sans matelas…. J’en trouve un chez Vaude dans le centre-ville… super!
Nous visitons la vieille ville, le quartier des pêcheurs, les maisons sont pittoresques, maisons à colombages étant du moyen-âge, la « rathaus », toute décorée et qui date du 15è siècle, et tous les petits canaux et ponts qui nous font penser à Venise, mais les touristes en moins, car à cette période, il n’y a pas beaucoup de touristes ici…donc visite intéressante de cette petite ville attachante…. Soirée tout aussi agréable chez Marlène, qui nous a préparé un repas succulent. Merci Marlène pour ces moments de partage et de confiance mutuelle.
Ulm et Marlène (bis)
Marlène accepte que nous restions une nuit de plus. Je dois faire réparer la béquille de mon vélo : en effet, avec le poids des bagages, une des vis de fixation s’est cassée et je ne peux plus me servir de la béquille ce qui est embêtant pour stationner le vélo. Marlène connaît un réparateur dans Ulm, « le pédaleur », et il nous répare rapidement la béquille! Super! Deuxièmement, je voudrais m’acheter un matelas car le mien est percé et depuis quelques temps, je dors sans matelas…. J’en trouve un chez Vaude dans le centre-ville… super!
Nous visitons la vieille ville, le quartier des pêcheurs, les maisons sont pittoresques, maisons à colombages étant du moyen-âge, la « rathaus », toute décorée et qui date du 15è siècle, et tous les petits canaux et ponts qui nous font penser à Venise, mais les touristes en moins, car à cette période, il n’y a pas beaucoup de touristes ici…donc visite intéressante de cette petite ville attachante…. Soirée tout aussi agréable chez Marlène, qui nous a préparé un repas succulent. Merci Marlène pour ces moments de partage et de confiance mutuelle.
Lundi 25 septembre
Ulm et Marlène
Que c’est bon de dormir dans un vrai lit et de ne pas avoir à attendre que la tente soit sèche avant de partir; après un copieux petit déjeuner nous prenons la route en direction d’ULM, situé à à peine 70 km d’ici. Une chose que nous avons remarquée depuis quelques jours, c’est le nombre important de panneaux solaires sur les toits mais aussi dans les champs, de véritables usines solaires de productions d’électricité. Nous français, nous devrions en prendre exemple…. Nous traversons une région très agricole, des énormes surfaces de nourritures animales, mais ce qui est surprenant, c’est que nous ne voyons pas de bétail…. Nous sentons seulement par endroit des effluves de fumier et de lisier, mais point de bêtes à l’horizon….. Nous nous arrêtons dans une petite guinguette pour la pause déjeuner, et au moment de partir, nous engageons la conversation avec nos deux voisins de tables, des cyclistes également. Ils sont intrigués par notre chargement, et bien sûr les questions habituelles fusent. Lorsque nous expliquons le projet de construction d’une école à Haïti, l’un d’eux nous donne un billet de 10 €….. merci !!
Actuellement, nous avons reçu en espèces, la modique somme de 202 €……… qui viendra se rajouter aux dons faits par la cagnotte en ligne.
nous parvenons à ULM vers 16h30 et nous nous rendons chez Marlène, une « warmshower » qui termine ce soir son voyage à vélo et qui a quand même accepté de nous héberger. Nous récupérons les clés de son appartement chez un voisin et nous nous affairons à la préparation du dîner …. C’est la joie quand Marlène frappe à la fenêtre et nous nous embrassons comme de vieux amis. Le courant est passé et le contact est aisé. Marlène est une personne gaie…. Nous passons une excellente soirée. Merci Marlène pour ton accueil chaleureux, ton hospitalité et ta grande générosité …
Total de la journée: 73km
Ulm et Marlène
Que c’est bon de dormir dans un vrai lit et de ne pas avoir à attendre que la tente soit sèche avant de partir; après un copieux petit déjeuner nous prenons la route en direction d’ULM, situé à à peine 70 km d’ici. Une chose que nous avons remarquée depuis quelques jours, c’est le nombre important de panneaux solaires sur les toits mais aussi dans les champs, de véritables usines solaires de productions d’électricité. Nous français, nous devrions en prendre exemple…. Nous traversons une région très agricole, des énormes surfaces de nourritures animales, mais ce qui est surprenant, c’est que nous ne voyons pas de bétail…. Nous sentons seulement par endroit des effluves de fumier et de lisier, mais point de bêtes à l’horizon….. Nous nous arrêtons dans une petite guinguette pour la pause déjeuner, et au moment de partir, nous engageons la conversation avec nos deux voisins de tables, des cyclistes également. Ils sont intrigués par notre chargement, et bien sûr les questions habituelles fusent. Lorsque nous expliquons le projet de construction d’une école à Haïti, l’un d’eux nous donne un billet de 10 €….. merci !!
Actuellement, nous avons reçu en espèces, la modique somme de 202 €……… qui viendra se rajouter aux dons faits par la cagnotte en ligne.
nous parvenons à ULM vers 16h30 et nous nous rendons chez Marlène, une « warmshower » qui termine ce soir son voyage à vélo et qui a quand même accepté de nous héberger. Nous récupérons les clés de son appartement chez un voisin et nous nous affairons à la préparation du dîner …. C’est la joie quand Marlène frappe à la fenêtre et nous nous embrassons comme de vieux amis. Le courant est passé et le contact est aisé. Marlène est une personne gaie…. Nous passons une excellente soirée. Merci Marlène pour ton accueil chaleureux, ton hospitalité et ta grande générosité …
Total de la journée: 73km
Dimanche 24 septembre
Tout est bien trempé ce matin, et, nous ne nous sommes pas préoccupés hier soir de l’orientation de la tente, car nous nous retrouvons complètement dans l’ombre, et donc, sans soleil, çà ne sèche pas…. Marie Hélène a très mal dormi, avec tout le raffut qu’il y a eu… Donc, ce matin, çà avance au radar… Après deux cafés serrés, çà va mieux… en attendant que la tente sèche, MH se met à décortiquer les noisettes qu’elle a ramassées hier soir…puis le couple de voisins, Louis et Angélica viennent nous dire au revoir, car ils rentrent chez eux. Ils sont vraiment très intéressés par notre action envers Haiti et nous pose tout plein de questions….au moment de se quitter, photo et embrassades émouvantes et chaleureuses. Et nous voilà repartis vers le centre de Neuburg, où nous nous arrêtons prendre un café, et nous faisons la rencontre de Anne et son fils Vivien, d’Annecy, qui vont rejoindre Vienne.
Échanges intéressants….il est 12h40 quand nous prenons vraiment la route.
On roule bien, malgré le dénivelé et cela faisait un bon moment que nous n’avions pas eu de telles côtes à grimper, et qui dit montées…..dit descentes, et là on se régale…Arrêt « casse-croûte-pain-sardine » au bord de l’eau, et au soleil….puis on remet çà et ….nous arrivons à Donauwörth vers 15h30, nous avons parcouru 40 km; on décide de continuer encore un peu car il fait beau. À Blindheim, nous trouvons une pension de famille avec une chambre libre…. Super, en plus la propriétaire est avenante ! Ce sera donc notre soirée des « 5000km », en plus il y a un resto ouvert dans le village! Nous dînons d’une cuisine grecque délicate et délicieuse….super soirée!
Total de la journée: 67 km
Tout est bien trempé ce matin, et, nous ne nous sommes pas préoccupés hier soir de l’orientation de la tente, car nous nous retrouvons complètement dans l’ombre, et donc, sans soleil, çà ne sèche pas…. Marie Hélène a très mal dormi, avec tout le raffut qu’il y a eu… Donc, ce matin, çà avance au radar… Après deux cafés serrés, çà va mieux… en attendant que la tente sèche, MH se met à décortiquer les noisettes qu’elle a ramassées hier soir…puis le couple de voisins, Louis et Angélica viennent nous dire au revoir, car ils rentrent chez eux. Ils sont vraiment très intéressés par notre action envers Haiti et nous pose tout plein de questions….au moment de se quitter, photo et embrassades émouvantes et chaleureuses. Et nous voilà repartis vers le centre de Neuburg, où nous nous arrêtons prendre un café, et nous faisons la rencontre de Anne et son fils Vivien, d’Annecy, qui vont rejoindre Vienne.
Échanges intéressants….il est 12h40 quand nous prenons vraiment la route.
On roule bien, malgré le dénivelé et cela faisait un bon moment que nous n’avions pas eu de telles côtes à grimper, et qui dit montées…..dit descentes, et là on se régale…Arrêt « casse-croûte-pain-sardine » au bord de l’eau, et au soleil….puis on remet çà et ….nous arrivons à Donauwörth vers 15h30, nous avons parcouru 40 km; on décide de continuer encore un peu car il fait beau. À Blindheim, nous trouvons une pension de famille avec une chambre libre…. Super, en plus la propriétaire est avenante ! Ce sera donc notre soirée des « 5000km », en plus il y a un resto ouvert dans le village! Nous dînons d’une cuisine grecque délicate et délicieuse….super soirée!
Total de la journée: 67 km
Coucou les amis de longue date, ceux plus récents, ne vous inquiétez pas si nous ne donnons pas toujours réponse à vos messages, le temps se rétrécit pour nous sur la route car la nuit arrive plus vite et il nous faut trouver un camping plutôt . Ce qui nous donne moins de temps pour alimenter le blog! D ailleurs , il est bientôt 23 h et je suis assise au chaud dans la partie douche pour vous envoyer les photos car c est un temps long pour télécharger selon la connexion….mais je suis si contente de ce partage avec vous tous que ça vaut bien cette attention à votre égard.
Samedi 23 septembre
Ingolstadt et Erich
Nuit entrecoupée de bruits de voitures et camions, car le camping se situe près d’une autoroute, comme c’(est souvent le cas, en raison du faible coût du terrain…. dans ces endroits….Nous prenons notre temps ce matin, pour sécher nos affaires, il fait beau, et l’endroit est agréable…. Puis direction Ingolstadt pour voir le grand château tout blanc, et surprise, c’est jour de marché…. Nous achetons une part de gâteau et cherchons une place pour nous asseoir, quand arrive Erich, intéressé comme beaucoup par nos vélos chargés…. La conversation s’engage et Erich nous propose de prendre un café, ce que nous acceptons bien sûr ! Nous nous retrouvons donc dans un endroit confortable, au chaud car cette nuit a été la plus froide depuis notre départ et ce matin encore malgré le soleil, la température n’est pas élevée. D’ailleurs nous remettons un pantalon et nous couvrons d’une veste supplémentaire. Erich est heureux de nous conter l’histoire de sa ville: il nous évoque les guerres napoléoniennes, le passage de Napoléon à Ingolstadt, et surtout l’alliance que Napoléon a obtenue du prince de Bavière pour battre les Prussiens et les autrichiens. De ce fait, le prince devient roi de Bavière, et maintenant, comme ils sont trois a avoir la couronne, il y en a un qui veut être le Kaiser….. puis c’est la débâcle de Russie et les troupes napoléoniennes se replient et retournent en France… mais Napoléon restera fidèle et protecteur envers son allié de Bavière. A cette époque, Munich n’est rien, et Ingolstadt est une ville puissante qui consacre 30% de ses ressources à sa défense. La 1ère université de Bavière fut créée à Ingolstadt en 1429. Erich nous montre les maisons des notables, les lettrés, les professeurs, les universitaires, qui sont richement décorées et constituent la ville haute; bien sûr, dans la ville basse, se regroupent les travailleurs manuels…Erich nous fait entrer dans la cathédrale, pour une visite rapide car il y a un concert d’orgue: magnifique édifice, avec une multitude de figurines sous vitrine, et un orgue magnifique…. Puis nous continuons la visite, en déambulant à vélo dans les rues, avec des arrêts de temps à autre pour nous montrer, une maison, un édifice, ….
Nous nous quittons au pont qui enjambe le Danube ….. merci à Erich pour cette belle rencontre, ce moment très riche de partages; nous sentons Erich ému et nous le sommes aussi. Et chacun reprend son chemin….. nous sommes attirés par des bruits de musique, et nous remarquons un attroupement, de l’autre coté du pont, avec des gens costumés. Nous nous approchons et nous sommes surpris par la beauté des costumes, aussi bien ceux des hommes que des femmes. Les culottes de cuir des hommes rivalisent de broderies, et les robes des femmes de couleurs et de dentelles… superbe moment, avec en plus la bière qui coule gratuitement du tonneau posé sur un camion… les groupes se préparent à défiler dans la ville , et nous assistons au départ, grandiose….
Puis nous prenons la direction de Neuburg, situé à 25 km; route agréable, et facile; Nous y parvenons vers 16h30 et comme il commence déjà à faire frisquet, recherchons un hébergement. Comme nous nous arrêtons pour voir notre chemin sur la carte, un homme nous interpelle, en montrant le drapeau breton, et nous dit qu’il connaît Lorient parce que, la ville où il habite, Ludwigshafen et dont il est maire, est jumelée avec Lorient. Il s’appelle Alexander Il nous donne d’ailleurs le contact d’une personne de la municipalité lorientaise qu’il connaît bien, nous demande de lui donner le bonjour et nous fait un don de 10 €………Les pensions et hôtels de la ville sont complets et nous nous retrouvons encore une fois au camping…. La réception se trouve au restaurant tout proche, mais rien n’est indiqué; la personne empoche les 20€ sans une parole, sans un regard, sans un merci….désolant! Nous nous installons, l’endroit est tranquille, il y a quelques campings-car et quelques tentes…. Pas de route, ni de voie de chemin de fer à proximité…. Mais, dès que la nuit tombe, nous entendons les premiers accords de guitare d’un chanteur de musique country, les bruits de motos, et cela va durer une bonne partie de la nuit, en tout cas jusqu’à 3h du matin…. Et à 5h45, ce sont les 3 cyclistes tchèques arrivés tard hier soir qui se mettent à faire un barouf et parler comme s’ils étaient les seuls sur place… après quelques instants de patience, je me lève pour leur demander de respecter les autres campeurs, ce qu’ils font immédiatement…. Mais la nuit est terminée…. On entend ensuite, à chaque quart d’heure, les cloches des différentes églises, et on se décide à se lever… il est 7h30. Les tchèques sont partis et les camping est endormi…
Ingolstadt et Erich
Nuit entrecoupée de bruits de voitures et camions, car le camping se situe près d’une autoroute, comme c’(est souvent le cas, en raison du faible coût du terrain…. dans ces endroits….Nous prenons notre temps ce matin, pour sécher nos affaires, il fait beau, et l’endroit est agréable…. Puis direction Ingolstadt pour voir le grand château tout blanc, et surprise, c’est jour de marché…. Nous achetons une part de gâteau et cherchons une place pour nous asseoir, quand arrive Erich, intéressé comme beaucoup par nos vélos chargés…. La conversation s’engage et Erich nous propose de prendre un café, ce que nous acceptons bien sûr ! Nous nous retrouvons donc dans un endroit confortable, au chaud car cette nuit a été la plus froide depuis notre départ et ce matin encore malgré le soleil, la température n’est pas élevée. D’ailleurs nous remettons un pantalon et nous couvrons d’une veste supplémentaire. Erich est heureux de nous conter l’histoire de sa ville: il nous évoque les guerres napoléoniennes, le passage de Napoléon à Ingolstadt, et surtout l’alliance que Napoléon a obtenue du prince de Bavière pour battre les Prussiens et les autrichiens. De ce fait, le prince devient roi de Bavière, et maintenant, comme ils sont trois a avoir la couronne, il y en a un qui veut être le Kaiser….. puis c’est la débâcle de Russie et les troupes napoléoniennes se replient et retournent en France… mais Napoléon restera fidèle et protecteur envers son allié de Bavière. A cette époque, Munich n’est rien, et Ingolstadt est une ville puissante qui consacre 30% de ses ressources à sa défense. La 1ère université de Bavière fut créée à Ingolstadt en 1429. Erich nous montre les maisons des notables, les lettrés, les professeurs, les universitaires, qui sont richement décorées et constituent la ville haute; bien sûr, dans la ville basse, se regroupent les travailleurs manuels…Erich nous fait entrer dans la cathédrale, pour une visite rapide car il y a un concert d’orgue: magnifique édifice, avec une multitude de figurines sous vitrine, et un orgue magnifique…. Puis nous continuons la visite, en déambulant à vélo dans les rues, avec des arrêts de temps à autre pour nous montrer, une maison, un édifice, ….
Nous nous quittons au pont qui enjambe le Danube ….. merci à Erich pour cette belle rencontre, ce moment très riche de partages; nous sentons Erich ému et nous le sommes aussi. Et chacun reprend son chemin….. nous sommes attirés par des bruits de musique, et nous remarquons un attroupement, de l’autre coté du pont, avec des gens costumés. Nous nous approchons et nous sommes surpris par la beauté des costumes, aussi bien ceux des hommes que des femmes. Les culottes de cuir des hommes rivalisent de broderies, et les robes des femmes de couleurs et de dentelles… superbe moment, avec en plus la bière qui coule gratuitement du tonneau posé sur un camion… les groupes se préparent à défiler dans la ville , et nous assistons au départ, grandiose….
Puis nous prenons la direction de Neuburg, situé à 25 km; route agréable, et facile; Nous y parvenons vers 16h30 et comme il commence déjà à faire frisquet, recherchons un hébergement. Comme nous nous arrêtons pour voir notre chemin sur la carte, un homme nous interpelle, en montrant le drapeau breton, et nous dit qu’il connaît Lorient parce que, la ville où il habite, Ludwigshafen et dont il est maire, est jumelée avec Lorient. Il s’appelle Alexander Il nous donne d’ailleurs le contact d’une personne de la municipalité lorientaise qu’il connaît bien, nous demande de lui donner le bonjour et nous fait un don de 10 €………Les pensions et hôtels de la ville sont complets et nous nous retrouvons encore une fois au camping…. La réception se trouve au restaurant tout proche, mais rien n’est indiqué; la personne empoche les 20€ sans une parole, sans un regard, sans un merci….désolant! Nous nous installons, l’endroit est tranquille, il y a quelques campings-car et quelques tentes…. Pas de route, ni de voie de chemin de fer à proximité…. Mais, dès que la nuit tombe, nous entendons les premiers accords de guitare d’un chanteur de musique country, les bruits de motos, et cela va durer une bonne partie de la nuit, en tout cas jusqu’à 3h du matin…. Et à 5h45, ce sont les 3 cyclistes tchèques arrivés tard hier soir qui se mettent à faire un barouf et parler comme s’ils étaient les seuls sur place… après quelques instants de patience, je me lève pour leur demander de respecter les autres campeurs, ce qu’ils font immédiatement…. Mais la nuit est terminée…. On entend ensuite, à chaque quart d’heure, les cloches des différentes églises, et on se décide à se lever… il est 7h30. Les tchèques sont partis et les camping est endormi…
Vendredi 22 septembre
De Vohburg à Ingolstadt
Nous partons vers midi, nous arrêtons manger à la pizzeria toute proche…. Il pleut toujours beaucoup.
Nous repartons néanmoins et roulons sous la pluie, et finalement, décidons de nous arrêter dormir à Ingolstadt, dans un camping. Nous aurions préféré une pension, ou dormir dans les énormes fûts en bois aménagés en petits studios, mais tout est complet en ce début de week-end… Nous n’avons pas la force de revenir chercher une autre solution, nous resterons donc passer la nuit dans ce camping, un peu cher toutefois (31€)….mais la douche est bien chaude celle-là…..nous allons profiter pour mettre à jour le blog, car depuis une semaine, nous n’avons pas eu le temps d’alimenter….. voici donc des nouvelles fraîches!
De Vohburg à Ingolstadt
Nous partons vers midi, nous arrêtons manger à la pizzeria toute proche…. Il pleut toujours beaucoup.
Nous repartons néanmoins et roulons sous la pluie, et finalement, décidons de nous arrêter dormir à Ingolstadt, dans un camping. Nous aurions préféré une pension, ou dormir dans les énormes fûts en bois aménagés en petits studios, mais tout est complet en ce début de week-end… Nous n’avons pas la force de revenir chercher une autre solution, nous resterons donc passer la nuit dans ce camping, un peu cher toutefois (31€)….mais la douche est bien chaude celle-là…..nous allons profiter pour mettre à jour le blog, car depuis une semaine, nous n’avons pas eu le temps d’alimenter….. voici donc des nouvelles fraîches!
Jeudi 21 septembre
Kelheim, Vohburg
Très belle journée, beau soleil, pas de vent, beaux paysages le long de ce beau Danube
A quelques Km de Kelheim, sur la rive gauche, nous prenons une petite embarcation pour rejoindre Weltemburg, sur la rive droite; l’embarquement de nos vélos dans cette petite barque n’est pas une mince affaire, étant donnés le poids des vélos chargés, et additionné au fait que le bout du bateau est surélevé par rapport au sol, d’une bonne quarantaine de centimètres ; grâce à l’aide d’un allemand sympathique et costaud qui soulève les vélos l’un après l’autre, nous embarquons….. la traversée est formidable, les gorges à cet endroit du fleuve sont impressionnantes, par leur hauteur et par leur couleur, d’un blanc crayeux, magnifique spectacle de la nature… nous arrivons à Weltemburg, même problème pour sortir les vélos, mais notre serviteur est présent et nous descend les deux vélos en un rien de temps… un autre problème surgit quand nous voulons avancer les bicyclettes, sur les galets, c’est difficile avec le poids de faire rouler, et personne parmi la foule des touristes présents qui attendent leur tour pour embarquer, ne vient à notre aide….. une femme vient cependant aider Marie Hélène, et nous devons trouver dans nos ressources, les forces nécessaires pour sortir de cette galère (de galets…)
Nous parvenons sur le sol dur et là, plusieurs touristes viennent nous demander ce que nous faisons comme voyage, d’où venons-nous, depuis quand sommes-nous partis, combien de km faisons-nous par jour, enfin toutes les questions que les gens nous posent quand ils s’intéressent à nous….. nous faisons plus amples connaissances avec trois personnes francophones, un couple de Belges et un ami Suisse, qui voyagent à vélo aussi de Ulm vers Passau. Photo; distribution de flyers… nous quittons cet endroit, magnifique mais bondé de touristes et nous arrêtons un peu plus loin, sur une table de pique nique devant le Danube, pour casser la croûte…. Nous irons l’un et l’autre ces moments simples, et authentiques….. Une petite bière locale dans le petit café tout près de là, et s’est reparti ….. avec toutes ces péripéties, nous n’avons pas beaucoup roulé aujourd’hui et nous arrêtons à vohburg, au bord du chemin, sur une aire de camping libre, équipée de toilettes et d’une cabine de douche….mais froide!
Dans la nuit, un gros coup de vent, qui souffle en tempête nous réveille, puis, la pluie commence à tomber à seaux et cela va durer toute la nuit et une bonne partie de la journée suivante…..
Kelheim, Vohburg
Très belle journée, beau soleil, pas de vent, beaux paysages le long de ce beau Danube
A quelques Km de Kelheim, sur la rive gauche, nous prenons une petite embarcation pour rejoindre Weltemburg, sur la rive droite; l’embarquement de nos vélos dans cette petite barque n’est pas une mince affaire, étant donnés le poids des vélos chargés, et additionné au fait que le bout du bateau est surélevé par rapport au sol, d’une bonne quarantaine de centimètres ; grâce à l’aide d’un allemand sympathique et costaud qui soulève les vélos l’un après l’autre, nous embarquons….. la traversée est formidable, les gorges à cet endroit du fleuve sont impressionnantes, par leur hauteur et par leur couleur, d’un blanc crayeux, magnifique spectacle de la nature… nous arrivons à Weltemburg, même problème pour sortir les vélos, mais notre serviteur est présent et nous descend les deux vélos en un rien de temps… un autre problème surgit quand nous voulons avancer les bicyclettes, sur les galets, c’est difficile avec le poids de faire rouler, et personne parmi la foule des touristes présents qui attendent leur tour pour embarquer, ne vient à notre aide….. une femme vient cependant aider Marie Hélène, et nous devons trouver dans nos ressources, les forces nécessaires pour sortir de cette galère (de galets…)
Nous parvenons sur le sol dur et là, plusieurs touristes viennent nous demander ce que nous faisons comme voyage, d’où venons-nous, depuis quand sommes-nous partis, combien de km faisons-nous par jour, enfin toutes les questions que les gens nous posent quand ils s’intéressent à nous….. nous faisons plus amples connaissances avec trois personnes francophones, un couple de Belges et un ami Suisse, qui voyagent à vélo aussi de Ulm vers Passau. Photo; distribution de flyers… nous quittons cet endroit, magnifique mais bondé de touristes et nous arrêtons un peu plus loin, sur une table de pique nique devant le Danube, pour casser la croûte…. Nous irons l’un et l’autre ces moments simples, et authentiques….. Une petite bière locale dans le petit café tout près de là, et s’est reparti ….. avec toutes ces péripéties, nous n’avons pas beaucoup roulé aujourd’hui et nous arrêtons à vohburg, au bord du chemin, sur une aire de camping libre, équipée de toilettes et d’une cabine de douche….mais froide!
Dans la nuit, un gros coup de vent, qui souffle en tempête nous réveille, puis, la pluie commence à tomber à seaux et cela va durer toute la nuit et une bonne partie de la journée suivante…..
Mercredi 20 septembre
Wörth, Regensburg, Hermsaal (à 6 km de Kelheim
De Deggendorf à Hofdorf, près de Wörth a. Donau.
Camping à la ferme, chez Kristia, qui nous a spontanément accueillis ;nous dormons au bord de la route, dans une petite réserve de sable…. Cela me rappelle des bivouacs dans le désert…
Wörth, Regensburg, Hermsaal (à 6 km de Kelheim
De Deggendorf à Hofdorf, près de Wörth a. Donau.
Camping à la ferme, chez Kristia, qui nous a spontanément accueillis ;nous dormons au bord de la route, dans une petite réserve de sable…. Cela me rappelle des bivouacs dans le désert…
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Les oies sauvages se regroupent pour leur voyage d’hiver….
Dimanche 17 septembre
Passau et Jürgen
Nous décidons ce matin de rester une nuit de plus au camping pour bien visiter la ville. Hier, nous avons fait la connaissance de Jürgen, un randonneur allemand à vélo qui a terminé son tour et prend le train demain pour rentrer chez lui. Nous nous croisons à plusieurs reprises dans Passau, et nous faisons ensemble une petite promenade en bateau sur les différentes rivières de la ville, Le Danube, l’Inn, et l’Ils.
Passau est vraiment intéressante comme cité, avec ses différentes églises, toutes aussi surprenantes l’une que l’autre, dans ce baroque flamboyant. Nous sommes impressionnés par le chantier de la cathédrale, réfection des peintures, avec des échafaudages gigantesques pour permettre tout aux ouvriers-artistes de travailler en toute sécurité….le coeur de la cité antique nous touche aussi par son animation, ses rues pavées et étroites, ses places animées par les nombreux touristes ….
Le soir au retour au camping, Jürgen nous attend pour dîner ensemble à la pizzeria, et nous passons une excellente soirée autour de pizzas délicieuses et d’un bon vin blanc autrichien!
Passau et Jürgen
Nous décidons ce matin de rester une nuit de plus au camping pour bien visiter la ville. Hier, nous avons fait la connaissance de Jürgen, un randonneur allemand à vélo qui a terminé son tour et prend le train demain pour rentrer chez lui. Nous nous croisons à plusieurs reprises dans Passau, et nous faisons ensemble une petite promenade en bateau sur les différentes rivières de la ville, Le Danube, l’Inn, et l’Ils.
Passau est vraiment intéressante comme cité, avec ses différentes églises, toutes aussi surprenantes l’une que l’autre, dans ce baroque flamboyant. Nous sommes impressionnés par le chantier de la cathédrale, réfection des peintures, avec des échafaudages gigantesques pour permettre tout aux ouvriers-artistes de travailler en toute sécurité….le coeur de la cité antique nous touche aussi par son animation, ses rues pavées et étroites, ses places animées par les nombreux touristes ….
Le soir au retour au camping, Jürgen nous attend pour dîner ensemble à la pizzeria, et nous passons une excellente soirée autour de pizzas délicieuses et d’un bon vin blanc autrichien!
samedi 16 septembre
De Schlögen à Passau
Ce matin, nous faisons plus ample connaissance avec nos voisins, Marie Louise et Fred d’une part, et Willy d’autre part et aussi Ingrid, qui, passant à coté de nous, entend la conversation , s’intéresse et s’arrête pour prendre part.
Nous leur parlons du voyage et bien sûr de Haïti
Ils écoutent attentivement et sont tous intéressés par notre voyage.
Nous sommes surpris par le don spontané de 20€ de Willy. Vient ensuite celui de 10€ de Ingrid qui s’excuse même de ne pas pouvoir donner plus car elle n’a que cela en cash. Quand on se quitte, il y a de l’émotion dans les regards.
Nous avons pris le temps de prendre notre petit-déjeuner sur les bords de la piscine. On arrive assez vite à Passau et on se dirige tout de suite vers le camping, au bord de l’Ils, une des 3 rivières de Passau ( 24€ la nuit)
Une fois la tente montée on s’en va visiter la ville qui nous a fait une bonne impression en arrivant.
De belles églises, une rathaus splendide, des rues sympathiques avec beaucoup de cafés, de terrasses, de petites places, c’est animé, l’ambiance est bonne.
Nous dînons d’une flammenkuche délicieuse avec une bonne bière,
nous sommes en Bavière n’est-ce pas ?
Total de la journée : 43 km
De Schlögen à Passau
Ce matin, nous faisons plus ample connaissance avec nos voisins, Marie Louise et Fred d’une part, et Willy d’autre part et aussi Ingrid, qui, passant à coté de nous, entend la conversation , s’intéresse et s’arrête pour prendre part.
Nous leur parlons du voyage et bien sûr de Haïti
Ils écoutent attentivement et sont tous intéressés par notre voyage.
Nous sommes surpris par le don spontané de 20€ de Willy. Vient ensuite celui de 10€ de Ingrid qui s’excuse même de ne pas pouvoir donner plus car elle n’a que cela en cash. Quand on se quitte, il y a de l’émotion dans les regards.
Nous avons pris le temps de prendre notre petit-déjeuner sur les bords de la piscine. On arrive assez vite à Passau et on se dirige tout de suite vers le camping, au bord de l’Ils, une des 3 rivières de Passau ( 24€ la nuit)
Une fois la tente montée on s’en va visiter la ville qui nous a fait une bonne impression en arrivant.
De belles églises, une rathaus splendide, des rues sympathiques avec beaucoup de cafés, de terrasses, de petites places, c’est animé, l’ambiance est bonne.
Nous dînons d’une flammenkuche délicieuse avec une bonne bière,
nous sommes en Bavière n’est-ce pas ?
Total de la journée : 43 km
vendredi 15septembre
De Linz à Schlögen
Nous avons très bien dormi dans le super lit chez Daniel. Voilà maintenant plusieurs nuits que nous n’avions pas eu un sommeil réparateur à cause des bruits de la route, les campings étant fréquemment situés près des routes…et la nuit dernière la pluie nous a empêchés d’avoir un bon sommeil. De plus mon matelas a une fuite et se dégonfle si bien que je dors depuis plusieurs nuits sur la terre….Alors cette nuit sans bruit de voitures et sur un super matelas, c’est un luxe apprécié. Petit déjeuner sur la terrasse avec Daniel. Vraiment, nous sommes épatés que beaucoup de jeunes personnes comme Daniel nous ouvrent leurs portes et nous fassent si spontanément confiance en nous donnant les clés de leur appartement …..belle leçon de générosité, de don, de confiance en l’autre, de bienveillance…..alors que parfois on entend médire sur la jeunesse, nous avons là une preuve qu’une certaine jeunesse est dans cette énergie du don inconditionnel…nous pouvons être fiers de cette jeunesse.
Aujourd’hui la journée est formidable, le temps est très agréable, le vent est modéré et de plus, nous l’avons dans le dos….et surtout après quelques kilomètres sur une piste cyclable qui longe la grand route, nous prenons une voie entièrement cyclable sans voiture, et au calme, le long du Danube, qui est particulièrement beau à cet endroit, avec les forêts environnantes, parfois un château perché sur les hauteurs, des villages vraiment pittoresques, bref c’est formidable !!!! Nous pique-niquons dan s le village de Ottensheim, jour de marché, avec un excellent fromage au poivre et autres épices, les gens nous regardent, étonnés, …. Et puis un cycliste nous accoste, il s’appelle Christian, et il veut une photo de nous avec lui et le drapeau breton; Il a passé il y a 4 ans des vacances dans le Finistère, et est fier de montrer la photo à sa sœur. Il parle un peu français; il est intéressé par notre action pour Haïti et nous lui remettons un flyer; Nous reprenons notre route…..Et puis, nous arrivons au bout d’une impasse…..et nous comprenons que nous allons devoir prendre le bateau pour continuer car à cet endroit, la forêt et la roche né permettent plus le passage. Et justement un petit bateau fait son apparition au milieu du fleuve. Nous chargeons les vélos et rapidement il repart, nous sommes les seuls à bord, c’est encore une fois formidable de faire une courte mais magnifique excursion sur le Danube….Du fleuve, la vue est différente, les couleurs des arbres sont belles en ce début d’automne, les feuillus changent leur apparence et le contraste avec les conifères est saisissant…en plus des couleurs vert bleu du Danube….Magnifique !!!
La balade en bateau ne dure pas longtemps, quelques minutes suffisent pour retrouver le chemin praticable. Et nous reprenons le cours du chemin…et quelques Km plus loin ça recommence…..mais cette fois-ci pour une plus longue traversée…..qui nous emmène plus loin que le village où nous avions décidés de camper, car sur l’autre rive. Nous sommes donc obligés de faire un détour d’une dizaine de Km pour atteindre le camping en question….on plante la tente près du Danube, l’endroit est surtout fréquenté par les camping-cars et caravanes mais on s’installe entre deux camping cars. Les gens sont sympas et souriants…super! Il fait frais et humide très vite, dès que le soleil disparaît derrière les montagnes…. La nuit sera fraîche!
Belles photos de coucher de soleil sur le Danube…
Total de la journée : 70 km
De Linz à Schlögen
Nous avons très bien dormi dans le super lit chez Daniel. Voilà maintenant plusieurs nuits que nous n’avions pas eu un sommeil réparateur à cause des bruits de la route, les campings étant fréquemment situés près des routes…et la nuit dernière la pluie nous a empêchés d’avoir un bon sommeil. De plus mon matelas a une fuite et se dégonfle si bien que je dors depuis plusieurs nuits sur la terre….Alors cette nuit sans bruit de voitures et sur un super matelas, c’est un luxe apprécié. Petit déjeuner sur la terrasse avec Daniel. Vraiment, nous sommes épatés que beaucoup de jeunes personnes comme Daniel nous ouvrent leurs portes et nous fassent si spontanément confiance en nous donnant les clés de leur appartement …..belle leçon de générosité, de don, de confiance en l’autre, de bienveillance…..alors que parfois on entend médire sur la jeunesse, nous avons là une preuve qu’une certaine jeunesse est dans cette énergie du don inconditionnel…nous pouvons être fiers de cette jeunesse.
Aujourd’hui la journée est formidable, le temps est très agréable, le vent est modéré et de plus, nous l’avons dans le dos….et surtout après quelques kilomètres sur une piste cyclable qui longe la grand route, nous prenons une voie entièrement cyclable sans voiture, et au calme, le long du Danube, qui est particulièrement beau à cet endroit, avec les forêts environnantes, parfois un château perché sur les hauteurs, des villages vraiment pittoresques, bref c’est formidable !!!! Nous pique-niquons dan s le village de Ottensheim, jour de marché, avec un excellent fromage au poivre et autres épices, les gens nous regardent, étonnés, …. Et puis un cycliste nous accoste, il s’appelle Christian, et il veut une photo de nous avec lui et le drapeau breton; Il a passé il y a 4 ans des vacances dans le Finistère, et est fier de montrer la photo à sa sœur. Il parle un peu français; il est intéressé par notre action pour Haïti et nous lui remettons un flyer; Nous reprenons notre route…..Et puis, nous arrivons au bout d’une impasse…..et nous comprenons que nous allons devoir prendre le bateau pour continuer car à cet endroit, la forêt et la roche né permettent plus le passage. Et justement un petit bateau fait son apparition au milieu du fleuve. Nous chargeons les vélos et rapidement il repart, nous sommes les seuls à bord, c’est encore une fois formidable de faire une courte mais magnifique excursion sur le Danube….Du fleuve, la vue est différente, les couleurs des arbres sont belles en ce début d’automne, les feuillus changent leur apparence et le contraste avec les conifères est saisissant…en plus des couleurs vert bleu du Danube….Magnifique !!!
La balade en bateau ne dure pas longtemps, quelques minutes suffisent pour retrouver le chemin praticable. Et nous reprenons le cours du chemin…et quelques Km plus loin ça recommence…..mais cette fois-ci pour une plus longue traversée…..qui nous emmène plus loin que le village où nous avions décidés de camper, car sur l’autre rive. Nous sommes donc obligés de faire un détour d’une dizaine de Km pour atteindre le camping en question….on plante la tente près du Danube, l’endroit est surtout fréquenté par les camping-cars et caravanes mais on s’installe entre deux camping cars. Les gens sont sympas et souriants…super! Il fait frais et humide très vite, dès que le soleil disparaît derrière les montagnes…. La nuit sera fraîche!
Belles photos de coucher de soleil sur le Danube…
Total de la journée : 70 km
Jeudi 14 septembre
Après une nuit agitée à cause de la pluie incessante et par intermittence en trombes, nous prenons notre temps ce matin; nous sommes les seuls campeurs; ce qui est très confortable; cet endroit est très calme, près d’un lac, et nous sommes à seulement 3 km du centre de Linz. Autre bonne nouvelle, Daniel, le warmshowers que j’ai contacté hier est d’accord pour nous héberger cette nuit. Nous prenons donc notre temps pour ranger nos affaires en attendant que la tente sèche au soleil. Puis nous nous rendons au rendez-vous fixé par Daniel pour qu’il nous remette les clés de son appartement et que l’on puisse y déposer nos affaires ce midi. Comme cela nous pourrons visiter plus librement la ville sans nos vélos chargés ce qui n’est pas aisé!
On en profite aussi pour pique-niquer au bord du lac, au soleil, avec quelques canards peu farouches qui guettent chaque miette qui tombe parterre…
Nous traversons une partie de la ville pour nous rendre chez Daniel, son appartement est situé tout près du centre entre deux grands ponts sur le Danube, deux ouvrages d’art, très modernes… superbes!
Linz est surtout une ville industrielle et à la pointe dans le secteur de la technologie du numérique et de l’informatique. Des noms illustres comme Anton Bruchner, Jean Keller et Wolfgang Amadéus Mozart ont laissé leurs marques dans cette ville. Nous sommes passés par hasard devant la pâtisserie Jinbrak, qui fabrique la fameuse « LinzerTorte » depuis 1929 et ce serait, dit-on, dans cette maison la recette originale. En tout cas, fameuse !!!
Ce soir, nous avons passé la soirée avec Daniel, notre hôte warmshower: confection d’un repas typiquement autrichien, une salade composée de mâche, de tomates, poivrons, oignons, raisins, et des gros haricots, mais le secret de cette salade est dans l’huile de courge, une huile très foncée, un peu verdâtre, et au goût très prononcé, qui fait le charme de cette salade, servie avec des œufs durs…. Délicieux! Et puis en dessert, le Kaiserschmarrn, qui était dit-on le dessert favori du Kaiser. C’est une épaisse crêpe, un peu grillée, et déchiquettée, que l’on sert avec de la compote de pommes, et du sucre glace. Un délice! Nous sortons de table bien repus!! Nous nous amusons à apprendre quelques mots français à Daniel, le mot « repus » en fait partie, et aussi « bonne soirée ».
Merci à Daniel pour cette « bonne soirée », aussi bien par la qualité des plats que par les échanges, car nous avons parlé de la méditation, que pratique Daniel (la méditation selon Jon Kabat Zin) , Vipassana, (que nous pratiquons) et aussi de nos voyages….
Demain, nous allons reprendre la route vers Passau, situé à une centaine de km de Linz, et que nous ferons en deux jours. Daniel nous a donné l’idée d’aller à Salzbourg de Passau en train AR. En effet, Salzbourg mérite une visite mais n’est pas sur notre itinéraire. Et nous n’avons pas envie de nous rallonger en temps. Alors, aller passer une journée dans cette belle ville sans nos vélos est une excellente idée. Merci Daniel!!
Après une nuit agitée à cause de la pluie incessante et par intermittence en trombes, nous prenons notre temps ce matin; nous sommes les seuls campeurs; ce qui est très confortable; cet endroit est très calme, près d’un lac, et nous sommes à seulement 3 km du centre de Linz. Autre bonne nouvelle, Daniel, le warmshowers que j’ai contacté hier est d’accord pour nous héberger cette nuit. Nous prenons donc notre temps pour ranger nos affaires en attendant que la tente sèche au soleil. Puis nous nous rendons au rendez-vous fixé par Daniel pour qu’il nous remette les clés de son appartement et que l’on puisse y déposer nos affaires ce midi. Comme cela nous pourrons visiter plus librement la ville sans nos vélos chargés ce qui n’est pas aisé!
On en profite aussi pour pique-niquer au bord du lac, au soleil, avec quelques canards peu farouches qui guettent chaque miette qui tombe parterre…
Nous traversons une partie de la ville pour nous rendre chez Daniel, son appartement est situé tout près du centre entre deux grands ponts sur le Danube, deux ouvrages d’art, très modernes… superbes!
Linz est surtout une ville industrielle et à la pointe dans le secteur de la technologie du numérique et de l’informatique. Des noms illustres comme Anton Bruchner, Jean Keller et Wolfgang Amadéus Mozart ont laissé leurs marques dans cette ville. Nous sommes passés par hasard devant la pâtisserie Jinbrak, qui fabrique la fameuse « LinzerTorte » depuis 1929 et ce serait, dit-on, dans cette maison la recette originale. En tout cas, fameuse !!!
Ce soir, nous avons passé la soirée avec Daniel, notre hôte warmshower: confection d’un repas typiquement autrichien, une salade composée de mâche, de tomates, poivrons, oignons, raisins, et des gros haricots, mais le secret de cette salade est dans l’huile de courge, une huile très foncée, un peu verdâtre, et au goût très prononcé, qui fait le charme de cette salade, servie avec des œufs durs…. Délicieux! Et puis en dessert, le Kaiserschmarrn, qui était dit-on le dessert favori du Kaiser. C’est une épaisse crêpe, un peu grillée, et déchiquettée, que l’on sert avec de la compote de pommes, et du sucre glace. Un délice! Nous sortons de table bien repus!! Nous nous amusons à apprendre quelques mots français à Daniel, le mot « repus » en fait partie, et aussi « bonne soirée ».
Merci à Daniel pour cette « bonne soirée », aussi bien par la qualité des plats que par les échanges, car nous avons parlé de la méditation, que pratique Daniel (la méditation selon Jon Kabat Zin) , Vipassana, (que nous pratiquons) et aussi de nos voyages….
Demain, nous allons reprendre la route vers Passau, situé à une centaine de km de Linz, et que nous ferons en deux jours. Daniel nous a donné l’idée d’aller à Salzbourg de Passau en train AR. En effet, Salzbourg mérite une visite mais n’est pas sur notre itinéraire. Et nous n’avons pas envie de nous rallonger en temps. Alors, aller passer une journée dans cette belle ville sans nos vélos est une excellente idée. Merci Daniel!!
Mercredi 13 septembre
Nous décidons ce matin de prendre notre petit déjeuner devant le Danube, sur les tables mises à disposition du camping. Nous demandons quand même l’autorisation à la gardienne qui accepte. Voilà donc un super moment, il fait beau, et nous avons tout loisir de regarder ce qui se passe sur le Danube. Une myriade de cyclistes attendent devant l’embarcadère de la navette qui relie les deux rives du fleuve et nous sommes impressionnés du nombre de vélos que le petit bateau peut contenir, en plus des passagers….. et chaque demi-heure, c’est le même manège…. On voit que l’activité touristique est importante ici, autour du Danube, avec les croisières »vélo - bateau ». Après la visite de la ville de Grein, jolie cité, nous prenons la route vers Linz, 56 km indiqués sur la pancarte…. Il fait un peu moins chaud qu’hier, et le vent est plus fort, un vent de face qui nous freine grandement. La pluie arrive vers 16h et nous sortons les capes pour la vingtaine de km restants/ nous arrivons dans un camping et sommes surpris d’être les seuls sur la partie réservée aux tentes…. C’est surprenant, d’être seuls, seuls dans les toilettes, à la douche, et notre tente toute seule sur le terrain…
Total de la journée: 67 km
Nous décidons ce matin de prendre notre petit déjeuner devant le Danube, sur les tables mises à disposition du camping. Nous demandons quand même l’autorisation à la gardienne qui accepte. Voilà donc un super moment, il fait beau, et nous avons tout loisir de regarder ce qui se passe sur le Danube. Une myriade de cyclistes attendent devant l’embarcadère de la navette qui relie les deux rives du fleuve et nous sommes impressionnés du nombre de vélos que le petit bateau peut contenir, en plus des passagers….. et chaque demi-heure, c’est le même manège…. On voit que l’activité touristique est importante ici, autour du Danube, avec les croisières »vélo - bateau ». Après la visite de la ville de Grein, jolie cité, nous prenons la route vers Linz, 56 km indiqués sur la pancarte…. Il fait un peu moins chaud qu’hier, et le vent est plus fort, un vent de face qui nous freine grandement. La pluie arrive vers 16h et nous sortons les capes pour la vingtaine de km restants/ nous arrivons dans un camping et sommes surpris d’être les seuls sur la partie réservée aux tentes…. C’est surprenant, d’être seuls, seuls dans les toilettes, à la douche, et notre tente toute seule sur le terrain…
Total de la journée: 67 km
Mardi 12 septembre
On se tape une petite discute avec un de nos voisins français, qui, avec sa copine, vont jusqu’à Budapest en vélo. Il nous conseille de prendre la rive gauche jusqu’à Linz. Ce que nous ferons, et en effet, après 6 ou7 km de route, nous trouvons une petite voie uniquement pour vélos, tout au bord du Danube. Le paysage ressemble un peu à la Suisse, on se croirait au bord d’un lac de montagne. Il fait beau, nous avons un petit vent de face, qui rafraîchit et nous traversons des endroits très ombragés par de grands sapins… au départ de Melk, nous avons visité la ville, avec son imposante abbaye qui surplombe le Danube. Petite cité agréable, belles maisons, et beaucoup de touristes. Un peu plus loin, au détour d’un virage, nous nous arrêtons au bord de l’eau, un petit port très accueillant, avec une terrasse ombragée. Nous entamons la conversation avec un couple de Suisses, qui font une croisière « Vélo+bateau »depuis Passau jusquà Vienne. Le principe de cette croisière est qu’ils ont la journée de libre pour se déplacer à vélo, et qu’ils retrouvent le soir le bateau pour le dîner et la chambre. Il faut compter environ 1000€ par personne pour une semaine.
Nous étions justement en pleine conversation quand on entend un grand bruit: le vélo de MH est par terre, et le propriétaire de la terrasse nous dit que nous n’avons pas le droit d’appuyer les vélos le long de sa rembarde…. Résultat, le beau rétroviseur est cassé! L’aubergiste aurait-il aidé le vélo à tomber? Allez savoir!!!
Du coup on quitte notre couple de Suisses sympathiques et nous poursuivons. MH se rend compte alors que le garde-boue avant frotte le pneu. On s’arrête, et en effet, lors de la chute, une pièce de fixation du garde-boue s’est cassée et donc, çà frotte contre le pneu. Je mets un morceau d’adhésif pour tenir, mais çà ne dure pas longtemps. Finalement, je bricole une fixation à l’aide de colliers en plastique auto-serrants, et çà tient!
Nous arrivons vers 17 h au camping de Grein, une jolie petite cité de caractère au bord du Danube. Beau camping en plus!
Total de la journée: 50 km
On se tape une petite discute avec un de nos voisins français, qui, avec sa copine, vont jusqu’à Budapest en vélo. Il nous conseille de prendre la rive gauche jusqu’à Linz. Ce que nous ferons, et en effet, après 6 ou7 km de route, nous trouvons une petite voie uniquement pour vélos, tout au bord du Danube. Le paysage ressemble un peu à la Suisse, on se croirait au bord d’un lac de montagne. Il fait beau, nous avons un petit vent de face, qui rafraîchit et nous traversons des endroits très ombragés par de grands sapins… au départ de Melk, nous avons visité la ville, avec son imposante abbaye qui surplombe le Danube. Petite cité agréable, belles maisons, et beaucoup de touristes. Un peu plus loin, au détour d’un virage, nous nous arrêtons au bord de l’eau, un petit port très accueillant, avec une terrasse ombragée. Nous entamons la conversation avec un couple de Suisses, qui font une croisière « Vélo+bateau »depuis Passau jusquà Vienne. Le principe de cette croisière est qu’ils ont la journée de libre pour se déplacer à vélo, et qu’ils retrouvent le soir le bateau pour le dîner et la chambre. Il faut compter environ 1000€ par personne pour une semaine.
Nous étions justement en pleine conversation quand on entend un grand bruit: le vélo de MH est par terre, et le propriétaire de la terrasse nous dit que nous n’avons pas le droit d’appuyer les vélos le long de sa rembarde…. Résultat, le beau rétroviseur est cassé! L’aubergiste aurait-il aidé le vélo à tomber? Allez savoir!!!
Du coup on quitte notre couple de Suisses sympathiques et nous poursuivons. MH se rend compte alors que le garde-boue avant frotte le pneu. On s’arrête, et en effet, lors de la chute, une pièce de fixation du garde-boue s’est cassée et donc, çà frotte contre le pneu. Je mets un morceau d’adhésif pour tenir, mais çà ne dure pas longtemps. Finalement, je bricole une fixation à l’aide de colliers en plastique auto-serrants, et çà tient!
Nous arrivons vers 17 h au camping de Grein, une jolie petite cité de caractère au bord du Danube. Beau camping en plus!
Total de la journée: 50 km
Lundi 11 septembre
Aujourd’hui, nous traversons une région viticole, le « Wachau », célèbre par ses vins blanc et rouge. La route change, nous roulons sur la rive gauche aujourd’hui, depuis Krems où nous avons changé de rive. Et le paysage est vraiment différent, la vigne, et des petits villages vraiment pittoresques, comme celui de Dürnstein, avec son abbaye, son église bleue, et les petites rues moyenâgeuses. Nous sommes étonnés de découvrir dans cette région autant d’abricotiers, et en effet, les abricots sont une richesse de ce terroir, confitures, boissons, sont présentes dans toutes les boutiques de spécialités. C’est une variété typique d’abricots, plus goûtés….. sur la route nous découvrons en effet des champs d’abricotiers et aussi des pommiers…. Nous dégustons un jus d’abricots maison, et vraiment nous ne sommes pas déçus…. Excellente boisson rafraîchissante….un mélange pour moitié de nectar d’abricots, et pour autre moitié d’une boisson gazeuse, dont je n’ai pas compris le nom en autrichien…. Mais à base de plantes, peut-être une limonade de sureaux….en tout cas, délicieux breuvage qui nous a désaltérés pendant cette halte, il fait tellement chaud aujourd’hui….nous reprenons, l’air est agréable et nous parvenons assez vite à Melk où nous nous installons dans le camping municipal juste à l’entrée de la ville.
Total de la journée: 38 km
Pour répondre à certaines questions, dont celle-ci:
« quand rentrerez-vous? », vous voyez que nous avons levé le pied, comme on dit en voiture!, tout cela pour deux facteurs, la chaleur, et l’intérêt des petits villages et villes que nous traversons depuis quelques jours. Alors, nous prenons plus le temps, et vous savez, quand Marie Hélène prend des photos, on sait quand cela commence, mais pas quand çà finit…. Alors patience…..
Aujourd’hui, nous traversons une région viticole, le « Wachau », célèbre par ses vins blanc et rouge. La route change, nous roulons sur la rive gauche aujourd’hui, depuis Krems où nous avons changé de rive. Et le paysage est vraiment différent, la vigne, et des petits villages vraiment pittoresques, comme celui de Dürnstein, avec son abbaye, son église bleue, et les petites rues moyenâgeuses. Nous sommes étonnés de découvrir dans cette région autant d’abricotiers, et en effet, les abricots sont une richesse de ce terroir, confitures, boissons, sont présentes dans toutes les boutiques de spécialités. C’est une variété typique d’abricots, plus goûtés….. sur la route nous découvrons en effet des champs d’abricotiers et aussi des pommiers…. Nous dégustons un jus d’abricots maison, et vraiment nous ne sommes pas déçus…. Excellente boisson rafraîchissante….un mélange pour moitié de nectar d’abricots, et pour autre moitié d’une boisson gazeuse, dont je n’ai pas compris le nom en autrichien…. Mais à base de plantes, peut-être une limonade de sureaux….en tout cas, délicieux breuvage qui nous a désaltérés pendant cette halte, il fait tellement chaud aujourd’hui….nous reprenons, l’air est agréable et nous parvenons assez vite à Melk où nous nous installons dans le camping municipal juste à l’entrée de la ville.
Total de la journée: 38 km
Pour répondre à certaines questions, dont celle-ci:
« quand rentrerez-vous? », vous voyez que nous avons levé le pied, comme on dit en voiture!, tout cela pour deux facteurs, la chaleur, et l’intérêt des petits villages et villes que nous traversons depuis quelques jours. Alors, nous prenons plus le temps, et vous savez, quand Marie Hélène prend des photos, on sait quand cela commence, mais pas quand çà finit…. Alors patience…..
Cette ancienne prison est devenu le musée de Egon SCHIELE qui retrace les débuts de l ‘ artiste et ses œuvres de jeunesse et surtout ses relations avec sa ville natale et la basseAutriche ainsi que sa passion pour les trains……
Samedi 9 septembre
Ce matin, nous avons beaucoup à faire: ranger l’appartement, descendre nos sacoches et préparer les vélos. Hier nous avons acheté un rétroviseur pour le vélo de Marie Hélène. Ce matin, je l’ai monté sur le vélo. La classe, un rétro grand format, et made in germany, donc du solide….
Heike et Fred viennent nous retrouver à 11h et nous allons prendre un café avec eux. Encore un moment sympathique de partage et d’échanges. Nous nous quittons vers midi et prenons la route vers le Danube.la sortie de Vienne est agréable, rouler à vélo dans cette ville est bien sympathique car les pistes cyclables sont très bien matérialisées, et les automobilistes respectent les cyclistes!
On s’arrête pour faire une pause déjeuner, mais assez tard dans l’après-midi.
Et puis on finit la journée au camping de la petite ville de Tulln, où se situe un musée , le musée d’Egon Schielde, s’il vous plaît…. Et Marie Hélène est ravie de pouvoir le visiter demain…
On se couche tôt, un peu déçu car j’avais envoyer une demande à un warmshower et je n’avais pas vu la réponse sur mon téléphone, or il était d’accord pour nous accueillir !!!! Et nous sommes dans le camping, tente montée quand je me rends compte du message….
Je serai plus vigilant dorénavant ….
Total de la journée: 46 km
Ce matin, nous avons beaucoup à faire: ranger l’appartement, descendre nos sacoches et préparer les vélos. Hier nous avons acheté un rétroviseur pour le vélo de Marie Hélène. Ce matin, je l’ai monté sur le vélo. La classe, un rétro grand format, et made in germany, donc du solide….
Heike et Fred viennent nous retrouver à 11h et nous allons prendre un café avec eux. Encore un moment sympathique de partage et d’échanges. Nous nous quittons vers midi et prenons la route vers le Danube.la sortie de Vienne est agréable, rouler à vélo dans cette ville est bien sympathique car les pistes cyclables sont très bien matérialisées, et les automobilistes respectent les cyclistes!
On s’arrête pour faire une pause déjeuner, mais assez tard dans l’après-midi.
Et puis on finit la journée au camping de la petite ville de Tulln, où se situe un musée , le musée d’Egon Schielde, s’il vous plaît…. Et Marie Hélène est ravie de pouvoir le visiter demain…
On se couche tôt, un peu déçu car j’avais envoyer une demande à un warmshower et je n’avais pas vu la réponse sur mon téléphone, or il était d’accord pour nous accueillir !!!! Et nous sommes dans le camping, tente montée quand je me rends compte du message….
Je serai plus vigilant dorénavant ….
Total de la journée: 46 km
Du mardi 5 au vendredi 8 septembre : Vienne
Mardi matin, je suis sans voix… aucune énergie…le moindre mouvement me fatigue…. Je reste couché une bonne partie de la journée. Vers 16 h, on se décide à sortir un peu, mais je ne suis guère vaillant…. Je me traine dans la ville… dur, dur!
Nous arrivons au marché « nachtmarckt » situé à 1,5 km de l’appartement : c’est une sorte de souk, des marchands de fruits secs, de fringues, d’attrapes-touristes, de pâtisseries orientales, bref, tout ce que l’on trouve dans un souk…. Et des restaurants….
On se dirige surtout vers un grand magasin pour acheter un chargeur de batterie pour l’appareil photo de MH. On en trouve un, universel, qui fera l’affaire….
Passage dans plusieurs grandes rues, commerçantes, aux grandes enseignes multinationales….
Vienne ressemble beaucoup à Paris, avec ses grandes artères, ses immeubles anciens, ses rues pavées… Mais ce n’est pas Paris, on voit des statues de Frantz Josef 1er, un peu partout, empereur d’Autriche et roi apostolique de Hongrie , qui a régné sur l’Autriche et la Hongrie de décembre 1848 à novembre 1916.
Dans la soirée, on a une petite faim et on s’arrête dans une petite cahute qui vend des falafels et on commande deux assiettes, bien garnies de riz, de salade, de choux, tomates …. Et de falafels…. Mais tout cela donne soif et une envie de goûter un verre de vin autrichien survient, juste devant le grand café de l’opéra! Vous comprendrez que l’opéra de Vienne est un des plus illustre d’Europe, alors, le café qui lui fait face, vous pensez bien que c’est chic…. Mais, nous nous installons à la terrasse, et un garçon en livrée vient prendre commande… il tique un peu en voyant nos deux gamelles en cartons remplies du mélange (voir plus haut), mais accepte toutefois lorsque nous commandons deux verres de vin rouge de la région. Nous lui disons que nous sommes français, et il nous vante illico le vin d’Autriche…Étrange scène de deux voyageurs mangeant dans leur gamelle en carton devant deux verres de vin à la terrasse d’un prestigieux café devant l’opéra de Vienne….
Vienne est vraiment intense tant elle compte de monuments, d’églises, de théâtres, de musées, et de belles maisons, de sculptures, un vrai musée à ciel ouvert, d’une part, et d’autre part, c’est une grande capitale européenne, avec sa circulation automobile, la vitesse, le bruit, la pollution, ses grandes enseignes commerciales, multinationales, la foule dans certaines artères….. bref la ville quoi!
Nous sommes ébahis par le faste des monuments, du château impérial, des églises, avec leurs toitures de cuivre vert, ou de tuiles émaillées….. l’art est présent à chaque coin de rue… nous marchons beaucoup dans les différents quartiers….
Mardi matin, je suis sans voix… aucune énergie…le moindre mouvement me fatigue…. Je reste couché une bonne partie de la journée. Vers 16 h, on se décide à sortir un peu, mais je ne suis guère vaillant…. Je me traine dans la ville… dur, dur!
Nous arrivons au marché « nachtmarckt » situé à 1,5 km de l’appartement : c’est une sorte de souk, des marchands de fruits secs, de fringues, d’attrapes-touristes, de pâtisseries orientales, bref, tout ce que l’on trouve dans un souk…. Et des restaurants….
On se dirige surtout vers un grand magasin pour acheter un chargeur de batterie pour l’appareil photo de MH. On en trouve un, universel, qui fera l’affaire….
Passage dans plusieurs grandes rues, commerçantes, aux grandes enseignes multinationales….
Vienne ressemble beaucoup à Paris, avec ses grandes artères, ses immeubles anciens, ses rues pavées… Mais ce n’est pas Paris, on voit des statues de Frantz Josef 1er, un peu partout, empereur d’Autriche et roi apostolique de Hongrie , qui a régné sur l’Autriche et la Hongrie de décembre 1848 à novembre 1916.
Dans la soirée, on a une petite faim et on s’arrête dans une petite cahute qui vend des falafels et on commande deux assiettes, bien garnies de riz, de salade, de choux, tomates …. Et de falafels…. Mais tout cela donne soif et une envie de goûter un verre de vin autrichien survient, juste devant le grand café de l’opéra! Vous comprendrez que l’opéra de Vienne est un des plus illustre d’Europe, alors, le café qui lui fait face, vous pensez bien que c’est chic…. Mais, nous nous installons à la terrasse, et un garçon en livrée vient prendre commande… il tique un peu en voyant nos deux gamelles en cartons remplies du mélange (voir plus haut), mais accepte toutefois lorsque nous commandons deux verres de vin rouge de la région. Nous lui disons que nous sommes français, et il nous vante illico le vin d’Autriche…Étrange scène de deux voyageurs mangeant dans leur gamelle en carton devant deux verres de vin à la terrasse d’un prestigieux café devant l’opéra de Vienne….
Vienne est vraiment intense tant elle compte de monuments, d’églises, de théâtres, de musées, et de belles maisons, de sculptures, un vrai musée à ciel ouvert, d’une part, et d’autre part, c’est une grande capitale européenne, avec sa circulation automobile, la vitesse, le bruit, la pollution, ses grandes enseignes commerciales, multinationales, la foule dans certaines artères….. bref la ville quoi!
Nous sommes ébahis par le faste des monuments, du château impérial, des églises, avec leurs toitures de cuivre vert, ou de tuiles émaillées….. l’art est présent à chaque coin de rue… nous marchons beaucoup dans les différents quartiers….
Samedi 2, Dimanche 3, Lundi 4 septembre
Nous sommes réveillés à 4 h par Maurice, le coq de Frantz, et il remet çà à intervalles irréguliers….. Brave Maurice!!!! Si bien que nous nous levons à 6h15, il y a beaucoup d’humidité, le double toit de la tente est trempé! Nous entendons déjà Frantz se mettre au travail, il lave les bassines et bidons qui vont lui servir pour la fabrication de son vin. Il nous sert un café dans le jardin, avec un morceau de gâteau fait par sa maman, Alexandra, qui vient se présenter et nous dire bonjour du haut de son perron. Charmante dame de 80 ans, qui semble heureuse de nous avoir hébergés. Le courant passe tout de suite entre elle et nous. Je demande à Frantz s’il serait possible de laisser nos affaires dans son jardin la journée, pour pouvoir visiter Bratislava sans nos vélos. Et là, je ne comprends pas la réponse, je ne sais ce qui se passe, en tout cas, je comprends qu’il n’est pas opposé, qu’il doit demander à sa mère….qui arbore un large sourire, Frantz me fait une petite tape amicale sur l’épaule….je prends cela pour un consentement…..et nous nous préparons donc à partir à Bratislava….. Pendant ce temps, ses amis arrivent pour la journée de vendange, présentations rapides, puis, tout bascule quand Frantz me dit: « il faut plier toutes vos affaires et partir! »
Manifestement, nous ne nous sommes pas compris…. Nous rangeons notre paquetas et nous les quittons. Alexandra nous donne 4 petites pommes pour la route…
Le seul camping se trouve à une vingtaine de km d’ici, et nous décidons de nous y rendre. Il est encore tôt et le chemin est agréable le long du Danube, que nous quittons au 1er pont dans Bratislava. On entre dans le centre ancien, à travers les petites rues pavées, et à cette heure, il n’y a pas trop de touristes…. Cette ville nous plaît tout de suite, par sa taille, d’abord, et son côté concentré. Beaucoup de petites places, avec des bistros et terrasses déjà occupées par des gens qui prennent leur café. Mais Bratislava est comme beaucoup de grandes villes européennes, en pleine transformation et des bâtiments de l’ancienne période soviétique sont démolis pour faire de la place à des immeubles modernes, que l’on retrouve aussi bien dans Marrakech, Berlin, ou Vienne, avec ses rues remplies de magasins identiques au quatre coins du monde…. Heureusement, il reste quelques endroits typiques, que l’on affectionne particulièrement. Mais la ville, avec ses bruits, sa vitesse, ses pollutions, nous fait fuir… de plus en plus….
Vivement que l’on retrouve les chemins, les arbres, les petits villages avec ses habitants authentiques, simples, et accueillants. C’est cela qui nous plait. Et toutes ces belles rencontres que nous avons faites jusqu’à présent sur ce chemin en attestent.
Bref, nous voilà arrivés au camping de Zlaté Preski, pour deux nuits, un énorme site surtout occupé par des camping-cars. Nous avons à peine fini de monter la tente, que 13 énormes camping-cars français envahissent les lieux: ils sont 26 personnes et font un tour en Europe centrale. Présentation de notre périple, conversation, échanges, et nous partons pour visiter Bratislava-city . Un tramway nous conduit en une vingtaine de minutes au centre ville. Vraiment, cette ville a quelque chose de sympathique, ses rues, une ambiance, les gens sont beaux, les femmes surtout ! Tous ces mélanges de cultures qui ont eu lieu ici, pendant les diverses guerres, invasions, occupations, ottomane, austro-hongroise, soviétique, tout cela a bien évidemment laissé des traces…
Deux journées de visite de cette ville…
Nous faisons la connaissance d’un couple de Rennais sympathiques, Yvonnick et Brigitte, au camping, avec qui nous échangeons, photos, adresses….
Autre rencontre surprenante, celle d’un jeune indien, qui rejoint Londres depuis le Kérala, 30000km, en deux ans, çà fait déjà un an qu’il roule. Il va remonter depuis Vienne vers la République tchèque par l’EV7, Prague, Berlin, Pays Bas, Belgique…. Et de Calais rejoindre Londres.
Lundi matin, nous partons pour Vienne, située seulement à 70 km d’ici.
Anecdote du matin: Marie Hélène s’est fait voler le chargeur de batterie de son appareil photo pendant la nuit. Rapport de police…..
La route n’est guerre intéressante, nous sommes sur l’Eurovélo 6, véloroute toute droite, d’un bon revêtement, bien lisse, mais d’une monotonie lassante…
Nous rejoignons Vienne où par l’intermédiaire de Mona, une amie d’Etoile, son réseau d’amis s’est mobilisé pour nous héberger en plein centre de la ville, dans un très bel appartement. Merci à tous, Mona, Helke, Frédéric, et Jakob….. Merci!
Depuis deux jours, j’ai perdu l’usage de ma voix, sans doute un refroidissement, la fatigue accumulée durant ces deux nuits où nous avons mal dormi, le camping étant situé près d’une route bruyante et aussi d’une ligne de chemin de fer….
Nous comptons rester ici quelques jours, pour se reposer et visiter Vienne.
Nous sommes réveillés à 4 h par Maurice, le coq de Frantz, et il remet çà à intervalles irréguliers….. Brave Maurice!!!! Si bien que nous nous levons à 6h15, il y a beaucoup d’humidité, le double toit de la tente est trempé! Nous entendons déjà Frantz se mettre au travail, il lave les bassines et bidons qui vont lui servir pour la fabrication de son vin. Il nous sert un café dans le jardin, avec un morceau de gâteau fait par sa maman, Alexandra, qui vient se présenter et nous dire bonjour du haut de son perron. Charmante dame de 80 ans, qui semble heureuse de nous avoir hébergés. Le courant passe tout de suite entre elle et nous. Je demande à Frantz s’il serait possible de laisser nos affaires dans son jardin la journée, pour pouvoir visiter Bratislava sans nos vélos. Et là, je ne comprends pas la réponse, je ne sais ce qui se passe, en tout cas, je comprends qu’il n’est pas opposé, qu’il doit demander à sa mère….qui arbore un large sourire, Frantz me fait une petite tape amicale sur l’épaule….je prends cela pour un consentement…..et nous nous préparons donc à partir à Bratislava….. Pendant ce temps, ses amis arrivent pour la journée de vendange, présentations rapides, puis, tout bascule quand Frantz me dit: « il faut plier toutes vos affaires et partir! »
Manifestement, nous ne nous sommes pas compris…. Nous rangeons notre paquetas et nous les quittons. Alexandra nous donne 4 petites pommes pour la route…
Le seul camping se trouve à une vingtaine de km d’ici, et nous décidons de nous y rendre. Il est encore tôt et le chemin est agréable le long du Danube, que nous quittons au 1er pont dans Bratislava. On entre dans le centre ancien, à travers les petites rues pavées, et à cette heure, il n’y a pas trop de touristes…. Cette ville nous plaît tout de suite, par sa taille, d’abord, et son côté concentré. Beaucoup de petites places, avec des bistros et terrasses déjà occupées par des gens qui prennent leur café. Mais Bratislava est comme beaucoup de grandes villes européennes, en pleine transformation et des bâtiments de l’ancienne période soviétique sont démolis pour faire de la place à des immeubles modernes, que l’on retrouve aussi bien dans Marrakech, Berlin, ou Vienne, avec ses rues remplies de magasins identiques au quatre coins du monde…. Heureusement, il reste quelques endroits typiques, que l’on affectionne particulièrement. Mais la ville, avec ses bruits, sa vitesse, ses pollutions, nous fait fuir… de plus en plus….
Vivement que l’on retrouve les chemins, les arbres, les petits villages avec ses habitants authentiques, simples, et accueillants. C’est cela qui nous plait. Et toutes ces belles rencontres que nous avons faites jusqu’à présent sur ce chemin en attestent.
Bref, nous voilà arrivés au camping de Zlaté Preski, pour deux nuits, un énorme site surtout occupé par des camping-cars. Nous avons à peine fini de monter la tente, que 13 énormes camping-cars français envahissent les lieux: ils sont 26 personnes et font un tour en Europe centrale. Présentation de notre périple, conversation, échanges, et nous partons pour visiter Bratislava-city . Un tramway nous conduit en une vingtaine de minutes au centre ville. Vraiment, cette ville a quelque chose de sympathique, ses rues, une ambiance, les gens sont beaux, les femmes surtout ! Tous ces mélanges de cultures qui ont eu lieu ici, pendant les diverses guerres, invasions, occupations, ottomane, austro-hongroise, soviétique, tout cela a bien évidemment laissé des traces…
Deux journées de visite de cette ville…
Nous faisons la connaissance d’un couple de Rennais sympathiques, Yvonnick et Brigitte, au camping, avec qui nous échangeons, photos, adresses….
Autre rencontre surprenante, celle d’un jeune indien, qui rejoint Londres depuis le Kérala, 30000km, en deux ans, çà fait déjà un an qu’il roule. Il va remonter depuis Vienne vers la République tchèque par l’EV7, Prague, Berlin, Pays Bas, Belgique…. Et de Calais rejoindre Londres.
Lundi matin, nous partons pour Vienne, située seulement à 70 km d’ici.
Anecdote du matin: Marie Hélène s’est fait voler le chargeur de batterie de son appareil photo pendant la nuit. Rapport de police…..
La route n’est guerre intéressante, nous sommes sur l’Eurovélo 6, véloroute toute droite, d’un bon revêtement, bien lisse, mais d’une monotonie lassante…
Nous rejoignons Vienne où par l’intermédiaire de Mona, une amie d’Etoile, son réseau d’amis s’est mobilisé pour nous héberger en plein centre de la ville, dans un très bel appartement. Merci à tous, Mona, Helke, Frédéric, et Jakob….. Merci!
Depuis deux jours, j’ai perdu l’usage de ma voix, sans doute un refroidissement, la fatigue accumulée durant ces deux nuits où nous avons mal dormi, le camping étant situé près d’une route bruyante et aussi d’une ligne de chemin de fer….
Nous comptons rester ici quelques jours, pour se reposer et visiter Vienne.
Mais dans ce Louka là,il y avait La Chapelle tout de bleu et sur notre chemin, le bleu a continué pour nous consoler du Louka loupé car dans tous les cas, l on voit la vie en bleu……
Les aventures continuent…Bonjour les amis, je vais vous conter une petite histoire, pour commencer, cliquez sur le lien suivanthttps://dailygeekshow.com/femme-90-ans-peint-mais
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Mais, il y a en Moravie, 2 villages qui portent ce nom, et mal aiguillés, nous nous sommes retrouvés…… à Louka, mais pas le village tant convoité aux maisons bleues😅🤔🚴♀️🚴♀️mais tout près de la Slovaquie!
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Vendredi 1 septembre
Après une bonne nuit réparatrice chez Anna, et un excellent petit déjeuner préparé avec œufs de ses poules, tomates et poivrons du jardin, un assortiment de fromage et charcuterie, nous sommes fin prêts pour prendre la route pour Bratislava. Nous choisissons de prendre le chemin à travers la forêt comme nous l’a recommandé Frédéric, le fils d’Anna. Sur les premiers kilomètres, tout va bien, route agréable le long du lac, puis le chemin devient sablonneux puis carrément sableux, au point que nous ne pouvons pédaler car on s’enfonce dans le sable…. On descend donc de vélo et on pousse…. Pendant 9 km…. De manière intermittente certes, mais fatigante . On est content d’arriver à la route goudronnée et de rouler sur du dur!!
Nous roulons ensuite jusqu’à Malacky avec voitures et camions, mais aujourd’hui, c’est la journée de la République, l’anniversaire de la séparation de la Tchécoslovaquie en deux républiques démocratiques et indépendantes. Donc c’est un jour férié, et bien sur il y a moins de camions sur les routes… Je dois vous dire aussi que, contrairement à la République tchèque, la République Slovaque fait partie de la zone euro, donc ici, on paye en euros… et nous avons utilisé tous les euros que nous avions…. nous devons donc absolument retirer de l’argent… à Studienta, petit village à mi-chemin, on cherche une banque, mais il n’y en a pas. Nous rencontrons un couple de cyclistes avec qui on engage la conversation, Anna et François, qui nous accompagnent un bout de chemin. Ils sont très intéressés par notre voyage et le projet « 6000€ pour Haïti ». Nous poursuivons notre route et arrivons finalement à Malacky, grande ville où nous trouvons une banque avec des euros! Et un super restaurant ouvert en ce jour férié! Nous étions en train de garer nos bicyclettes quand on entend « eh, salut les bretons! », et devant nous un cycliste chargé de sacoches vertes : Franck, Lillois, a fait un break, et est parti de Roscoff pour un grand voyage en Europe depuis 6 mois maintenant. Il vient de quitter Bratislava aujourd’hui pour un petit tour dans les Carpates… et devrait se diriger comme nous vers Vienne lundi matin; cela nous fait plaisir d’échanger, sur nos voyages respectifs, nos aventures, et nos ressentis… super moment de partage. Et nous nous quittons non sans oublier d’échanger nos coordonnées. Après le bon repas, on reprend la route, cette fois, c’est une véloroute, la « 024 », et le balisage est très clair. C’est un « C » rouge sur fond blanc, peint sur les arbres, poteaux, murs, enfin tout support qui se présente. Aux intersections importantes, un mat avec plusieurs pancartes indiquant les différentes directions. Une fois que l’on a compris le principe, c’est facile!
La route est très agréable, peu de dénivelé, et on arrive au confluent du Danube et de la rivière Morave, où l’on rejoint l’EV13. On parle du Danube bleu, mais c’est un Danube couleur terre que nous découvrons…..
Bref, il se fait tard et nous n’avons pas trouvé d’hébergement, pas de camping proche et les quelques pensions que nous avons rencontrées sont toutes complètes. Nous décidons de camper le long du fleuve, il y a des prairies et le bivouac est autorisé. Avant de planter la tente, on avise une auberge où nous nous arrêtons pour manger une soupe. On demande au patron s’il veut bien qu’on lui laisse nos batteries de vélos pour les recharger la nuit, et il est d’accord, cependant, nous devrons les reprendre à 6h30 demain matin. Super!, c’est alors qu’un homme, qui consommait à une table proche de nos vélos et qui a entendu notre conversation,s’approche de nous et nous dit que si nous voulons, nous pouvons planter notre tente dans son jardin, il habite à une centaine de mètres de l’auberge, mais il faudra partir au plus tard à 7h. OK, on le suit et on arrive dans la maison oùil vit avec sa mère, âgée de 80 ans; il nous fait une visite du jardin, il a une connaissance étonnante des plantes et de leur propriétés. Professeur de langues il possède une bibliothèque impressionnante, d’ ouvrages d’auteurs français, tels que Balzac, Zola, Mérimée, St Exupéry…il est intarissable de savoirs…. Nous montons la tente, à la lumière des téléphones portables et pendant qu’un grand feu crépite et embaume l’air des parfums des herbes brûlées qu’il a choisies pour éloigner moustiques et autres insectes nous dit-il…. Nous avons même en cadeau de bienvenue une grappe d’un raisin délicieux cueillie dans sa vigne… d’ailleurs, demain, il doit vendanger et presser le raisin avec plusieurs de ses amis …
Total de la journée: 72km
Après une bonne nuit réparatrice chez Anna, et un excellent petit déjeuner préparé avec œufs de ses poules, tomates et poivrons du jardin, un assortiment de fromage et charcuterie, nous sommes fin prêts pour prendre la route pour Bratislava. Nous choisissons de prendre le chemin à travers la forêt comme nous l’a recommandé Frédéric, le fils d’Anna. Sur les premiers kilomètres, tout va bien, route agréable le long du lac, puis le chemin devient sablonneux puis carrément sableux, au point que nous ne pouvons pédaler car on s’enfonce dans le sable…. On descend donc de vélo et on pousse…. Pendant 9 km…. De manière intermittente certes, mais fatigante . On est content d’arriver à la route goudronnée et de rouler sur du dur!!
Nous roulons ensuite jusqu’à Malacky avec voitures et camions, mais aujourd’hui, c’est la journée de la République, l’anniversaire de la séparation de la Tchécoslovaquie en deux républiques démocratiques et indépendantes. Donc c’est un jour férié, et bien sur il y a moins de camions sur les routes… Je dois vous dire aussi que, contrairement à la République tchèque, la République Slovaque fait partie de la zone euro, donc ici, on paye en euros… et nous avons utilisé tous les euros que nous avions…. nous devons donc absolument retirer de l’argent… à Studienta, petit village à mi-chemin, on cherche une banque, mais il n’y en a pas. Nous rencontrons un couple de cyclistes avec qui on engage la conversation, Anna et François, qui nous accompagnent un bout de chemin. Ils sont très intéressés par notre voyage et le projet « 6000€ pour Haïti ». Nous poursuivons notre route et arrivons finalement à Malacky, grande ville où nous trouvons une banque avec des euros! Et un super restaurant ouvert en ce jour férié! Nous étions en train de garer nos bicyclettes quand on entend « eh, salut les bretons! », et devant nous un cycliste chargé de sacoches vertes : Franck, Lillois, a fait un break, et est parti de Roscoff pour un grand voyage en Europe depuis 6 mois maintenant. Il vient de quitter Bratislava aujourd’hui pour un petit tour dans les Carpates… et devrait se diriger comme nous vers Vienne lundi matin; cela nous fait plaisir d’échanger, sur nos voyages respectifs, nos aventures, et nos ressentis… super moment de partage. Et nous nous quittons non sans oublier d’échanger nos coordonnées. Après le bon repas, on reprend la route, cette fois, c’est une véloroute, la « 024 », et le balisage est très clair. C’est un « C » rouge sur fond blanc, peint sur les arbres, poteaux, murs, enfin tout support qui se présente. Aux intersections importantes, un mat avec plusieurs pancartes indiquant les différentes directions. Une fois que l’on a compris le principe, c’est facile!
La route est très agréable, peu de dénivelé, et on arrive au confluent du Danube et de la rivière Morave, où l’on rejoint l’EV13. On parle du Danube bleu, mais c’est un Danube couleur terre que nous découvrons…..
Bref, il se fait tard et nous n’avons pas trouvé d’hébergement, pas de camping proche et les quelques pensions que nous avons rencontrées sont toutes complètes. Nous décidons de camper le long du fleuve, il y a des prairies et le bivouac est autorisé. Avant de planter la tente, on avise une auberge où nous nous arrêtons pour manger une soupe. On demande au patron s’il veut bien qu’on lui laisse nos batteries de vélos pour les recharger la nuit, et il est d’accord, cependant, nous devrons les reprendre à 6h30 demain matin. Super!, c’est alors qu’un homme, qui consommait à une table proche de nos vélos et qui a entendu notre conversation,s’approche de nous et nous dit que si nous voulons, nous pouvons planter notre tente dans son jardin, il habite à une centaine de mètres de l’auberge, mais il faudra partir au plus tard à 7h. OK, on le suit et on arrive dans la maison oùil vit avec sa mère, âgée de 80 ans; il nous fait une visite du jardin, il a une connaissance étonnante des plantes et de leur propriétés. Professeur de langues il possède une bibliothèque impressionnante, d’ ouvrages d’auteurs français, tels que Balzac, Zola, Mérimée, St Exupéry…il est intarissable de savoirs…. Nous montons la tente, à la lumière des téléphones portables et pendant qu’un grand feu crépite et embaume l’air des parfums des herbes brûlées qu’il a choisies pour éloigner moustiques et autres insectes nous dit-il…. Nous avons même en cadeau de bienvenue une grappe d’un raisin délicieux cueillie dans sa vigne… d’ailleurs, demain, il doit vendanger et presser le raisin avec plusieurs de ses amis …
Total de la journée: 72km
Jeudi 31 août
Il fait très beau ce matin, on est réveillés par le soleil…. Çà fait du bien!!!! On a super bien dormi, on était aussi super fatigués de cette éprouvante journée de la veille.
On prépare les vélos rapidement et on quitte l’hôtel pour nous poser quelques dizaines de mètres plus loin, à la terrasse d’un petit restaurant, au soleil!
Ce restaurant sert des repas que les gens emportent dans des « lunch-box » comme en Inde… on choisit de manger une soupe! On en profite pour décider de l’itinéraire à suivre et le choix se porte sur Bratislava, qui n’est qu’à une centaine de kilomètres de Hodonin. Avant de prendre la route une petite visite de la ville s’impose, et nous entrons dans un musée…. La galerie vytvarného umeni; Magnifique construction du début du XXè par l’architecte hongrois Antonin Blazek; elle rassemble des œuvres contemporaines et traditionnelles, avec des peintures murales magnifiques (voir photos). Nous parlons de notre voyage aux personnes du musée qui sont ébahies, comme chaque fois que nous en parlons… le flyer nous ouvre toujours des portes….et cette fois, ce sont les portes du jardin du musée qui nous sont ouvertes pour y déposer nos bicyclettes en toute sécurité pendant la visite. À chaque fois, ce sont des manifestations de bienveillance à notre départ, qui nous sont envoyées, avec le cœur ! Les gens sont touchés par ce que nous faisons, ils nous l’expriment, et cela nous touche également.
Nous continuons la visite de la ville et je repère l’office du tourisme où je rentre pour demander s’ils ont une carte de la région. Je rencontre Pavel et sa femme, Blanca, qui descend de Français venus Moravie après les conquêtes napoléoniennes et Pavel se fait un plaisir de m’informer du chemin pour nous rendre à Bratislava. Ils nous font visiter une galerie de costumes traditionnels moraves, on se prend en photos, petit cadeau (un cœur en tissu rempli de fleurs de lavande), là encore le flyer nous a ouvert les portes!!! Pavel nous dit qu’une association de Hodonin œuvre également pour trouver de l’eau et creuser des puits en Haïti.
Pause déjeuner avant des prendre la route….
Route qui n’est pas d’un grand intérêt, car très empruntée par camions et voitures qui roulent vite….mais il n’y a pas le choix, car c’est la seule route….on arrive ainsi à Sastin Straze, magnifique église de style byzantin, avec un orgue éclatant…. Et une très belle pension au bord de notre route…. Il est 16h30, et on se dit que ce serait bien pour une fois de s’arrêter tôt. Alors on sonne et une gentille dame, Anna, vient nous ouvrir, elle a une chambre à nous proposer, et même qu’elle nous laisse le choix entre ses deux chambres, c’est somptueux, digne d’une chambre d’hôte grand luxe en France. Elle nous demande 50€ pour la nuit, avec le petit déjeuner. On n’hésite pas!!!!
Total de la journée: 27km
Il fait très beau ce matin, on est réveillés par le soleil…. Çà fait du bien!!!! On a super bien dormi, on était aussi super fatigués de cette éprouvante journée de la veille.
On prépare les vélos rapidement et on quitte l’hôtel pour nous poser quelques dizaines de mètres plus loin, à la terrasse d’un petit restaurant, au soleil!
Ce restaurant sert des repas que les gens emportent dans des « lunch-box » comme en Inde… on choisit de manger une soupe! On en profite pour décider de l’itinéraire à suivre et le choix se porte sur Bratislava, qui n’est qu’à une centaine de kilomètres de Hodonin. Avant de prendre la route une petite visite de la ville s’impose, et nous entrons dans un musée…. La galerie vytvarného umeni; Magnifique construction du début du XXè par l’architecte hongrois Antonin Blazek; elle rassemble des œuvres contemporaines et traditionnelles, avec des peintures murales magnifiques (voir photos). Nous parlons de notre voyage aux personnes du musée qui sont ébahies, comme chaque fois que nous en parlons… le flyer nous ouvre toujours des portes….et cette fois, ce sont les portes du jardin du musée qui nous sont ouvertes pour y déposer nos bicyclettes en toute sécurité pendant la visite. À chaque fois, ce sont des manifestations de bienveillance à notre départ, qui nous sont envoyées, avec le cœur ! Les gens sont touchés par ce que nous faisons, ils nous l’expriment, et cela nous touche également.
Nous continuons la visite de la ville et je repère l’office du tourisme où je rentre pour demander s’ils ont une carte de la région. Je rencontre Pavel et sa femme, Blanca, qui descend de Français venus Moravie après les conquêtes napoléoniennes et Pavel se fait un plaisir de m’informer du chemin pour nous rendre à Bratislava. Ils nous font visiter une galerie de costumes traditionnels moraves, on se prend en photos, petit cadeau (un cœur en tissu rempli de fleurs de lavande), là encore le flyer nous a ouvert les portes!!! Pavel nous dit qu’une association de Hodonin œuvre également pour trouver de l’eau et creuser des puits en Haïti.
Pause déjeuner avant des prendre la route….
Route qui n’est pas d’un grand intérêt, car très empruntée par camions et voitures qui roulent vite….mais il n’y a pas le choix, car c’est la seule route….on arrive ainsi à Sastin Straze, magnifique église de style byzantin, avec un orgue éclatant…. Et une très belle pension au bord de notre route…. Il est 16h30, et on se dit que ce serait bien pour une fois de s’arrêter tôt. Alors on sonne et une gentille dame, Anna, vient nous ouvrir, elle a une chambre à nous proposer, et même qu’elle nous laisse le choix entre ses deux chambres, c’est somptueux, digne d’une chambre d’hôte grand luxe en France. Elle nous demande 50€ pour la nuit, avec le petit déjeuner. On n’hésite pas!!!!
Total de la journée: 27km
Mercredi 30 août
Il a bien plu cette nuit. Nous n’avons pas très bien dormi. On s’en va sous la pluie fine, on se croirait en Ecosse. On fait le tour du village, rien n’est ouvert pour prendre un petit-déjeuner. On s’arrête à Lipov pour acheter de quoi manger dans une épicerie et on déjeune sous le auvent d’une auberge fermée, au moins nous sommes au sec. On retrouve notre route à Veseli nad Moravou où nous étions passés hier et nous prenons le canal de la Moravia, pour changer un peu. Au début et pendant quelques kilomètres, voie très agréable, on se croirait le long du canal de Nantes à Brest, des embarcations circulent sur l’eau, on se fait des signes avec les mariniers ou les plaisanciers…. Sympa…. Puis commencent les difficultés, la voie devient de plus en plus étroite, chemin de terre, puis de boue…. Et au bout de quelques centaines de mètres….de la boue colmatée sur les pneus qui empêche d’avancer tout simplement. Alors, on se munit de se que l’on trouve sur place, et à défaut de morceau de bois, de pierres pour gratter les pneus et retirer la boue compactée. On avance à nouveau, sur un tronçon à peu près carrossable…. Puis nouveau tronçon de boue, et pire encore….. on met au moins une heure à « nettoyer » nos roues, épuisés, on fait demi-tour pour se retrouver sur la grand-route, empruntée par les camions…..danger!!!! Heureusement, au bout de 4 à 5 km, on trouve une voie cyclable, de bon revêtement qui longe la grand-route. Et qui nous mène jusqu’à Hodolin, ville dans laquelle on se dépêche de trouver une station de nettoyage haute pression, pour décrasser nos vélos…. Un ancien hôtel, mais bien pour nous, « l’hôtel Grand » où nous sommes accueillis gentiment, les vélos mis en sécurité dans l’ancienne salle du restaurant, et on nous sert un petit en-cas à manger… super!!! Et avec le sourire et la joie d’accueillir l’étranger!!! Merci Madame du service de nuit! Total parcouru: 40 km |
Mardi 29 août
Le temps est encore menaçant aujourd’hui et on ne tarde pas à sentir les premières gouttes de pluie; on s’arrête à Bzenec pour se mettre à l’abri dans une auberge. C’est justement l’heure du casse croûte, on en profite pour se manger un goulash-maison. Chaque goulash est différent, bien sûr, la cuisson de la viande, et la sauce surtout qui fait toute la différence, l’utilisation des épices. Celui-ci est bon, mais ce n’est pas le meilleur que nous ayons mangé. Celui d’Uvaly, près de Skvorec, a la 1ère place au podium! En 2ème, celui de Brno….
Le goulash est du bœuf mijoté avec un mélange d’épices, dont paprika, et un peu de piment; ici, en République Tchèque, on le sert avec des tranches de mie de pain blanc, un peu comme de la brioche, mais pas sucrée, disposées dans le plat pour saucer….Et ils ne sont pas avares sur la sauce….Leurs soupes sont également délicieuses, aux champignons, à la tomate, au bouillon de poule… nous en mangées de très bonnes, à toute heure de la journée….
Nous traversons maintenant une région viticole, les rangées de vignes font leur apparition, les décors des maisons font référence au vin, au raisin, des fûts trônent au bord de la route, l’un transformé en table, un autre en banc original, un autre en niche pour le chien… le vin moldave est réputé, on trouve ici du cabernet, du chardonnay, du chenin, du pinot, on découvre soudain, à un embranchement une pancarte « Château Bznec »….. nous parvenons ainsi à Vezeli nad Moravou , une grande villle que nous parcourons en tout sens pour trouver notre chemin, c’est toujours le même problème dans les villes, surtout quand il y a des travaux et que les routes sont coupées… bref, je me répète en ronchonnant…. On finit par sortir par la bonne route et nous arrivons assez rapidement à notre destination, Louka, où nous trouvons une pension. Le propriétaire nous attend au bord de la route, très fréquentée. Aussitôt on comprend à qui on a à faire, le monsieur ne sourit pas, il parle en allemand, d’un ton très autoritaire qui ne laisse aucune place à la discussion…. Vous voyez ce que je veux dire….c’est du type « Versteht?… après chaque phrase dictée d’un ton digne d’un officier de la bundeswehr en 1942… Glaçant…. Et quand il nous fait la visite du lieu, on découvre avec stupéfaction la grande salle de séjour, sombre, avec au plafond, une centaine de trophée de chasse suspendus, pour la plupart des bois de cervidés…..ambiance morbide….. gloups. Et lorsqu’on lui demande si nous pouvons recharger nos batteries, il nous demande 2 euros en plus du prix de la chambre!!!! On se regarde, on lui règle la nuit (1000KC) mais on pense la même chose…..on vous laisse deviner!!
Total de la journée: 68 km
Le temps est encore menaçant aujourd’hui et on ne tarde pas à sentir les premières gouttes de pluie; on s’arrête à Bzenec pour se mettre à l’abri dans une auberge. C’est justement l’heure du casse croûte, on en profite pour se manger un goulash-maison. Chaque goulash est différent, bien sûr, la cuisson de la viande, et la sauce surtout qui fait toute la différence, l’utilisation des épices. Celui-ci est bon, mais ce n’est pas le meilleur que nous ayons mangé. Celui d’Uvaly, près de Skvorec, a la 1ère place au podium! En 2ème, celui de Brno….
Le goulash est du bœuf mijoté avec un mélange d’épices, dont paprika, et un peu de piment; ici, en République Tchèque, on le sert avec des tranches de mie de pain blanc, un peu comme de la brioche, mais pas sucrée, disposées dans le plat pour saucer….Et ils ne sont pas avares sur la sauce….Leurs soupes sont également délicieuses, aux champignons, à la tomate, au bouillon de poule… nous en mangées de très bonnes, à toute heure de la journée….
Nous traversons maintenant une région viticole, les rangées de vignes font leur apparition, les décors des maisons font référence au vin, au raisin, des fûts trônent au bord de la route, l’un transformé en table, un autre en banc original, un autre en niche pour le chien… le vin moldave est réputé, on trouve ici du cabernet, du chardonnay, du chenin, du pinot, on découvre soudain, à un embranchement une pancarte « Château Bznec »….. nous parvenons ainsi à Vezeli nad Moravou , une grande villle que nous parcourons en tout sens pour trouver notre chemin, c’est toujours le même problème dans les villes, surtout quand il y a des travaux et que les routes sont coupées… bref, je me répète en ronchonnant…. On finit par sortir par la bonne route et nous arrivons assez rapidement à notre destination, Louka, où nous trouvons une pension. Le propriétaire nous attend au bord de la route, très fréquentée. Aussitôt on comprend à qui on a à faire, le monsieur ne sourit pas, il parle en allemand, d’un ton très autoritaire qui ne laisse aucune place à la discussion…. Vous voyez ce que je veux dire….c’est du type « Versteht?… après chaque phrase dictée d’un ton digne d’un officier de la bundeswehr en 1942… Glaçant…. Et quand il nous fait la visite du lieu, on découvre avec stupéfaction la grande salle de séjour, sombre, avec au plafond, une centaine de trophée de chasse suspendus, pour la plupart des bois de cervidés…..ambiance morbide….. gloups. Et lorsqu’on lui demande si nous pouvons recharger nos batteries, il nous demande 2 euros en plus du prix de la chambre!!!! On se regarde, on lui règle la nuit (1000KC) mais on pense la même chose…..on vous laisse deviner!!
Total de la journée: 68 km
Lundi 28 août
Il a plu un peu cette nuit; ce matin, le temps est couvert et menaçant, mais le vent est fort et nous protégera de la pluie toute la journée. Le début de l’itinéraire est sans intérêt. Le vent est de face et freine notre avancée. Nous peinons. Puis la piste devient plus facile, sans voiture, et le paysage plus agréable. À midi nous nous arrêtons dans un village, il y a une auberge fermée et nous nous asseyons juste pour faire une pause et regarder notre chemin sur la carte. Une fenêtre s’ouvre et une femme nous demande en tchèque si nous voulons boire quelque chose. Ok pour une limonade!! Puis elle nous propose de manger et…. Nous succombons! Elle nous vante si bien sa soupe de champignons, et le fumet venant de sa cuisine est tellement parfumé qu’il nous met en appétit !! Elle vient avec une assiette de toasts tout chauds et un ramequin d’une préparation à base de poisson et d’œufs succulente puis deux belles tasses vertes emplies de la fameuse soupe arrivent sur la table et là….c’est un régal… divin!!!! La petite dame est heureuse de nous faire plaisir, elle nous souhaite un bon voyage et nous voilà repartis vers Kijov ; trouver un hébergement dans cette petite ville n’est pas chose facile, pas de camping, et les pensions et hôtels sont souvent complets. On en dégote un à la périphérie; ce soir nous n’allons pas faire de vieux os, comme on dit….
Total de la journée: environ 50 km
Il a plu un peu cette nuit; ce matin, le temps est couvert et menaçant, mais le vent est fort et nous protégera de la pluie toute la journée. Le début de l’itinéraire est sans intérêt. Le vent est de face et freine notre avancée. Nous peinons. Puis la piste devient plus facile, sans voiture, et le paysage plus agréable. À midi nous nous arrêtons dans un village, il y a une auberge fermée et nous nous asseyons juste pour faire une pause et regarder notre chemin sur la carte. Une fenêtre s’ouvre et une femme nous demande en tchèque si nous voulons boire quelque chose. Ok pour une limonade!! Puis elle nous propose de manger et…. Nous succombons! Elle nous vante si bien sa soupe de champignons, et le fumet venant de sa cuisine est tellement parfumé qu’il nous met en appétit !! Elle vient avec une assiette de toasts tout chauds et un ramequin d’une préparation à base de poisson et d’œufs succulente puis deux belles tasses vertes emplies de la fameuse soupe arrivent sur la table et là….c’est un régal… divin!!!! La petite dame est heureuse de nous faire plaisir, elle nous souhaite un bon voyage et nous voilà repartis vers Kijov ; trouver un hébergement dans cette petite ville n’est pas chose facile, pas de camping, et les pensions et hôtels sont souvent complets. On en dégote un à la périphérie; ce soir nous n’allons pas faire de vieux os, comme on dit….
Total de la journée: environ 50 km
Dimanche 27 août
Visite rapide de Brno. Rencontre de Martin, cycliste tchèque qui veut nous aider. Il nous renseigne précisément sur le village de Louka, en sud Moravie.
Visite de la cathédrale et rencontre surprenante avec un couple de Rochelais venus à Brno pour inscrire leur fille en école vétérinaire. Intéressant l’Europe!
Nous quittons Brno, très jolie ville, capitale de la Moravie. La sortie est longue et nous traversons surtout des zones industrielles. Nous n’irons pas très loin aujourd’hui, et nous faisons un arrêt à Slapanice, tout d’abord pour faire quelques courses, et comme plusieurs hommes assis sur des bancs en face du supermarché nous interpellent, voulant savoir d’où on vient, nous entrons en communication et les questionnons sur un éventuel camping dans les environs. Tout d’abord, quand ils apprennent que nous venons de France à vélo, ils n’en reviennent pas, et quand on leur dit notre âge, on monte en respect de plusieurs degrés… l’un d’entre-eux nous fait une révérence, presque à genoux, ils sont ébahis, et sincèrement remplis de respect à notre égard. Ils veulent bien sur nous aider du mieux qu’ils peuvent. Et chacun y va de son idée…. Heureusement, un jeune homme vient à notre aide et parle très bien anglais ce qui arrange considérablement la communication. Il nous trouve un hôtel dans la ville et nous nous y rendons. Son nom est en tchèque, « la maison jaune ». Là aussi, difficile de communiquer, mais on y arrive quand même et le propriétaire nous fait entrer et nous attribue une chambre et en plus le petit déjeuner est inclus dans le prix…. Le tout pour la modique somme de 40€ …. Nous redescendons au village pour dîner au restaurant.
Visite rapide de Brno. Rencontre de Martin, cycliste tchèque qui veut nous aider. Il nous renseigne précisément sur le village de Louka, en sud Moravie.
Visite de la cathédrale et rencontre surprenante avec un couple de Rochelais venus à Brno pour inscrire leur fille en école vétérinaire. Intéressant l’Europe!
Nous quittons Brno, très jolie ville, capitale de la Moravie. La sortie est longue et nous traversons surtout des zones industrielles. Nous n’irons pas très loin aujourd’hui, et nous faisons un arrêt à Slapanice, tout d’abord pour faire quelques courses, et comme plusieurs hommes assis sur des bancs en face du supermarché nous interpellent, voulant savoir d’où on vient, nous entrons en communication et les questionnons sur un éventuel camping dans les environs. Tout d’abord, quand ils apprennent que nous venons de France à vélo, ils n’en reviennent pas, et quand on leur dit notre âge, on monte en respect de plusieurs degrés… l’un d’entre-eux nous fait une révérence, presque à genoux, ils sont ébahis, et sincèrement remplis de respect à notre égard. Ils veulent bien sur nous aider du mieux qu’ils peuvent. Et chacun y va de son idée…. Heureusement, un jeune homme vient à notre aide et parle très bien anglais ce qui arrange considérablement la communication. Il nous trouve un hôtel dans la ville et nous nous y rendons. Son nom est en tchèque, « la maison jaune ». Là aussi, difficile de communiquer, mais on y arrive quand même et le propriétaire nous fait entrer et nous attribue une chambre et en plus le petit déjeuner est inclus dans le prix…. Le tout pour la modique somme de 40€ …. Nous redescendons au village pour dîner au restaurant.
De Bruno,le poêle surprenant à Brno, il suffisait de faire chauffer les pédales ……
Samedi 26 août
Nous prenons le petit déjeuner avec Véronika et sa petite famille. Encore un moment sympa et nous les quittons avec une émotion partagée. Les derniers détails étant faits, on prend la route. Nous croisons à l’entrée du village « western » une foule de voitures et de personnes qui viennent assister aux spectacles de cette grande journée spéciale. En arrivant au niveau du moto cross, un grand gaillard tout bardé dans son armure de motard vient vers nous et montre fièrement des billets d’argent en euros…. C’est le monsieur qui nous a aidé hier à notre arrivée devant la barrière et a appelé le village pour savoir comment nous devions faire pour entrer dans le camping… nous lui avions donné un flyer et il avait été impressionné par notre voyage…et « voilà, c’est pour l »école à Haïti !!! » Il nous a donné 30€;
Donc, au total nous avons à ce jour perçu 147€ en espèces.
Aujourd’hui, nous prenons la direction de Brno , 61 km.
La route est difficile car beaucoup de dénivelé positif, et en plus de cela, sous la chaleur.
Comme toujours, magnifiques paysages, mais les chemins sont davantage faits pour des VTT aguerris, et nous peinons dans les côtes raides, dans les pierres et la boue….
Bref, en bas d’une descente, voyant que le chemin poursuivait et que çà remontait encore!!!!, Marie Hélène craque…. Pas question de monter cette côte !!! Et nous avons cherché sur notre GPS une autre route pour arriver à destination; çà nous rallongerait un peu, mais ce serait plus plat…. Il avait visiblement beaucoup plu dans cette région hier, car le chemin est par endroit inondé…. On arrive ainsi à Brno et on passe la nuit dans un hôtel pas cher « Express Attack Hôtel » que nous avons réservé en ligne. Cet hôtel est occupé en grande partie par des ouvriers immigrés, des irakiens, tout est propre et nous passerons une bonne nuit.
Le soir nous sortons en bus pour Brno. Comme nous approchons les 4000km (3970km exactement!), on s’offre un bon restaurant ce soir! (Goulash). On s’arrête dans un restaurant qui nous plaît, une table se libère sur la terrasse, et on s’y attable.Aussitôt une serveuse jolie et souriante accoure pour nous prendre notre commande. Et, étonnamment de nous entendre parler français, car elle parle très bien notre langue, et est très contente de le faire…. Nous avons le temps de lui présenter rapidement notre voyage, et bien sûr, elle est ébahie… l’orque nous lui expliquons que pour nos 4000 km, nous voudrions manger des spécialités tchèques, elle nous indique le restaurant « Lokal », un peu plus loin, où nous pourrions trouver cela! Et de la bonne bière !!!
En effet, nous ne sommes pas déçus de l’ambiance de l’établissement, et de sa cuisine. On s’offre donc un goulash maison… sublime!
Je m’aperçois au moment de payer l’addition, que je n’ai plus ma pochette contenant l’argent…. Pas de panique, j’étais sûr de l’avoir avec moi, pour payer le bus, le seul endroit où j’ai pû l’oublier, c’est dans le bar-resto (le 40) où nous nous sommes arrêtés et où la serveuse qui parlait très bien le français nous a dirigé vers ce restaurant où nous avons si bien mangé! Retour au 40 donc, et Émilie, la serveuse en question, nous dit qu’en effet, la précieuse pochette a été retrouvée…. Pour fêter cela, nous commandons un verre de vin moldave, un vin assez corsé, entre rouge et blanc, mais pas rosé, servi très frais, et qu’ici ils boivent plutôt en été. Il est vraiment très bon et nous restons un bon moment dans cet endroit, jeune et branché, et la nouvelle se propage comme une traînée de poudre, que nous sommes un couple de « vieux » français à bicyclette parcourant 6000km en Europe pour récolter 6000€ pour reconstruire une école à Haïti…. On nous prend en photo, on nous embrasse, Des stars à Brno!!!!
Retour en taxi à l’hôtel car il n’y a plus de bus….
Nous prenons le petit déjeuner avec Véronika et sa petite famille. Encore un moment sympa et nous les quittons avec une émotion partagée. Les derniers détails étant faits, on prend la route. Nous croisons à l’entrée du village « western » une foule de voitures et de personnes qui viennent assister aux spectacles de cette grande journée spéciale. En arrivant au niveau du moto cross, un grand gaillard tout bardé dans son armure de motard vient vers nous et montre fièrement des billets d’argent en euros…. C’est le monsieur qui nous a aidé hier à notre arrivée devant la barrière et a appelé le village pour savoir comment nous devions faire pour entrer dans le camping… nous lui avions donné un flyer et il avait été impressionné par notre voyage…et « voilà, c’est pour l »école à Haïti !!! » Il nous a donné 30€;
Donc, au total nous avons à ce jour perçu 147€ en espèces.
Aujourd’hui, nous prenons la direction de Brno , 61 km.
La route est difficile car beaucoup de dénivelé positif, et en plus de cela, sous la chaleur.
Comme toujours, magnifiques paysages, mais les chemins sont davantage faits pour des VTT aguerris, et nous peinons dans les côtes raides, dans les pierres et la boue….
Bref, en bas d’une descente, voyant que le chemin poursuivait et que çà remontait encore!!!!, Marie Hélène craque…. Pas question de monter cette côte !!! Et nous avons cherché sur notre GPS une autre route pour arriver à destination; çà nous rallongerait un peu, mais ce serait plus plat…. Il avait visiblement beaucoup plu dans cette région hier, car le chemin est par endroit inondé…. On arrive ainsi à Brno et on passe la nuit dans un hôtel pas cher « Express Attack Hôtel » que nous avons réservé en ligne. Cet hôtel est occupé en grande partie par des ouvriers immigrés, des irakiens, tout est propre et nous passerons une bonne nuit.
Le soir nous sortons en bus pour Brno. Comme nous approchons les 4000km (3970km exactement!), on s’offre un bon restaurant ce soir! (Goulash). On s’arrête dans un restaurant qui nous plaît, une table se libère sur la terrasse, et on s’y attable.Aussitôt une serveuse jolie et souriante accoure pour nous prendre notre commande. Et, étonnamment de nous entendre parler français, car elle parle très bien notre langue, et est très contente de le faire…. Nous avons le temps de lui présenter rapidement notre voyage, et bien sûr, elle est ébahie… l’orque nous lui expliquons que pour nos 4000 km, nous voudrions manger des spécialités tchèques, elle nous indique le restaurant « Lokal », un peu plus loin, où nous pourrions trouver cela! Et de la bonne bière !!!
En effet, nous ne sommes pas déçus de l’ambiance de l’établissement, et de sa cuisine. On s’offre donc un goulash maison… sublime!
Je m’aperçois au moment de payer l’addition, que je n’ai plus ma pochette contenant l’argent…. Pas de panique, j’étais sûr de l’avoir avec moi, pour payer le bus, le seul endroit où j’ai pû l’oublier, c’est dans le bar-resto (le 40) où nous nous sommes arrêtés et où la serveuse qui parlait très bien le français nous a dirigé vers ce restaurant où nous avons si bien mangé! Retour au 40 donc, et Émilie, la serveuse en question, nous dit qu’en effet, la précieuse pochette a été retrouvée…. Pour fêter cela, nous commandons un verre de vin moldave, un vin assez corsé, entre rouge et blanc, mais pas rosé, servi très frais, et qu’ici ils boivent plutôt en été. Il est vraiment très bon et nous restons un bon moment dans cet endroit, jeune et branché, et la nouvelle se propage comme une traînée de poudre, que nous sommes un couple de « vieux » français à bicyclette parcourant 6000km en Europe pour récolter 6000€ pour reconstruire une école à Haïti…. On nous prend en photo, on nous embrasse, Des stars à Brno!!!!
Retour en taxi à l’hôtel car il n’y a plus de bus….
Vendredi 25 août
La 1ère partie de la nuit, nous dormons profondément, d’un bon sommeil réparateur jusqu’à 1 heure du matin environ, et puis nous sommes réveillés par des bruits de pas, des voix, même pas chuchotées, des voix d’enfants, et une voix de femme, et qui ne cesseront pas que lorsque la pluie se mettra à tomber…. Merci la pluie!!! Nous avons compris qu’il y avait sans doute un enfant de malade dans la tente voisine, mais ils ont fait comme si c’était en plein jour, sans se soucier des nuisances générées et des campeurs qui dormaient. Au matin, tout le camping dort encore quand nous faisons surface. On a juste assez de couronnes pour se payer un café. Ici en République Tchèque, la bière est moins chère que l’eau, mais par contre le café est très cher!
Tout le monde en boit, et quand votre verre est vide , un serveur vient vite vous demander de le remplir!!!!
Nous partons donc vers notre EV4, toute proche et nous traversons encore de très beaux endroits, à travers forêts et pâturages, de jolis petits villages avec les maisons à toits très pentus, beaucoup plus que chez nous…. Des pentes à 60 ou 70 ° …
On plantera la tente dans un impressionnant camping, une sorte de ville du far west, avec bisons, tipis, saloon, … des cow-boys, mais nous n’avons pas vu d’indiens… en fait, ce sont des parcs d’animations, pour que jeunes et moins jeunes puissent passer les vacances ou week-ends en pratiquant des activités ludiques… il y en a pour tous les goûts…
Demain, ce sera une grande fête avec feux d’artifices etc…
Nos voisins nous invitent et nous passons une agréable soirée à faire connaissance.
Merci Véronika, Kuchar, et Martin, Emma leurs enfants..
ils nous invitent à prendre le petit déjeuner ensemble demain matin.
La 1ère partie de la nuit, nous dormons profondément, d’un bon sommeil réparateur jusqu’à 1 heure du matin environ, et puis nous sommes réveillés par des bruits de pas, des voix, même pas chuchotées, des voix d’enfants, et une voix de femme, et qui ne cesseront pas que lorsque la pluie se mettra à tomber…. Merci la pluie!!! Nous avons compris qu’il y avait sans doute un enfant de malade dans la tente voisine, mais ils ont fait comme si c’était en plein jour, sans se soucier des nuisances générées et des campeurs qui dormaient. Au matin, tout le camping dort encore quand nous faisons surface. On a juste assez de couronnes pour se payer un café. Ici en République Tchèque, la bière est moins chère que l’eau, mais par contre le café est très cher!
Tout le monde en boit, et quand votre verre est vide , un serveur vient vite vous demander de le remplir!!!!
Nous partons donc vers notre EV4, toute proche et nous traversons encore de très beaux endroits, à travers forêts et pâturages, de jolis petits villages avec les maisons à toits très pentus, beaucoup plus que chez nous…. Des pentes à 60 ou 70 ° …
On plantera la tente dans un impressionnant camping, une sorte de ville du far west, avec bisons, tipis, saloon, … des cow-boys, mais nous n’avons pas vu d’indiens… en fait, ce sont des parcs d’animations, pour que jeunes et moins jeunes puissent passer les vacances ou week-ends en pratiquant des activités ludiques… il y en a pour tous les goûts…
Demain, ce sera une grande fête avec feux d’artifices etc…
Nos voisins nous invitent et nous passons une agréable soirée à faire connaissance.
Merci Véronika, Kuchar, et Martin, Emma leurs enfants..
ils nous invitent à prendre le petit déjeuner ensemble demain matin.
Jeudi 24 août
Nous avons super bien dormi. Je me réveille un peu avant 6 h et vais marcher le long du lac, le jour se lève tout juste, mais le soleil n’ a pas encore dépassé la ligne d’horizon. Une lueur de plus en plus rouge pointe à l’est et des reflets magnifiques embrasent le lac. Somptueux.. j’en profite pour m’asseoir et contempler cette beauté, le lever du soleil sur le lac de Seč. J’écris le texte pour le blog. Marie Hélène me rejoint et nous remontons à la tente pour démonter et préparer le départ. On dirait que nous avons oublié notre organisation, car au lieu d’aller prendre le petit déjeuner en attendant que la tente séché au soleil, nous attendons tout simplement…. Bon, on perd ainsi quelques instants …. On reprend notre route vers 10h, çà grimpe toujours, le paysage est magnifique, nous traversons de belles portons de forêts, nous sommes à l’ombre, dans la fraîcheur des arbres… quel bonheur!
Nous suivons depuis hier la route tchèque N°1, et il y a beaucoup de portions de voie partagée, avec des voitures et des camions, qui roulent vite, et ne font pas très attention aux cyclistes !!! Donc vigilance absolue!!! Nous arrivons vers midi dans un petit village et on s’arrête dans le premier restaurant, où un cycliste est attablé à l’extérieur et semble se régaler…. Nous faisons de même et ne sommes pas déçus, c’est une bonne adresse! Le restaurant est plein de monde, et on mange pour pas cher ici! La reprise est toujours un peu difficile, surtout qu’il y a du dénivelé positif… on le voit aux batteries qui fondent comme neige au soleil…. Alors que nous nous efforçons de rouler le plus possible en éco. On n’avance pas vite non plus.. Par moment la route devient pénible à à cause de l’intensité du trafic, et surtout des camions qui roulent vite, du déplacement d’air occasionné, d’ailleurs lors du croisement d’un camion, ma casquette s’est envolée, et Marie Hélène s’est arrêtée pour la ramasser…. Dangereux…. À Hlinsko, nous faisons une pause et en profitons pour nous renseigner au tourist information, de la présence de camping dans la région. La personne de service nous indique deux endroits à une quinzaine de kilomètres, tous les deux situés près d’un lac. Nous décidons de nous approcher du 1er, nous y allons, pour apprendre qu’il n’ y a pas de camping à ce lieu. Donc direction le second, mais nous avons déjà fait un petit détour de 6 km, et les batteries sont maintenant sur la dernière barre… le 2ème camping est à 13,5 km, et nous traversons de petits villages sympathiques…. La dernière partie est un peu plus difficile car, de la piste caillouteuse, dans la forêt, avec en plus un passage très étroit où 2 vélos ne se croisent pas, sur une passerelle en bois, de 1 m de large, (nous sommes sur l’eurovélo 4), c’est à dire que des fonds européens ont servis à financer cette vélo route!!! Et le résultat n’est pas très concluant… À la fin du voyage, nous ferons un bilan des routes, mais, pour le moment, ici, c’est pas brillant! Mais on avance, deux cyclistes arrivant en face de nous, abandonnent et sautent dans la vase et la boue sous la passerelle, ils ont des VTT, alors çà va! Merci les gars ! On arrive enfin au lac de Velké Dàrko , l’endroit est très beau, le camping l’est moins, car encore en chantier, pas terminé… mais nous avons obtenu un emplacement pour la tente, avec un branchement électrique pour les vélos. Pour prendre la douche, c’est plus folklo…. Un système à plusieurs durées, et prix différents suivant le temps passé sous la douche… problème pour nos deux doux rêveurs , c’est qu’ils ont oublié de faire le plein de cash et ici, pas possible de payer avec la carte… donc quand on a payé le camping avec la caution de 200 KC pour le badge d’accès au bloc sanitaire, il ne nous reste pratiquement rien, plus de pièces, et seulement 2 billets pour peut-être pouvoir manger un morceau ce soir… On arrive quand à se doucher, 1 minute pour MH et 2 pour moi car j’ai introduit une pièce 50 centimes d’euros dans le boîtier et çà a marché pour 2 minutes !!!! Nous sommes douchés et çà fait beaucoup de bien… alors maintenant, place au repas pour 2 avec 300KC, le jeune du restaurant me dit que c’est possible d’avoir deux « cheese burger », et deux bières…. OK! Nous voilà à manger la nourriture préférée des jeunes, mais bon, pas grave, c’est mangeable, pour une fois on passe… la bière par contre est bonne …. Ce soir nous avons aussi un problème de connexion internet et MH me dit que c’est le bazar sur le blog…. Alors pas de panique si des choses bizarres apparaissent…..
on va aller se coucher il est 22h
Total de la journée:une soixantaine de boooornes
Nous avons super bien dormi. Je me réveille un peu avant 6 h et vais marcher le long du lac, le jour se lève tout juste, mais le soleil n’ a pas encore dépassé la ligne d’horizon. Une lueur de plus en plus rouge pointe à l’est et des reflets magnifiques embrasent le lac. Somptueux.. j’en profite pour m’asseoir et contempler cette beauté, le lever du soleil sur le lac de Seč. J’écris le texte pour le blog. Marie Hélène me rejoint et nous remontons à la tente pour démonter et préparer le départ. On dirait que nous avons oublié notre organisation, car au lieu d’aller prendre le petit déjeuner en attendant que la tente séché au soleil, nous attendons tout simplement…. Bon, on perd ainsi quelques instants …. On reprend notre route vers 10h, çà grimpe toujours, le paysage est magnifique, nous traversons de belles portons de forêts, nous sommes à l’ombre, dans la fraîcheur des arbres… quel bonheur!
Nous suivons depuis hier la route tchèque N°1, et il y a beaucoup de portions de voie partagée, avec des voitures et des camions, qui roulent vite, et ne font pas très attention aux cyclistes !!! Donc vigilance absolue!!! Nous arrivons vers midi dans un petit village et on s’arrête dans le premier restaurant, où un cycliste est attablé à l’extérieur et semble se régaler…. Nous faisons de même et ne sommes pas déçus, c’est une bonne adresse! Le restaurant est plein de monde, et on mange pour pas cher ici! La reprise est toujours un peu difficile, surtout qu’il y a du dénivelé positif… on le voit aux batteries qui fondent comme neige au soleil…. Alors que nous nous efforçons de rouler le plus possible en éco. On n’avance pas vite non plus.. Par moment la route devient pénible à à cause de l’intensité du trafic, et surtout des camions qui roulent vite, du déplacement d’air occasionné, d’ailleurs lors du croisement d’un camion, ma casquette s’est envolée, et Marie Hélène s’est arrêtée pour la ramasser…. Dangereux…. À Hlinsko, nous faisons une pause et en profitons pour nous renseigner au tourist information, de la présence de camping dans la région. La personne de service nous indique deux endroits à une quinzaine de kilomètres, tous les deux situés près d’un lac. Nous décidons de nous approcher du 1er, nous y allons, pour apprendre qu’il n’ y a pas de camping à ce lieu. Donc direction le second, mais nous avons déjà fait un petit détour de 6 km, et les batteries sont maintenant sur la dernière barre… le 2ème camping est à 13,5 km, et nous traversons de petits villages sympathiques…. La dernière partie est un peu plus difficile car, de la piste caillouteuse, dans la forêt, avec en plus un passage très étroit où 2 vélos ne se croisent pas, sur une passerelle en bois, de 1 m de large, (nous sommes sur l’eurovélo 4), c’est à dire que des fonds européens ont servis à financer cette vélo route!!! Et le résultat n’est pas très concluant… À la fin du voyage, nous ferons un bilan des routes, mais, pour le moment, ici, c’est pas brillant! Mais on avance, deux cyclistes arrivant en face de nous, abandonnent et sautent dans la vase et la boue sous la passerelle, ils ont des VTT, alors çà va! Merci les gars ! On arrive enfin au lac de Velké Dàrko , l’endroit est très beau, le camping l’est moins, car encore en chantier, pas terminé… mais nous avons obtenu un emplacement pour la tente, avec un branchement électrique pour les vélos. Pour prendre la douche, c’est plus folklo…. Un système à plusieurs durées, et prix différents suivant le temps passé sous la douche… problème pour nos deux doux rêveurs , c’est qu’ils ont oublié de faire le plein de cash et ici, pas possible de payer avec la carte… donc quand on a payé le camping avec la caution de 200 KC pour le badge d’accès au bloc sanitaire, il ne nous reste pratiquement rien, plus de pièces, et seulement 2 billets pour peut-être pouvoir manger un morceau ce soir… On arrive quand à se doucher, 1 minute pour MH et 2 pour moi car j’ai introduit une pièce 50 centimes d’euros dans le boîtier et çà a marché pour 2 minutes !!!! Nous sommes douchés et çà fait beaucoup de bien… alors maintenant, place au repas pour 2 avec 300KC, le jeune du restaurant me dit que c’est possible d’avoir deux « cheese burger », et deux bières…. OK! Nous voilà à manger la nourriture préférée des jeunes, mais bon, pas grave, c’est mangeable, pour une fois on passe… la bière par contre est bonne …. Ce soir nous avons aussi un problème de connexion internet et MH me dit que c’est le bazar sur le blog…. Alors pas de panique si des choses bizarres apparaissent…..
on va aller se coucher il est 22h
Total de la journée:une soixantaine de boooornes
Mercredi 23 août
Un petit retour sur l’incident d’hier soir: en refaisant le film de ce malheureux moment dans nos têtes, nous avons compris que notre arrivée dans ce camping tranquille a dû déranger certaines personnes, en tout cas, le couple qui était attablé devant leur bungalow a appelé l’individu, le soi-disant manager du camp, et celui-ci est venu faire la police. Nous avons été victimes de notre naïveté et de notre honnêteté. Bref, nous n’y reviendrons plus; ce matin, nous sommes accueillis par Romana pour prendre le petit déjeuner ensemble dans son jardin déjà sous le soleil. Quelle adorable personne! Nous échangeons sur nos vies, Romana travaille dans un jardin d’enfants, à Kutna Hora; ici, c’est leur maison de vacances. Romana a 2 jeunes enfants, 2 garçons de 5 et 8 ans et son compagnon, 2 garçons également à peu près du meme âge. Ils sont souvent ensemble et s’entendent à merveille. Beaucoup d’émotion quand nous devons nous quitter. Romana a sorti un petit cahier, c’est son journal d’aventures, qu’elle tient avec ses enfants, il contient des dessins et quelques textes d’événements qui ont marqué leur vie, et nous demande d’écrire quelque chose sur ce journal, alors nous racontons notre rencontre avec Romana…. Échange de nos adresses et bien sur photos…. Nous regrettons de ne pas avoir envoyé avec nous des petits objets que nous pourrions donner en cadeau aux personnes qui nous accueillent et avec qui un lien se crée. Ce sera pour une prochaine fois. Heureusement que nous avons les flyers! Nous partons donc, il est aux alentours de 10 h, nous n’avons pas bien dormi, et nous commençons à le sentir dans les petites montées, un léger vent de coté, eh oui nous sommes en République Tchèque, et c’est quand même une région montagneuse n’est-ce pas ? Le paysage est magnifique, un paysage de petite montagne, avec ses forets de sapins, ses lacs. Nous nous arrêtons prendre en photo une maison toute neuve construite en bois, mais avec carrément des troncs d’arbres, impressionnant! Il fait de plus en plus chaud; nous nous arrêtons pour la pause déjeuner dans un restaurant-hôtel, pour cyclistes, où nous nous restaurons d’une bonne cuisine de pâtes et d’une moussaka délicieuse. Nous en profitons pour mettre à jour le site. Finalement nous décidons de trouver un camping pour ce soir et la recherche s’avère fructueuse car il y en a un justement au prochain village que nous allons traverser. Je fais une pré-réservation, et finalement nous arrivons 6 km plus loin près d’un lac magnifique, entouré de montagnes de sapins, nous sommes à Seč, (prononcez setch) et nous plantons la tente dans cet endroit paradisiaque; il est 16 h et nous passons le reste de l’après-midi au bord du lac dans des transats…. Un peu de douceur nous fera du bien….
Total de la journée: 40 km
Un petit retour sur l’incident d’hier soir: en refaisant le film de ce malheureux moment dans nos têtes, nous avons compris que notre arrivée dans ce camping tranquille a dû déranger certaines personnes, en tout cas, le couple qui était attablé devant leur bungalow a appelé l’individu, le soi-disant manager du camp, et celui-ci est venu faire la police. Nous avons été victimes de notre naïveté et de notre honnêteté. Bref, nous n’y reviendrons plus; ce matin, nous sommes accueillis par Romana pour prendre le petit déjeuner ensemble dans son jardin déjà sous le soleil. Quelle adorable personne! Nous échangeons sur nos vies, Romana travaille dans un jardin d’enfants, à Kutna Hora; ici, c’est leur maison de vacances. Romana a 2 jeunes enfants, 2 garçons de 5 et 8 ans et son compagnon, 2 garçons également à peu près du meme âge. Ils sont souvent ensemble et s’entendent à merveille. Beaucoup d’émotion quand nous devons nous quitter. Romana a sorti un petit cahier, c’est son journal d’aventures, qu’elle tient avec ses enfants, il contient des dessins et quelques textes d’événements qui ont marqué leur vie, et nous demande d’écrire quelque chose sur ce journal, alors nous racontons notre rencontre avec Romana…. Échange de nos adresses et bien sur photos…. Nous regrettons de ne pas avoir envoyé avec nous des petits objets que nous pourrions donner en cadeau aux personnes qui nous accueillent et avec qui un lien se crée. Ce sera pour une prochaine fois. Heureusement que nous avons les flyers! Nous partons donc, il est aux alentours de 10 h, nous n’avons pas bien dormi, et nous commençons à le sentir dans les petites montées, un léger vent de coté, eh oui nous sommes en République Tchèque, et c’est quand même une région montagneuse n’est-ce pas ? Le paysage est magnifique, un paysage de petite montagne, avec ses forets de sapins, ses lacs. Nous nous arrêtons prendre en photo une maison toute neuve construite en bois, mais avec carrément des troncs d’arbres, impressionnant! Il fait de plus en plus chaud; nous nous arrêtons pour la pause déjeuner dans un restaurant-hôtel, pour cyclistes, où nous nous restaurons d’une bonne cuisine de pâtes et d’une moussaka délicieuse. Nous en profitons pour mettre à jour le site. Finalement nous décidons de trouver un camping pour ce soir et la recherche s’avère fructueuse car il y en a un justement au prochain village que nous allons traverser. Je fais une pré-réservation, et finalement nous arrivons 6 km plus loin près d’un lac magnifique, entouré de montagnes de sapins, nous sommes à Seč, (prononcez setch) et nous plantons la tente dans cet endroit paradisiaque; il est 16 h et nous passons le reste de l’après-midi au bord du lac dans des transats…. Un peu de douceur nous fera du bien….
Total de la journée: 40 km
Pour moi,les photos remplacent les mots et au fil des jours la diversité si changeante d’un endroit à un autre m’éblouit et me ravit le cœur, d’où ce choix varié que j ai plaisir à vous partager.
Pour ce qui est des rencontres, c est l émotion du moment et la surprise de chacun, de tous âges qui n en croient pas leurs yeux devant un tel périple…certaine en rêvent, d autres sont dans le respect de notre grand âge et en restent admiratifs …
C’est vraiment formidable cette ouverture qui se fait vers l autre, vers les autres pour quelque moment de joie et de bonheur dans un simple regard ou une poignée de main qui en dit long….
La clef du paradis??? En tout cas, c est celle qui nous ouvre le cimetière.
Mardi 22 août
Après un copieux petit déjeuner, d’œufs, de galettes maison, de beure et de confiture, nous reprenons la route vers 9h, Eva et Linda nous accompagnent à vélo, c’est vraiment très sympathique ! Nous nous rendons à Kolin, et Eva nous guide dans nos démarches pour visiter le vieux cimetière juif, la synagogue et la cathédrale. Nous obtenons la clé du cimetière, une grosse clé ancienne, et nous pouvons laisser nos vélos à l’intérieur de la cour de la synagogue. Le cimetière juif est impressionnant par sa taille, et le nombre de ses pierres tombales, dont les plus récentes dates de 1887, les plus anciennes de 1424. Certaines sont envahies par le lierre, ce qui leur donne une allure de fantômes…. L’endroit est paisible et ombragé, et par cette chaleur, c’est appréciable… Retour à la synagogue, la première que nous visitons l’un et l’autre. Le décor est épuré, et constitué essentiellement de peintures de fleurs et plantes… aucun saint, aucune statue… une exposition accompagne la visite, ce sont des dessins d’enfants faits pendant le crise sanitaire du Covid, avec un parallèle évident sur la condition des juifs pendant la seconde guerre mondiale. Tristes souvenirs…
La cathédrale étant fermée pour cause de travaux de réfection, nous visitons les jardins. Puis en descendant vers le centre ville, nous découvrons dans une petite rue, un charmant petit restaurant végétarien, tenu par deux jeunes femmes souriantes et nous nous régalons de leur cuisine à base de légumes frais divinement préparés. Une photo en souvenir…. Le lieu s’appelle « Kliceck », et en plus c’est pas cher du tout…
Kolin nous a séduits par sa simplicité, par rapport à Prague, mais il y un charme qui se dégage de cette cité.
Puis nous remontons sur nos bicyclettes pour cette fois la direction de Kutna Horaire, que nous avions déjà visitée et qui se trouve sur notre route (EV4 = route tchèque n°1)
Le balisage tchèque est très précis et visible: ce sont de petits rectangles jaune, avec la N° de la route et une flèche en noir. Arrivée à Kutna Hora du coté de la gare, retour au centre qui se trouve à 3 km. Nous passons devant une église, qui contient l’ossuaire que Marie Hélène voulait voir, mais, ne le sachant pas, on passe sans s’arrêter…. Ce n’est que plus tard, lorsque nous auront un plan détaillé de la ville en main que nous comprendrons notre erreur. Du coup, pas d’ossuaire à visiter…
Nous quittons la ville en direction de la prochaine cité sur notre route, Caslav, que nous atteignons assez vite, la route est bonne… À l’entrée de la ville, nous faisons une halte pour manger, avant de trouver le gîte…. Ce qui va s’avérer difficile, vous allez voir… D’abord, la serveuse du restaurant nous indique qu’il n’y a pas de camping, mais un hôtel, le Grand Hôtel, mais c’est un hôtel qui ne fonctionne qu’en ligne, avec pré-réservation, et des boites à clés, pas de personnel en présence, pas de réception…. Les deux pensions que nous interrogeons sont complètes…. Un jeune nous renseigne qu’il y a une aire de camping à une douzaine de km de là, près de lacs, on nous pourrions monter notre tente. Nous nous décidons donc d’y aller. Il est 20 h et la nuit commence déjà à tomber ici… il nous faut pratiquement une heure pour faire le trajet et nous ne trouvons pas ce camping. Nous demandons à des gens qui prennent le frais dans leur jardin, et, Romana, nous indique que le camping se trouve à l’entrée du village, nous sommes passés devant sans le voir. Elle vient avec son vélo nous montrer le chemin…. Super…. La réception est fermée mais nous nous disons que demain, nous pourrons toujours payer. Nous cherchons donc un emplacement, de préférence avec une borne électrique. Mais ce sont essentiellement des petits bungalows en bois. Nous questionnons un couple, mais barrage de la langue… ils appellent pour nous un groupe de jeunes qui nous renseignent sur les emplacements de prises de courant et nous disent que nous pourrons toujours payer demain la nuit. Tout s’engage donc bien, et nous nous mettons d’accord sur un emplacement tranquille.. mais c’est là que tout se complique, Marie Hélène, en allant récupérée
son vélo, croise un individu qui lui signifient dans une langue mélèze de tchèque te de quelques mots allemands, que nous devant DÉGAGER….. et il lui fait un signe qui ne laisse aucun doute sur l’intention…. L’individu revient à la charge, il nous cherche, nous sommes dissimulés dans un endroit sombre, mais il nous repère et arrive vers nous, menaçant…. Une immense armoire à glace tchèque, qui n’a pas envie de rigoler, il nous fait signe de DÉGAGER…. Il dit NO à toute parole de notre part, j’essaie de lui faire comprendre, mais il ne comprend pas l’anglais, que nous sommes fatigués par notre journée de vélos et que nous voulons dormir ici, en plantant la tente puisqu’il y a de la place, mais rien n’y fait. Il repart finalement chercher du renfort et revient avec deux jeunes, un garçons et une fille qui parlent anglais. On se fait comprendre, mais les deux jeunes changent totalement d’attitude et nous disent que l’individu est le manager du camping et que l’on ne peut pas rester ici ce soir…. Nous partons, complètement ahuris par une telle violence…. Nous revenons chez Romana, et après plusieurs échanges avec son mari, ils nous hébergent dans une maison qui appartenait aux parents de son mari, mais il n’y a pas de lit. Ce sera donc dormir sur le parquet, sur nos matelas….
Total de la journée: 58 km
Après un copieux petit déjeuner, d’œufs, de galettes maison, de beure et de confiture, nous reprenons la route vers 9h, Eva et Linda nous accompagnent à vélo, c’est vraiment très sympathique ! Nous nous rendons à Kolin, et Eva nous guide dans nos démarches pour visiter le vieux cimetière juif, la synagogue et la cathédrale. Nous obtenons la clé du cimetière, une grosse clé ancienne, et nous pouvons laisser nos vélos à l’intérieur de la cour de la synagogue. Le cimetière juif est impressionnant par sa taille, et le nombre de ses pierres tombales, dont les plus récentes dates de 1887, les plus anciennes de 1424. Certaines sont envahies par le lierre, ce qui leur donne une allure de fantômes…. L’endroit est paisible et ombragé, et par cette chaleur, c’est appréciable… Retour à la synagogue, la première que nous visitons l’un et l’autre. Le décor est épuré, et constitué essentiellement de peintures de fleurs et plantes… aucun saint, aucune statue… une exposition accompagne la visite, ce sont des dessins d’enfants faits pendant le crise sanitaire du Covid, avec un parallèle évident sur la condition des juifs pendant la seconde guerre mondiale. Tristes souvenirs…
La cathédrale étant fermée pour cause de travaux de réfection, nous visitons les jardins. Puis en descendant vers le centre ville, nous découvrons dans une petite rue, un charmant petit restaurant végétarien, tenu par deux jeunes femmes souriantes et nous nous régalons de leur cuisine à base de légumes frais divinement préparés. Une photo en souvenir…. Le lieu s’appelle « Kliceck », et en plus c’est pas cher du tout…
Kolin nous a séduits par sa simplicité, par rapport à Prague, mais il y un charme qui se dégage de cette cité.
Puis nous remontons sur nos bicyclettes pour cette fois la direction de Kutna Horaire, que nous avions déjà visitée et qui se trouve sur notre route (EV4 = route tchèque n°1)
Le balisage tchèque est très précis et visible: ce sont de petits rectangles jaune, avec la N° de la route et une flèche en noir. Arrivée à Kutna Hora du coté de la gare, retour au centre qui se trouve à 3 km. Nous passons devant une église, qui contient l’ossuaire que Marie Hélène voulait voir, mais, ne le sachant pas, on passe sans s’arrêter…. Ce n’est que plus tard, lorsque nous auront un plan détaillé de la ville en main que nous comprendrons notre erreur. Du coup, pas d’ossuaire à visiter…
Nous quittons la ville en direction de la prochaine cité sur notre route, Caslav, que nous atteignons assez vite, la route est bonne… À l’entrée de la ville, nous faisons une halte pour manger, avant de trouver le gîte…. Ce qui va s’avérer difficile, vous allez voir… D’abord, la serveuse du restaurant nous indique qu’il n’y a pas de camping, mais un hôtel, le Grand Hôtel, mais c’est un hôtel qui ne fonctionne qu’en ligne, avec pré-réservation, et des boites à clés, pas de personnel en présence, pas de réception…. Les deux pensions que nous interrogeons sont complètes…. Un jeune nous renseigne qu’il y a une aire de camping à une douzaine de km de là, près de lacs, on nous pourrions monter notre tente. Nous nous décidons donc d’y aller. Il est 20 h et la nuit commence déjà à tomber ici… il nous faut pratiquement une heure pour faire le trajet et nous ne trouvons pas ce camping. Nous demandons à des gens qui prennent le frais dans leur jardin, et, Romana, nous indique que le camping se trouve à l’entrée du village, nous sommes passés devant sans le voir. Elle vient avec son vélo nous montrer le chemin…. Super…. La réception est fermée mais nous nous disons que demain, nous pourrons toujours payer. Nous cherchons donc un emplacement, de préférence avec une borne électrique. Mais ce sont essentiellement des petits bungalows en bois. Nous questionnons un couple, mais barrage de la langue… ils appellent pour nous un groupe de jeunes qui nous renseignent sur les emplacements de prises de courant et nous disent que nous pourrons toujours payer demain la nuit. Tout s’engage donc bien, et nous nous mettons d’accord sur un emplacement tranquille.. mais c’est là que tout se complique, Marie Hélène, en allant récupérée
son vélo, croise un individu qui lui signifient dans une langue mélèze de tchèque te de quelques mots allemands, que nous devant DÉGAGER….. et il lui fait un signe qui ne laisse aucun doute sur l’intention…. L’individu revient à la charge, il nous cherche, nous sommes dissimulés dans un endroit sombre, mais il nous repère et arrive vers nous, menaçant…. Une immense armoire à glace tchèque, qui n’a pas envie de rigoler, il nous fait signe de DÉGAGER…. Il dit NO à toute parole de notre part, j’essaie de lui faire comprendre, mais il ne comprend pas l’anglais, que nous sommes fatigués par notre journée de vélos et que nous voulons dormir ici, en plantant la tente puisqu’il y a de la place, mais rien n’y fait. Il repart finalement chercher du renfort et revient avec deux jeunes, un garçons et une fille qui parlent anglais. On se fait comprendre, mais les deux jeunes changent totalement d’attitude et nous disent que l’individu est le manager du camping et que l’on ne peut pas rester ici ce soir…. Nous partons, complètement ahuris par une telle violence…. Nous revenons chez Romana, et après plusieurs échanges avec son mari, ils nous hébergent dans une maison qui appartenait aux parents de son mari, mais il n’y a pas de lit. Ce sera donc dormir sur le parquet, sur nos matelas….
Total de la journée: 58 km
Lundi 21 août
Çà y est, nous prenons le départ de Skvorec, il est 10h30 et ….il se met à pleuvoir, une pluie d’orage qui ne dure pas… nous partons donc, sans regret, en direction de la véloroute EV4 ; nous remontons un moment vers le Nord Est. Le temps est finalement beau, et nous sommes dans la périphérie de Prague, donc, de la ville, des usines, donc pas très réjouissant, mais c’est ainsi…. On arrive à un pont-tunnel qui passe sous la voie de chemin de fer, Prague-Kolin, et, le tunnel n’est pas accessible en raison de travaux. Demi-tour, et je ne vois pas qu’il y a un plan détaillé d’une déviation juste à coté du panneau « travaux ». Et bien évidemment, cette omission nous entraîne dans un dédale de rues…..pour revenir 1heure plus tard au même tunnel, et c’est là que MH voit le plan de la déviation…. On reprend la route, la bonne cette fois, et nous avançons vers Sendražice, à 2,5 km de Kolin et que l’on rejoint vers 18h30; nous sommes accueillis par Eva et Dusan, un couple d’amis de Gwellaouen, ma fille. Eva et Dusan ont deux enfants adorables, Tobias et Linda. Eva nous a confectionné une soupe très nourrissante à base de pois chiches et de légumes et une spécialité slovaque de gnocchis, pommes de terre et fromage. C’est délicieux! Après le repas, nous allons nous promener dans le petit village, tout proche de Kolin. Moment très agréable au bord du lac, avec les enfants. Nous sentons la fatigue et nous couchons de très bonne heure.
Total de la journée: 87 km…
Çà y est, nous prenons le départ de Skvorec, il est 10h30 et ….il se met à pleuvoir, une pluie d’orage qui ne dure pas… nous partons donc, sans regret, en direction de la véloroute EV4 ; nous remontons un moment vers le Nord Est. Le temps est finalement beau, et nous sommes dans la périphérie de Prague, donc, de la ville, des usines, donc pas très réjouissant, mais c’est ainsi…. On arrive à un pont-tunnel qui passe sous la voie de chemin de fer, Prague-Kolin, et, le tunnel n’est pas accessible en raison de travaux. Demi-tour, et je ne vois pas qu’il y a un plan détaillé d’une déviation juste à coté du panneau « travaux ». Et bien évidemment, cette omission nous entraîne dans un dédale de rues…..pour revenir 1heure plus tard au même tunnel, et c’est là que MH voit le plan de la déviation…. On reprend la route, la bonne cette fois, et nous avançons vers Sendražice, à 2,5 km de Kolin et que l’on rejoint vers 18h30; nous sommes accueillis par Eva et Dusan, un couple d’amis de Gwellaouen, ma fille. Eva et Dusan ont deux enfants adorables, Tobias et Linda. Eva nous a confectionné une soupe très nourrissante à base de pois chiches et de légumes et une spécialité slovaque de gnocchis, pommes de terre et fromage. C’est délicieux! Après le repas, nous allons nous promener dans le petit village, tout proche de Kolin. Moment très agréable au bord du lac, avec les enfants. Nous sentons la fatigue et nous couchons de très bonne heure.
Total de la journée: 87 km…
Lundi 21aout, c est reparti pour ouvrir les yeux sur le monde et on va pédaler avec plaisir et retrouver l entrain qui nous anime ….Merci de nous re…… suivre
Dimanche 20 août à 20h30, les vélos sont chargés, après une dernière visite à Prague
et un bon repos de 2 jours, sommes prêts à reprendre la route…
Samedi 12 août
Bonjour vers vous tous, le voyage va s’interrompre une bonne semaine en raison du décès de l une de mes 4 sœurs Marie Madeleine, qui, en revenant de chez le coiffeur pour se retrouver en famille, au restaurant, a trouvé la mort dans un accident de la route près de la Châtaigneraie.Nous allons faire l’aller -retour en avion et reprendre nos bicyclettes pour continuer la seconde partie de ce périple.
Merci de vos pensées dans ce tragique événement et la vie doit suivre son cours car la mort n est que la continuité de la vie et il faut savoir accepter ce vide dans notre espace émotionnel et se dire, que toujours, après la pluie, le beau temps reviendra.
Marie Hélene
Jeudi 10 août
Nous partons aujourd’hui en visite de la ville Kutná Hora, à l’Est de Prague, près de la ville de Kolin. L’histoire de cette ville est liée à l’extraction du minerai d’argent. À l’origine, une colonie minière, datant de la 2ème moitié du 13 ème siècle, se transforma en une ville royale qui grâce à sa richesse, concurrença rapidement Prague. Depuis 1995, Kutna Hora est la seule ville de Bohème centrale a être classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
La ville possède de nombreux monuments, dont la magnifique cathédrale Sainte Barbe, classé à l’UNESCO, le collège des jésuites, abritant aujourd’hui une galérie d’art contemporain, l’église St Jacques, la cour italienne, siège des rois tchèques et comprenant l’hôtel des monnaies royales, et le petit château « Hrádek » siège du musée tchèque de la mine d’argent. Nous descendons dans la mine, par un escalier métallique de 160 marches, habillés d’une blouse d’épais coton blanc, d’un casque muni d’une lampe électrique, puis, nous parcourons à la queue leu-leu des couloirs très étroits, creusés dans la roche, en devant parfois se baisser pour ne pas se cogner au plafond très bas. L’ambiance est spéciale, dans cette obscurité, avec pour seul éclairage le faisceau de notre lampe frontale…. Pas fait pour les claustrophobes, n’est ce pas? On avance, on descend, il y a de l’eau à nos pieds, des stalactites sous nos têtes, mais c’est magnifique! Le guide nous explique comment était extrait le minerai d’argent, à la main, au marteau, et remonté par d’ingénieuses machines en bois, mises en mouvement par la force de traction de plusieurs chevaux que l’on faisait tourner dans un manège circulaire, entraînant ainsi une grosse corde qui remontait les paniers de minerai à la surface.
Après quelques frayeurs pour Marie Hélène, nous remontons nous aussi à la surface, heureux de cette visite étonnante dans le ventre de la terre… Un dernier petit tour dans cette charmante cité et nous rentrons à Skvorec… ce soir, nous fêtons l’anniversaire de Peter, une soirée barbecue nous attend…. Super! Et Merci à vous deux, Peter et Gwellaouen de nous accueillir dans votre maison.
Nous partons aujourd’hui en visite de la ville Kutná Hora, à l’Est de Prague, près de la ville de Kolin. L’histoire de cette ville est liée à l’extraction du minerai d’argent. À l’origine, une colonie minière, datant de la 2ème moitié du 13 ème siècle, se transforma en une ville royale qui grâce à sa richesse, concurrença rapidement Prague. Depuis 1995, Kutna Hora est la seule ville de Bohème centrale a être classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
La ville possède de nombreux monuments, dont la magnifique cathédrale Sainte Barbe, classé à l’UNESCO, le collège des jésuites, abritant aujourd’hui une galérie d’art contemporain, l’église St Jacques, la cour italienne, siège des rois tchèques et comprenant l’hôtel des monnaies royales, et le petit château « Hrádek » siège du musée tchèque de la mine d’argent. Nous descendons dans la mine, par un escalier métallique de 160 marches, habillés d’une blouse d’épais coton blanc, d’un casque muni d’une lampe électrique, puis, nous parcourons à la queue leu-leu des couloirs très étroits, creusés dans la roche, en devant parfois se baisser pour ne pas se cogner au plafond très bas. L’ambiance est spéciale, dans cette obscurité, avec pour seul éclairage le faisceau de notre lampe frontale…. Pas fait pour les claustrophobes, n’est ce pas? On avance, on descend, il y a de l’eau à nos pieds, des stalactites sous nos têtes, mais c’est magnifique! Le guide nous explique comment était extrait le minerai d’argent, à la main, au marteau, et remonté par d’ingénieuses machines en bois, mises en mouvement par la force de traction de plusieurs chevaux que l’on faisait tourner dans un manège circulaire, entraînant ainsi une grosse corde qui remontait les paniers de minerai à la surface.
Après quelques frayeurs pour Marie Hélène, nous remontons nous aussi à la surface, heureux de cette visite étonnante dans le ventre de la terre… Un dernier petit tour dans cette charmante cité et nous rentrons à Skvorec… ce soir, nous fêtons l’anniversaire de Peter, une soirée barbecue nous attend…. Super! Et Merci à vous deux, Peter et Gwellaouen de nous accueillir dans votre maison.
Mardi 8 août
Nous avons été très bien accueillis hier soir par Gwellaouen et Peter, dans leur maison simple mais confortable, dans le petit village de Skvorec à une trentaine de kilomètres au sud-est de Prague. Gwellaouen nous avait préparé un plat typique tchèque, les quenelles de pommes de terre fourrées aux prunes, une tuerie….Nous avons très bien dormi et récupéré de la dure journée de la veille. Le temps est un peu meilleur qu’hier, il ne pleut pas mais il y a du vent. Après le petit déjeuner dans le jardin et au soleil, nous envisageons de partir pour une visite de Prague. Arrêt repas au village de Uvaly dans un restaurant que Gwellaouen et Peter connaissent, et nous déjeunons superbement bien de plats locaux, goulash, galettes de blé, gibier en sauce épicée, accompagné de bière locale. Puis nous prenons les transports en commun pour nous rendre à Prague. En République tchèque, les transports sont gratuits pour les « seniors », et nous en bénéficions…. Peter nous guide à travers cette grande et magnifique ville, le long de la rivière Vltani appelée aussi Moldau en allemand. De nombreux bateaux et péniches sont à quai, restaurants et bars sur l’eau, les quais sont occupés par des terrasses, de nombreux promeneurs comme nous, des cyclistes sur la piste cyclable centrale au milieu du quai…. On parvient ainsi au centre , tranquillement en découvrant cette merveilleuse cité, capitale de la Bohème, riche d’histoire par ses nombreux monuments, églises, palais, hôtels particuliers, théâtres, opéras, les façades sculptées des maisons, couleurs pastels, nous faisons une pause pour prendre un verre sur un bateau-bar… Puis nous continuons la visite-balade, tout est beau ici, cette ville est un vrai musée à ciel ouvert, nous flânons dans les rues, les maisons sont toutes aussi originales les unes des autres et attirent notre regard…. Nous débouchons dans un petit café associatif qui accueille régulièrement des musiciens, et aujourd’hui, jour de chance pour nous, un trio de « vieux » comme nous!!! Un guitariste, un contrebassiste et un harmoniciste, et qui chantent à tour de rôle ou ensemble…. Un vrai moment de convivialité dans cet endroit vraiment sympa, qui s’est rempli des fans de ce groupe de musiciens vraiment sympathiques qui nous ont interprété des standards de country music, et quelques morceaux de vieux blues… toute la musique que j’aime…. À la pause, nous avons quitté ce charmant endroit; dehors, il y a maintenant beaucoup de monde à flâner, puisque le temps s’est radouci, nous arrivons aux abords du Pont Charles, le plus vieux pont de Prague, et nous nous rapprochons du château nous sommes dans l’allée royale, la voie royale, celle que traversaient les rois pour recevoir l’adoubement et être couronnés.
Prodigieux, ce moment précis de la journée, où le jour décline et la nuit tombe, la lumière est belle et tout cela contribue à créer une ambiance toute particulière, comme celle de la fête.
Nous n’arrêtons pas d’être ébahis, éblouis, émerveillés, comme des enfants, par toute cette beauté, cet art, cette architecture flamboyante qui touchent nos yeux. Tout est sujet à émerveillement… Prague, tu nous fascines, tu nous émerveilles…Prague la merveille…
Nous avons été très bien accueillis hier soir par Gwellaouen et Peter, dans leur maison simple mais confortable, dans le petit village de Skvorec à une trentaine de kilomètres au sud-est de Prague. Gwellaouen nous avait préparé un plat typique tchèque, les quenelles de pommes de terre fourrées aux prunes, une tuerie….Nous avons très bien dormi et récupéré de la dure journée de la veille. Le temps est un peu meilleur qu’hier, il ne pleut pas mais il y a du vent. Après le petit déjeuner dans le jardin et au soleil, nous envisageons de partir pour une visite de Prague. Arrêt repas au village de Uvaly dans un restaurant que Gwellaouen et Peter connaissent, et nous déjeunons superbement bien de plats locaux, goulash, galettes de blé, gibier en sauce épicée, accompagné de bière locale. Puis nous prenons les transports en commun pour nous rendre à Prague. En République tchèque, les transports sont gratuits pour les « seniors », et nous en bénéficions…. Peter nous guide à travers cette grande et magnifique ville, le long de la rivière Vltani appelée aussi Moldau en allemand. De nombreux bateaux et péniches sont à quai, restaurants et bars sur l’eau, les quais sont occupés par des terrasses, de nombreux promeneurs comme nous, des cyclistes sur la piste cyclable centrale au milieu du quai…. On parvient ainsi au centre , tranquillement en découvrant cette merveilleuse cité, capitale de la Bohème, riche d’histoire par ses nombreux monuments, églises, palais, hôtels particuliers, théâtres, opéras, les façades sculptées des maisons, couleurs pastels, nous faisons une pause pour prendre un verre sur un bateau-bar… Puis nous continuons la visite-balade, tout est beau ici, cette ville est un vrai musée à ciel ouvert, nous flânons dans les rues, les maisons sont toutes aussi originales les unes des autres et attirent notre regard…. Nous débouchons dans un petit café associatif qui accueille régulièrement des musiciens, et aujourd’hui, jour de chance pour nous, un trio de « vieux » comme nous!!! Un guitariste, un contrebassiste et un harmoniciste, et qui chantent à tour de rôle ou ensemble…. Un vrai moment de convivialité dans cet endroit vraiment sympa, qui s’est rempli des fans de ce groupe de musiciens vraiment sympathiques qui nous ont interprété des standards de country music, et quelques morceaux de vieux blues… toute la musique que j’aime…. À la pause, nous avons quitté ce charmant endroit; dehors, il y a maintenant beaucoup de monde à flâner, puisque le temps s’est radouci, nous arrivons aux abords du Pont Charles, le plus vieux pont de Prague, et nous nous rapprochons du château nous sommes dans l’allée royale, la voie royale, celle que traversaient les rois pour recevoir l’adoubement et être couronnés.
Prodigieux, ce moment précis de la journée, où le jour décline et la nuit tombe, la lumière est belle et tout cela contribue à créer une ambiance toute particulière, comme celle de la fête.
Nous n’arrêtons pas d’être ébahis, éblouis, émerveillés, comme des enfants, par toute cette beauté, cet art, cette architecture flamboyante qui touchent nos yeux. Tout est sujet à émerveillement… Prague, tu nous fascines, tu nous émerveilles…Prague la merveille…
c est un pur bonheur de partager mes photos avec vous, c est un bonheur de découvrir ces villes merveilleuses et aujourd’hui, la ville de Prague est encore au dessus de tout.
Prague et son architecture
Prague la verdoyante
Prague la joyeuse
Prague la chantante
Prague la dansante
Prague l étonnante
Prague la culturelle
Prague la radieuse
Praguel enchanteresse
Prague l époustouflante
Prague la divine
Prague l unique
Prague la coquine
Prague la lumineuse
Prague, Prague et encore Prague.
Une journée n’y a pas suffit, nous y retournons pour se perdre dans le dédale de ses vielles rues sur ses quais à l harmonie fluviale et apaisante,y déguster une bonne bière en terrasse.
Et pou l anecdote, moi la collectionneuse de verres à bière, je me contente des dessous de verres car mes sacoches n y suffiraient pas.
Faut rigoler, faut rigoler avant que le ciel nous tombe sur la tête …..
Lundi 7 août
La nuit a été difficile pour moi, Marie Hélène a par contre très bien dormi… Cette fois, c’est à mon tour de ne pas dormir, à cause des bruits provenant des activités de la gare, qui se trouve sur l’autre rive du fleuve. Sifflements de trains, frottement des rails, respiration bruyante des locomotives, j’entends les annonces en tchèque des départs des trains, précédées d’une petite musique, genre carillon….et puisque nous évoquons le carillon, parlons-en: celui de l’église, ou plutôt ceux de l’église, car j’ai reconnu deux sons différents, un premier, clair, et un second plus grave…ces deux carillons carillonnent évidemment, et, précisément, nous font cadeau d’un coup au 1er quart d’heure, de 2 coups au 2ème quart d’heure, de 3 aux 3ème et de 4 au 4 ème c’est à dire à l’heure juste. Donc, si vous avez bien suivi, pendant l’ heure, nos oreilles, et en particulier les miennes, sont sollicitées de 20 coups de carillons, soit 120 coups pendant mon insomnie de 1h à 6 h, plus (2 + 4 + 6 + 8 + 10 + 12 ) = 42 coups de carillons soit 162 si les calculs sont exacts. Je me suis endormi après 6 heures, dans mes calculs je pense…. Et le réveil vers 8h a été un peu douloureux, vous imaginez…. Il pleut encore et Marie Hélène dort toujours, comme un bébé… À son réveil nous commençons à rassembler nos affaires sur les tables de camping sous le auvent en bois où nous sommes au sec. Puis nous allons pour prendre le petit déjeuner à l’hôtel juste à côté du terrain de camping. La personne qui nous a accueilli hier soir nous a dit que l’on pouvait prendre un petit déjeuner au restaurant de l’hôtel. Mais nous n’avons pas réservé et lorsque nous arrivons dans la salle de restaurant, nous voyons une multitude de gamins, que des garçons, tous revêtus du maillot vert-pomme de l’équipe de football n° 8 de Prague, comme cela est inscrit sur le maillot. On se croirait dans un poulailler, tout en vert! On repère la responsable du restaurant et nous lui demandons, surtout par gestes, si nous pouvons avoir un petit déjeuner. Nous avons finalement l’autorisation et nous nous installons sur une table encore vide, sous les regards étonnés de nos jeunes footballeurs…. Deux petites omelettes fumantes arrivent sur notre table et le petit déjeuner est vraiment très copieux. À un moment, un adulte, sans doute coach de l’équipe, prend la parole et un silence règne alors dans la salle. Nous ne comprenons pas ce qu’il dit aux gosses mais eux sont toute ouïe et concentrés sur les consignes données. Une première partie sort de la salle, un deuxième coach prend la place du premier et çà recommence. Finalement la salle se vide du troupeau vert, les femmes de service nettoient les tables et font le plein du buffet, et une deuxième vague mais bleue celle-là arrive, des garçons encore plus âgés que les verts, ils nous disent bonjour en tchèque, étonnés de voir 2 vieux assis là en train de dévorer leur petit déj !
Du coup, nous ne traînons pas, nous sortons pour rejoindre nos vélos et finir notre paquetas.
La pluie retombe à nouveau, tant pis pour la tente, elle est trempée! Nous endossons nos tenues de pluie et partons.. il doit être 11h et nous avons décidé avec Gwellaouen, ma fille de Prague, que nous arriverions chez eux ce soir! Direction Melnik (prononcez Mielnik) à 28 km, le long de l’Elbe où nous arrivons vers 13h30; on mange sur la place, au soleil !!!! Un délicieux plat de pommes de terre chaudes, au fromage et yaourt, accompagnés d’oignons crus et de haricots et d’olives. Et une bonne bière locale (voir photos); Nous visitons un peu cette ville, son château, ses belles maisons, Marie Hélène en profite pour s’acheter une paire de tennis roses et des nike , sans le savoir ….car il fait froid, le vent s’est levé, et la pluie menace à nouveau, nous repartons une nouvelle fois sous la pluie et les rafales de vent de plus en plus fortes. La pluie cesse assez vite mais pas le vent et nous l’avons de face ce qui réduit considérablement notre allure et nous fatigue. On utilise davantage l’assistance électrique de nos vélos et notre capital « énergie » fond comme neige au soleil!!
Au bout de quelques Km, la route n°2 est barrée et nous devons prendre une déviation par la route avec les voitures…. On n’aime pas cela du tout parce que les voitures roulent vite…..et la circulation est dense. On retrouve enfin la piste cyclable de l’Elbe, mais pas pour longtemps car nous devons quitter l’Elbe pour prendre la direction de Prague et surtout de la ville de Skovrek, où habitent Gwellaouen et Peter. De nouveau, nous partageons la route avec des voitures jusqu’à trouver la piste cyclable à nouveau … mais nous avons encore au moins un bonne heure de route et nos batteries de téléphone et des vélos sont au niveau bas…. Et fatalement, à 4 km du but, plus de batterie de téléphone, plus de batterie vélo pour moi. On arrive quand même à destination,, grâce au téléphone d’un jeune qui accepte d’appeler Gwellaouen et de lui expliquer de venir nous chercher, mais complètement HS comme on dit…
Total de l’étape 95 Km
La nuit a été difficile pour moi, Marie Hélène a par contre très bien dormi… Cette fois, c’est à mon tour de ne pas dormir, à cause des bruits provenant des activités de la gare, qui se trouve sur l’autre rive du fleuve. Sifflements de trains, frottement des rails, respiration bruyante des locomotives, j’entends les annonces en tchèque des départs des trains, précédées d’une petite musique, genre carillon….et puisque nous évoquons le carillon, parlons-en: celui de l’église, ou plutôt ceux de l’église, car j’ai reconnu deux sons différents, un premier, clair, et un second plus grave…ces deux carillons carillonnent évidemment, et, précisément, nous font cadeau d’un coup au 1er quart d’heure, de 2 coups au 2ème quart d’heure, de 3 aux 3ème et de 4 au 4 ème c’est à dire à l’heure juste. Donc, si vous avez bien suivi, pendant l’ heure, nos oreilles, et en particulier les miennes, sont sollicitées de 20 coups de carillons, soit 120 coups pendant mon insomnie de 1h à 6 h, plus (2 + 4 + 6 + 8 + 10 + 12 ) = 42 coups de carillons soit 162 si les calculs sont exacts. Je me suis endormi après 6 heures, dans mes calculs je pense…. Et le réveil vers 8h a été un peu douloureux, vous imaginez…. Il pleut encore et Marie Hélène dort toujours, comme un bébé… À son réveil nous commençons à rassembler nos affaires sur les tables de camping sous le auvent en bois où nous sommes au sec. Puis nous allons pour prendre le petit déjeuner à l’hôtel juste à côté du terrain de camping. La personne qui nous a accueilli hier soir nous a dit que l’on pouvait prendre un petit déjeuner au restaurant de l’hôtel. Mais nous n’avons pas réservé et lorsque nous arrivons dans la salle de restaurant, nous voyons une multitude de gamins, que des garçons, tous revêtus du maillot vert-pomme de l’équipe de football n° 8 de Prague, comme cela est inscrit sur le maillot. On se croirait dans un poulailler, tout en vert! On repère la responsable du restaurant et nous lui demandons, surtout par gestes, si nous pouvons avoir un petit déjeuner. Nous avons finalement l’autorisation et nous nous installons sur une table encore vide, sous les regards étonnés de nos jeunes footballeurs…. Deux petites omelettes fumantes arrivent sur notre table et le petit déjeuner est vraiment très copieux. À un moment, un adulte, sans doute coach de l’équipe, prend la parole et un silence règne alors dans la salle. Nous ne comprenons pas ce qu’il dit aux gosses mais eux sont toute ouïe et concentrés sur les consignes données. Une première partie sort de la salle, un deuxième coach prend la place du premier et çà recommence. Finalement la salle se vide du troupeau vert, les femmes de service nettoient les tables et font le plein du buffet, et une deuxième vague mais bleue celle-là arrive, des garçons encore plus âgés que les verts, ils nous disent bonjour en tchèque, étonnés de voir 2 vieux assis là en train de dévorer leur petit déj !
Du coup, nous ne traînons pas, nous sortons pour rejoindre nos vélos et finir notre paquetas.
La pluie retombe à nouveau, tant pis pour la tente, elle est trempée! Nous endossons nos tenues de pluie et partons.. il doit être 11h et nous avons décidé avec Gwellaouen, ma fille de Prague, que nous arriverions chez eux ce soir! Direction Melnik (prononcez Mielnik) à 28 km, le long de l’Elbe où nous arrivons vers 13h30; on mange sur la place, au soleil !!!! Un délicieux plat de pommes de terre chaudes, au fromage et yaourt, accompagnés d’oignons crus et de haricots et d’olives. Et une bonne bière locale (voir photos); Nous visitons un peu cette ville, son château, ses belles maisons, Marie Hélène en profite pour s’acheter une paire de tennis roses et des nike , sans le savoir ….car il fait froid, le vent s’est levé, et la pluie menace à nouveau, nous repartons une nouvelle fois sous la pluie et les rafales de vent de plus en plus fortes. La pluie cesse assez vite mais pas le vent et nous l’avons de face ce qui réduit considérablement notre allure et nous fatigue. On utilise davantage l’assistance électrique de nos vélos et notre capital « énergie » fond comme neige au soleil!!
Au bout de quelques Km, la route n°2 est barrée et nous devons prendre une déviation par la route avec les voitures…. On n’aime pas cela du tout parce que les voitures roulent vite…..et la circulation est dense. On retrouve enfin la piste cyclable de l’Elbe, mais pas pour longtemps car nous devons quitter l’Elbe pour prendre la direction de Prague et surtout de la ville de Skovrek, où habitent Gwellaouen et Peter. De nouveau, nous partageons la route avec des voitures jusqu’à trouver la piste cyclable à nouveau … mais nous avons encore au moins un bonne heure de route et nos batteries de téléphone et des vélos sont au niveau bas…. Et fatalement, à 4 km du but, plus de batterie de téléphone, plus de batterie vélo pour moi. On arrive quand même à destination,, grâce au téléphone d’un jeune qui accepte d’appeler Gwellaouen et de lui expliquer de venir nous chercher, mais complètement HS comme on dit…
Total de l’étape 95 Km
Dimanche 7 août
Nuit de pluie à fond les ballons, sous la tente que nous avons louée pour pouvoir abriter les vélos et les recharger en toute sécurité. Nous sommes situés sous un pont d’échangeur routier…. Donc bruit des voitures toute la nuit…. De ce fait Marie Hélène n’a pas fermé l’œil de la nuit… après le petit déjeuner, nous partons, il est 10h30 et il pleut…. Nous avons revêtu pantalons et veste de pluie et cape…. Mais heureusement, même par ce temps pourri, les paysages du bord de l’Elbe sont beaux et cette beauté nous donne du courage pour poursuivre… la pluie commence à diminuer puis elle cesse en début d’après-midi et on a même un semblant de soleil timide… on s’arrête pour la pause casse-croûte dans la jolie ville de Litomerice, près d’une cathédrale immense et un parc épiscopal magnifique, comme un palais.. la ville est sur une hauteur, et en redescendant, nous nous arrêtons boire une bière dans une ancienne gare reconvertie en café; pour l’anecdote, on nous sert une « Pivo Bernard »!!! Je me vois commander ma bière préférée: « Une pivo Bernard s’il vous plait » 😅 Bon, la bière est excellente et nous repartons sans la pluie; nous suivons toujours l’Elbe et par moment, on se croirait au bord d’un lac en Suisse… un peu plus loin, dans un chemin avec une énorme flaque d’eau, en voulant l’éviter, c’est la chute pour Marie Hélène qui glisse sur une plaque de métal qu’elle n’avait pas vue. Le genou est douloureux mais sans gravité, la chaîne a déraillé et nous passons un peu de temps à la remettre, mais grâce au tournevis de Christophe (merci Christophe),tout rentre dans l’ordre et nous pédalons une dizaine de km pour atteindre le cyclo-kemp de Roudnice. On installe la tente pour 10€ et dînons d’une pizza infecte… bref, on s’en souviendra …
Total de la journée: 77 Km
Pot de bienvenue à Déčik en République tchèque! Accueil très sympa à l’office du tourisme…Miss cornichons…… si , si …… |
récupèrent et dirigent l’eau de plAprès une nuit un peu bruyante (retours tardifs de campeurs et circulation auto sur la route proche) réveil à 7h. Après une bonne douche,On rassemble nos affaires pour un départ à 9h. On a décidé de repasser par le centre de Dresde pour visiter quelques sites à voir absolument. Le zwinger et le passage où se trouve une étonnante maison bleue qui chante sous la pluie. La descente vers le centre est rapide, en 15 minutes nous y sommes arrivés, il n’y a presque personne dans les rues c’est formidable et aussi très étrange de pouvoir circuler aussi facilement dans cette ville. Le zwinger est un énorme palais dont la cour intérieure est en travaux. Nous ne pouvons pas entrer mais seulement regarder ce splendide monument baroque. Le nom "Zwinger" remonte au nom utilisé au Moyen Âge pour une partie de forteresse entre les murs extérieurs et intérieurs de la forteresse. Le Zwinger a été construit en 1709 en tant qu'orangerie et jardin ainsi qu'une zone pour y faire des grandes fêtes. Ses pavillons richement décorés et les galeries bordées de balustrades, figures et vases témoignent de la splendeur sous le règne d'Auguste le Fort, électeur de Saxe et élu roi de Pologne. Dans la conception originale de l'électeur de Saxe, lle Zwinger était le parvis d'un nouveau château qui occuperait la zone entre lui et l'Elbe ; mais le Zwinger est resté sous-développé du côté de l'Elbe. Les plans d'un nouveau château ont été abandonnés après la mort d'Auguste le Fort. Ce n'est que plus d'un siècle plus tard que l'architecte Gottfried Semper l'achève avec la Galerie Semper vers l'Elbe. Nous visitons ensuite l’immense château situé derrière les remparts et son impressionnante esplanade magistrale surplombant l’Elbe. De là nous jouissons d’une vue à 180 degrés sur l’Elbe et les gros bateaux croisières qui embarquent leurs cargaisons de touristes. Ils jouent de leurs sirènes stridentes en dégageant de puissants jets de vapeur vers le ciel et tout cela contribue à l’ambiance joyeuse de ce samedi matin d’été, d’un été nouveau genre puisqu’il ne fait pas vraiment une température de saison. Il ne pleut pas encore ! Nous nous rendons enfin vers la fameux passage où se trouve la pittoresque maison bleue qui chante sous la pluie. En effet un assemblage original de gouttières récupèrent et dirigent l’eau de pluie en un goutte à goutte musical assez étonnant. Le passage commence dans une rue et ressort dans une rue parallèle en traversant plusieurs cours à la décoration remarquablement artistique. Nous en profiterons pour faire une courte pause café agrémentée d’un succulent gâteau au chocolat maison. Un moment plaisir 🤣 Et il est presque midi lorsque prenons le « Elbe Radweg » nommé aussi Euro vélo route 7 qui doit nous conduire à Prague. C’est un vrai bonheur que de rouler sur cette piste cyclable, tant le support est de qualité, le paysage de l’autre rive, la gauche, est beau, et la météo pour le moment plutôt clémente, le soleil timide n’est pas très loin derrière les nuages. La vallée de l’Elbe est encaissée par de très hautes falaises rocheuses et boisées qui donnent au paysage une allure montagnarde renforcée par les petites maisons de bois. Tout le long du fleuve nous traversons des villages avec des restaurants et des cafés accueillants et nous finissons par stopper pour une pause casse croûte chez la joyeuse et plantureuse Frieda qui nous confectionne deux petits pains chauds fourrés de filets de poissons marinés, d’ oignons et de cornichons. Un régal avec la bière qui va avec, çà va de soi. Nous avons la côte avec Frieda, et la côte monte d’autant plus qu’on lui présente la raison de notre voyage, pour en arriver à l’extase lorsque Marie Hélène lui donne son âge. My god !!! Frieda sort le drapeau allemand 🇩🇪 et se met à l’agiter pour exprimer sa joie ! Bien évidemment nous prenons des photos et c’est dans la joie et avec les rires que nous nous quitterons. Nous avançons à bonne allure et arrivons finalement avec la pluie à la frontière tchèque. La ville de Dečin n’est qu’à 13km nous mettons donc le cap vers cette destination où nous trouvons un hébergement dans le camping spécialement indiqué pour les cyclistes.et se met à l’agiter pour exprimer sa joie ! Bien évidemment nous prenons des photos et c’est dans la joie et avec les rires que nous nous quitterons.
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Vendredi 4 août
Ce matin nous ne sommes pas très vaillants, nous nous sommes endormis tard. Nous décollons de l’hôtel vers 11h30 et prenons la direction de la ville. En effet, nous voudrions consacrer une partie de la journée à parcourir cette ville, chargée d’histoire. Après quelques hésitations pour trouver le centre historique, nous errons quelques temps dans la ville et retrouvons une rue où nous nous sommes arrêtés hier soir. L’architecture est somptueuse, un peu style baroque. La ville est aussi connue comme la Florence de l’Elbe en raison de ses collections d’art mais aussi de son architecture baroque. Le centre historique de Dresde est réservé aux piétons et vélos. Un très important réseau de tramways couvre la ville auquel s’ajoute celui des bus et des trains régionaux. Cette ville est absolument remarquable et a été magnifiquement restaurée après les bombardements anglais et américains de 1945. Ce fut pour la ville une véritable renaissance.
En tout cas, Dresde mérite une visite et davantage qu’une petite journée. Les grandes places avec ses terrasses au soleil, ses cafés et bakerei, et partout ces monuments baroques…
Nous finissons la journée dans un camping à 8,5 km de Dresde, où nous trouvons un emplacement pour la tente. On reprend donc nos bonnes habitudes de campeurs…
Demain nous allons rejoindre l’Elbe et sa fameuse piste cyclable…
Ce matin nous ne sommes pas très vaillants, nous nous sommes endormis tard. Nous décollons de l’hôtel vers 11h30 et prenons la direction de la ville. En effet, nous voudrions consacrer une partie de la journée à parcourir cette ville, chargée d’histoire. Après quelques hésitations pour trouver le centre historique, nous errons quelques temps dans la ville et retrouvons une rue où nous nous sommes arrêtés hier soir. L’architecture est somptueuse, un peu style baroque. La ville est aussi connue comme la Florence de l’Elbe en raison de ses collections d’art mais aussi de son architecture baroque. Le centre historique de Dresde est réservé aux piétons et vélos. Un très important réseau de tramways couvre la ville auquel s’ajoute celui des bus et des trains régionaux. Cette ville est absolument remarquable et a été magnifiquement restaurée après les bombardements anglais et américains de 1945. Ce fut pour la ville une véritable renaissance.
En tout cas, Dresde mérite une visite et davantage qu’une petite journée. Les grandes places avec ses terrasses au soleil, ses cafés et bakerei, et partout ces monuments baroques…
Nous finissons la journée dans un camping à 8,5 km de Dresde, où nous trouvons un emplacement pour la tente. On reprend donc nos bonnes habitudes de campeurs…
Demain nous allons rejoindre l’Elbe et sa fameuse piste cyclable…
Jeudi 3 août
Ce matin il fait très beau au réveil: ciel bleu, mais avec beaucoup de vent, sans doute la fin de la tempête « Patricia » qui a traversé la France d’ouest en est hier. Nous descendons dans la salle du petit déjeuner de l’hôtel , vraiment délicieusement préparé, avec des spécialités locales, slaves, succulentes, et très raffinées, comme une salade de poivrons, une préparation à base de blancs d’œufs, du yaourt aux herbes, et bien sûr les concombres, les tomates, une omelette délicieuse et plusieurs spécialités de charcuteries inconnues de nous. Un vrai grand repas qui nous donne des forces pour reprendre notre route. Au moment de rendre la clé de la chambre, nous présentons à l’employée qui nous a mal accueillis hier soir, un petit texte en allemand dans lequel nous lui signifions notre mécontentement. Elle accuse le coup! Puis Direction Dresden à 72 km de Senftenberg où nous sommes. Le beau temps ne dure pas, par contre le vent ne mollit pas, il souffle du sud ouest et nous l’avons de face, ce qui ralentit considérablement notre allure et nous fatigue. Nous longeons une grande route et la circulation routière est importante. Tout cela nous amène à prendre conscience de la pollution sonore de cette circulation automobile. Réflexion: Quand nous sommes au volant de nos voitures, nous ne nous rendons aucunement compte de l’importance du bruit et de la nuisance occasionnés à l’extérieur. Nous en sommes à un tel point que nous supportons difficilement les voitures, du fait de la vitesse et du bruit. Aujourd’hui, la route est plus monotone, peu de villages traversés, et lorsque nous en traversons, ils nous paraissent morts, nous ne voyons personne, tout est fermé, c’est impossible de se boire un café et de se manger un gâteau. Il faut arriver à Radenburg, à une vingtaine de kilomètres de Dresden, pour pouvoir se faire une petite pause café-pâtisserie, bien méritée. Marie Hélène n’en peut plus et on s’arrête une bonne heure. On en profite pour regarder les messages des warmshowers contactés mais pas de chance, aucune n’est disponible. Nous privilégions alors le camping et ce serait super si nous pouvions en trouver avant d’entrer dans Dresde. Nous en trouverons un en effet, mais tout bouclé, portail cadenassé avec une grosse chaîne….nous continuons, et demandons l’asile dans une petite pension, mais la propriétaire nous demande trop cher, nous refusons…. On arrive ainsi à la périphérie de Dresde, et toujours pas de solution en vue. Nous nous installons sur les marches d’une église pour faire des recherches sur nos téléphones mais là encore rien ne se manifeste ! Nous avançons dans la ville, qui au demeurant nous parait intéressante et accueillante pour se poser à nouveau pour une nouvelle recherche plus ciblée sur des hôtels, vu l’heure… de plus en plus tardive. ; nous finissons par sélectionner un hôtel qui se trouve à 3 km et nous repartons à travers la ville. Parvenus à destination, une chambre nous est louée pour la nuit, les vélos sont rangés dans un garage spécial, genre de tunnel transparent en plastique très rigide, qui s’ouvre pour laisser la place aux vélos, et qui est fermé à clés par un système original.
Nous prenons même le luxe de dîner d’une belle et bonne pizza…
Voilà pour cette journée, pas extraordinaire et bousculée par ce vent fou qui nous a bien fatigués.
Total de l’étape: 75km
Ce matin il fait très beau au réveil: ciel bleu, mais avec beaucoup de vent, sans doute la fin de la tempête « Patricia » qui a traversé la France d’ouest en est hier. Nous descendons dans la salle du petit déjeuner de l’hôtel , vraiment délicieusement préparé, avec des spécialités locales, slaves, succulentes, et très raffinées, comme une salade de poivrons, une préparation à base de blancs d’œufs, du yaourt aux herbes, et bien sûr les concombres, les tomates, une omelette délicieuse et plusieurs spécialités de charcuteries inconnues de nous. Un vrai grand repas qui nous donne des forces pour reprendre notre route. Au moment de rendre la clé de la chambre, nous présentons à l’employée qui nous a mal accueillis hier soir, un petit texte en allemand dans lequel nous lui signifions notre mécontentement. Elle accuse le coup! Puis Direction Dresden à 72 km de Senftenberg où nous sommes. Le beau temps ne dure pas, par contre le vent ne mollit pas, il souffle du sud ouest et nous l’avons de face, ce qui ralentit considérablement notre allure et nous fatigue. Nous longeons une grande route et la circulation routière est importante. Tout cela nous amène à prendre conscience de la pollution sonore de cette circulation automobile. Réflexion: Quand nous sommes au volant de nos voitures, nous ne nous rendons aucunement compte de l’importance du bruit et de la nuisance occasionnés à l’extérieur. Nous en sommes à un tel point que nous supportons difficilement les voitures, du fait de la vitesse et du bruit. Aujourd’hui, la route est plus monotone, peu de villages traversés, et lorsque nous en traversons, ils nous paraissent morts, nous ne voyons personne, tout est fermé, c’est impossible de se boire un café et de se manger un gâteau. Il faut arriver à Radenburg, à une vingtaine de kilomètres de Dresden, pour pouvoir se faire une petite pause café-pâtisserie, bien méritée. Marie Hélène n’en peut plus et on s’arrête une bonne heure. On en profite pour regarder les messages des warmshowers contactés mais pas de chance, aucune n’est disponible. Nous privilégions alors le camping et ce serait super si nous pouvions en trouver avant d’entrer dans Dresde. Nous en trouverons un en effet, mais tout bouclé, portail cadenassé avec une grosse chaîne….nous continuons, et demandons l’asile dans une petite pension, mais la propriétaire nous demande trop cher, nous refusons…. On arrive ainsi à la périphérie de Dresde, et toujours pas de solution en vue. Nous nous installons sur les marches d’une église pour faire des recherches sur nos téléphones mais là encore rien ne se manifeste ! Nous avançons dans la ville, qui au demeurant nous parait intéressante et accueillante pour se poser à nouveau pour une nouvelle recherche plus ciblée sur des hôtels, vu l’heure… de plus en plus tardive. ; nous finissons par sélectionner un hôtel qui se trouve à 3 km et nous repartons à travers la ville. Parvenus à destination, une chambre nous est louée pour la nuit, les vélos sont rangés dans un garage spécial, genre de tunnel transparent en plastique très rigide, qui s’ouvre pour laisser la place aux vélos, et qui est fermé à clés par un système original.
Nous prenons même le luxe de dîner d’une belle et bonne pizza…
Voilà pour cette journée, pas extraordinaire et bousculée par ce vent fou qui nous a bien fatigués.
Total de l’étape: 75km
Mercredi 3 août
Nous sommes réveillés à 7 heures par les cloches de l’église. Nous en profitons pour rassembler nos affaires sur les vélos et nous apercevons Marko revenir à bicyclette : il est allé acheter pour nous des croissants et des petits pains à la boulangerie ainsi que du fromage. Il nous dit que c’est la 1ère fois qu’il prend son petit déjeuner dehors. Il est heureux 😀 de nous faire goûter quelques tomates de son jardin 😄
Plaisir partagé de ce moment sympathique 🙏
Nous prenons une photo avant de nous quitter. Marko est d’accord qu’on laisse nos sacoches chez lui et que l’on aille visiter la ville en vélo. Lubbenau est très touristique à cause des canaux. C’est en quelque sorte la capitale de la Spreewald. Les piroguiers proposent des balades sur les canaux. On se croirait à Venise. Après ce bain de foule, nous rentrons chez Marko préparer nos vélos pour repartir. Nouvel arrêt pour se manger un casse croute au poisson absolument génial 👍 et visite du petit village de Lehre. Puis direction Boblitz puis Raddusch, et Vetschau. Nous sommes dans l’ancienne DDR. Nous traversons souvent depuis notre départ de Berlin une « Karl Marx Straße » dans les principales villes rencontrées. Vestiges de cette ancienne DDR.
L’architecture aussi est assez typique de cette période socialiste, des maisons identiques et sans originalité. La ville de Lubbenau a été durant la DDR un grand site atomique et a abrité une importante centrale nucléaire. Actuellement c’est un immense parc qui occupe le lieu de l’ancienne centrale.L’Allemagne a en effet opté pour la sortie pure et simple du nucléaire et le retour au charbon et aux énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire. Marko nous dit que nous devrions consommer moins d’énergie et on est de son avis 😅
Nous ne décollons de Lubbenau que vers 13h30. Il fait beau et chaud. C’est agréable 😅. Nous traversons plusieurs forêts et longeons des lacs magnifiques. Cette région du Spreewald est à visiter 😄 , tellement les paysages sont beaux et aussi parce que ce sont les rois des cornichons, 🤣vous savez ces cornichons aigres-doux et Marie Hélène en rafolle au point d’en manger même au petit déjeuner 🤣
On en achète donc un gros pot de ....500g😂 qu’elle portera dans ses sacoches 🤣
La forêt de la Spree, avec ses rivières naturelles et ses canaux aménagés, constitue un paysage aquatique unique en Europe. C’est une précieuse réserve de biosphère. Ce territoire abrite aussi les Sorabes, une petite communauté slave qui a conservé sa langue et ses traditions. La pluie commence à menacer et finit par tomber vers 18h mais çà ne dure pas et on avance car on n’a pas encore trouvé d’hébergement pour la nuit. On avance de village en village, de 5km en 5km .... pour finalement finir dans un hôtel très cher à Senftenberg. Je ne peux pas m’empêcher de vous raconter notre arrivée dans cet hôtel : tout d’abord, en arrivant dans la ville, nous faisons plusieurs tentatives sans succès et nous arrivons dans cet hôtel. La fille à l’accueil n’est pas aimable du tout.Elle m’annonce un prix qui me fait prendre la poudre d’escampette 🤣 On essaye ailleurs encore pour nous rendre à l’évidence que nous allons devoir prendre cette chambre dans cet hôtel au prix faramineux. 2ème essai donc: l’hôtel est fermé mais 3 clientes papotent encore dans l’entrée derrière une porte vitrée fermée à clé. Je leur fais signe d’ouvrir mais elles me signifient que l’hôtel est fermé. Je ne vous ai pas encore signalé qu’il pleut des cordes☔️ et que nous voudrions une chambre car il est maintenant 21h passées !!
Une personne de l’hôtel finit par ouvrir et appelle la responsable qui me signifie que l’hôtel étant fermé, il n’est pas possible d’avoir une chambre même s’il y en a de libres. Mes bras m’en tombent !!! Dans quel monde vivons-nous !
Alors lui dis-je, il ne nous reste plus qu’à dormir dehors sous la pluie, devant l’hôtel ☔️
KElle réfléchit quelques secondes et me dit : « Un moment s’il vous plaît » . J’ai marqué un point je crois ! En effet, la personne revient et avec le ton d’un policier à la frontière : « Donnez-moi votre passeport !!! »
Je jubile... et lui réponds « un moment s’il vous plaît !» histoire de prendre une petite revanche 😅🤣 avant de lui présenter ma carte d’identité !
Pas aimable du tout cet accueil , même si le panneau nous souhaite la bienvenue ! C’est notre argent qui est le bienvenu je crois ! et nous ne manquerons pas de le signaler demain matin !
Voilà, bonne nuit 😗
Total de la journée: 79km
Nous sommes réveillés à 7 heures par les cloches de l’église. Nous en profitons pour rassembler nos affaires sur les vélos et nous apercevons Marko revenir à bicyclette : il est allé acheter pour nous des croissants et des petits pains à la boulangerie ainsi que du fromage. Il nous dit que c’est la 1ère fois qu’il prend son petit déjeuner dehors. Il est heureux 😀 de nous faire goûter quelques tomates de son jardin 😄
Plaisir partagé de ce moment sympathique 🙏
Nous prenons une photo avant de nous quitter. Marko est d’accord qu’on laisse nos sacoches chez lui et que l’on aille visiter la ville en vélo. Lubbenau est très touristique à cause des canaux. C’est en quelque sorte la capitale de la Spreewald. Les piroguiers proposent des balades sur les canaux. On se croirait à Venise. Après ce bain de foule, nous rentrons chez Marko préparer nos vélos pour repartir. Nouvel arrêt pour se manger un casse croute au poisson absolument génial 👍 et visite du petit village de Lehre. Puis direction Boblitz puis Raddusch, et Vetschau. Nous sommes dans l’ancienne DDR. Nous traversons souvent depuis notre départ de Berlin une « Karl Marx Straße » dans les principales villes rencontrées. Vestiges de cette ancienne DDR.
L’architecture aussi est assez typique de cette période socialiste, des maisons identiques et sans originalité. La ville de Lubbenau a été durant la DDR un grand site atomique et a abrité une importante centrale nucléaire. Actuellement c’est un immense parc qui occupe le lieu de l’ancienne centrale.L’Allemagne a en effet opté pour la sortie pure et simple du nucléaire et le retour au charbon et aux énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire. Marko nous dit que nous devrions consommer moins d’énergie et on est de son avis 😅
Nous ne décollons de Lubbenau que vers 13h30. Il fait beau et chaud. C’est agréable 😅. Nous traversons plusieurs forêts et longeons des lacs magnifiques. Cette région du Spreewald est à visiter 😄 , tellement les paysages sont beaux et aussi parce que ce sont les rois des cornichons, 🤣vous savez ces cornichons aigres-doux et Marie Hélène en rafolle au point d’en manger même au petit déjeuner 🤣
On en achète donc un gros pot de ....500g😂 qu’elle portera dans ses sacoches 🤣
La forêt de la Spree, avec ses rivières naturelles et ses canaux aménagés, constitue un paysage aquatique unique en Europe. C’est une précieuse réserve de biosphère. Ce territoire abrite aussi les Sorabes, une petite communauté slave qui a conservé sa langue et ses traditions. La pluie commence à menacer et finit par tomber vers 18h mais çà ne dure pas et on avance car on n’a pas encore trouvé d’hébergement pour la nuit. On avance de village en village, de 5km en 5km .... pour finalement finir dans un hôtel très cher à Senftenberg. Je ne peux pas m’empêcher de vous raconter notre arrivée dans cet hôtel : tout d’abord, en arrivant dans la ville, nous faisons plusieurs tentatives sans succès et nous arrivons dans cet hôtel. La fille à l’accueil n’est pas aimable du tout.Elle m’annonce un prix qui me fait prendre la poudre d’escampette 🤣 On essaye ailleurs encore pour nous rendre à l’évidence que nous allons devoir prendre cette chambre dans cet hôtel au prix faramineux. 2ème essai donc: l’hôtel est fermé mais 3 clientes papotent encore dans l’entrée derrière une porte vitrée fermée à clé. Je leur fais signe d’ouvrir mais elles me signifient que l’hôtel est fermé. Je ne vous ai pas encore signalé qu’il pleut des cordes☔️ et que nous voudrions une chambre car il est maintenant 21h passées !!
Une personne de l’hôtel finit par ouvrir et appelle la responsable qui me signifie que l’hôtel étant fermé, il n’est pas possible d’avoir une chambre même s’il y en a de libres. Mes bras m’en tombent !!! Dans quel monde vivons-nous !
Alors lui dis-je, il ne nous reste plus qu’à dormir dehors sous la pluie, devant l’hôtel ☔️
KElle réfléchit quelques secondes et me dit : « Un moment s’il vous plaît » . J’ai marqué un point je crois ! En effet, la personne revient et avec le ton d’un policier à la frontière : « Donnez-moi votre passeport !!! »
Je jubile... et lui réponds « un moment s’il vous plaît !» histoire de prendre une petite revanche 😅🤣 avant de lui présenter ma carte d’identité !
Pas aimable du tout cet accueil , même si le panneau nous souhaite la bienvenue ! C’est notre argent qui est le bienvenu je crois ! et nous ne manquerons pas de le signaler demain matin !
Voilà, bonne nuit 😗
Total de la journée: 79km
Mardi 1er août À notre réveil il pleut. Petit déjeuner à la mode russe. Délicieux 😋
Lorsque nous sommes prêts à partir la pluie cesse et fait place au soleil. Nous avançons tantôt dans la forêt et tantôt au bord de la rivière Dahme et ses petits villages pittoresques.Après Marckisch Burnhold, nous entrons dans la forêt de la Spree la Spreewald, la Spree est la rivière qui traverse Berlin. Superbe région de canaux et de lacs. À Lubben, nous pénétrons dans la ville car MH voudrait s’acheter une polaire dont la fermeture à glissière s’est cassée. En cherchant un magasin, nous faisons la connaissance de Philippe, un toulousain qui voudrait monter une boulangerie dans un petit village et de son ami Marko, lui-même prêtre à Lubbenau. On parle de notre voyage, de Haïti et bien sûr, Philippe nous demande où nous dormons ce soir. Nous n’avons pas encore trouvé d’hébergement et nous les questionnons sur l’existence de campings. Philippe nous renseigne qu’il y a un camping à Lubbenau à 12 km. MH précise dans la conversation que parfois nous plantons la tente dans le jardin chez l’habitant. Marko se propose alors de nous accueillir chez lui. Lorsque nous arrivons à destination sur la porte un petit mot griffonné sur une feuille de papier nous souhaite la bienvenue et nous indique où se trouve la douche et les toilettes. Deux bières nous attendent dans l’entrée 😄Magnifique accueil, merci Marko.Peu de temps après notre arrivée, Marko repasse pour nous dire que nous pouvons dormir à l’étage dans une grande salle de réunion. Nous sommes en effet hébergés dans le presbytère.
Dans la soirée nous faisons une petite visite de Lubbenau mais la nuit tombe vite et nous rentrons en perdant notre chemin.
Total de la journée :76km
Lorsque nous sommes prêts à partir la pluie cesse et fait place au soleil. Nous avançons tantôt dans la forêt et tantôt au bord de la rivière Dahme et ses petits villages pittoresques.Après Marckisch Burnhold, nous entrons dans la forêt de la Spree la Spreewald, la Spree est la rivière qui traverse Berlin. Superbe région de canaux et de lacs. À Lubben, nous pénétrons dans la ville car MH voudrait s’acheter une polaire dont la fermeture à glissière s’est cassée. En cherchant un magasin, nous faisons la connaissance de Philippe, un toulousain qui voudrait monter une boulangerie dans un petit village et de son ami Marko, lui-même prêtre à Lubbenau. On parle de notre voyage, de Haïti et bien sûr, Philippe nous demande où nous dormons ce soir. Nous n’avons pas encore trouvé d’hébergement et nous les questionnons sur l’existence de campings. Philippe nous renseigne qu’il y a un camping à Lubbenau à 12 km. MH précise dans la conversation que parfois nous plantons la tente dans le jardin chez l’habitant. Marko se propose alors de nous accueillir chez lui. Lorsque nous arrivons à destination sur la porte un petit mot griffonné sur une feuille de papier nous souhaite la bienvenue et nous indique où se trouve la douche et les toilettes. Deux bières nous attendent dans l’entrée 😄Magnifique accueil, merci Marko.Peu de temps après notre arrivée, Marko repasse pour nous dire que nous pouvons dormir à l’étage dans une grande salle de réunion. Nous sommes en effet hébergés dans le presbytère.
Dans la soirée nous faisons une petite visite de Lubbenau mais la nuit tombe vite et nous rentrons en perdant notre chemin.
Total de la journée :76km
Lundi 31 juillet
Çà y est! Nous avons pris le départ à 13 h de Berlin-Yorkstrasse. La sortie de la ville est plutôt longue, peu plaisante car nous traversons des zones en travaux donc difficiles en termes de routes et de paysages…. Nous faisons une pause-repas à la station de S-Bahn, de Berlin-Grùnau, curry-wurtz avec frites et salade, et coca cola… çà ne nous fait pas rêver mais çà nous redonne des forces pour le ré-départ. Nous sortons enfin de Berlin et avançons dans un paysage verdoyant et bordé de lacs. Superbes! La petite ville de « Wildau », nous impressionne dès l’entrée par ses immeubles de briques, une architecture très particulière, une sorte de cité ouvrière le long de la « Karl Marx Straße », qui n’en finit pas, et ce qui est confirmé par une recherche de MH, qu’en 1900, l’usine de fabrication de locomotives à vapeur « Schwartzkopff » ce qui explique la création de cette fameuse cité ouvrière, et en 1936, s’y installe l’usine AEG… Nous traversons ensuite des forêts magnifiques de pins et de feuillus qui se complètent pour le plaisir de nos yeux. Le soleil joue à cache à cache avec les nuages, mais il ne pleut pas… Nous avons même chaud par moment….en longeant la rivière Dhamme et le Rad weg Dhame, nous parvenons à Priétos, croisement de plusieurs lacs, où nous découvrons avec joie un hôtel-pension qui nous accepte pour la nuit des « 3000 km parcourus »; l’endroit est idyllique avec vue sur le lac où nous prenons une bonne bière ( Heiss Weissen bier ) la bière préférée de MH…. Nous décidons d’y passer la nuit.
Quand nous avons quitté Berlin, nos compteurs indiquaient 3050 km….
Aujourd’hui, nous avons fait une petite distance : 59 km
Nous nous rattraperons demain 🤣
Çà y est! Nous avons pris le départ à 13 h de Berlin-Yorkstrasse. La sortie de la ville est plutôt longue, peu plaisante car nous traversons des zones en travaux donc difficiles en termes de routes et de paysages…. Nous faisons une pause-repas à la station de S-Bahn, de Berlin-Grùnau, curry-wurtz avec frites et salade, et coca cola… çà ne nous fait pas rêver mais çà nous redonne des forces pour le ré-départ. Nous sortons enfin de Berlin et avançons dans un paysage verdoyant et bordé de lacs. Superbes! La petite ville de « Wildau », nous impressionne dès l’entrée par ses immeubles de briques, une architecture très particulière, une sorte de cité ouvrière le long de la « Karl Marx Straße », qui n’en finit pas, et ce qui est confirmé par une recherche de MH, qu’en 1900, l’usine de fabrication de locomotives à vapeur « Schwartzkopff » ce qui explique la création de cette fameuse cité ouvrière, et en 1936, s’y installe l’usine AEG… Nous traversons ensuite des forêts magnifiques de pins et de feuillus qui se complètent pour le plaisir de nos yeux. Le soleil joue à cache à cache avec les nuages, mais il ne pleut pas… Nous avons même chaud par moment….en longeant la rivière Dhamme et le Rad weg Dhame, nous parvenons à Priétos, croisement de plusieurs lacs, où nous découvrons avec joie un hôtel-pension qui nous accepte pour la nuit des « 3000 km parcourus »; l’endroit est idyllique avec vue sur le lac où nous prenons une bonne bière ( Heiss Weissen bier ) la bière préférée de MH…. Nous décidons d’y passer la nuit.
Quand nous avons quitté Berlin, nos compteurs indiquaient 3050 km….
Aujourd’hui, nous avons fait une petite distance : 59 km
Nous nous rattraperons demain 🤣
Mercredi 26 juillet
Nous passons nos deux semaines de repos chez Corinne, une amie d’Etoile, la fille de Marie Hélène, dans la datcha qu’elle a acquise il y a quelques années et qui se trouve à Basdorf, dans l’ex-RDA; Corinne nous apprend que, après l’époque de l’Allemagne de l’Est et la tombée du mur, beaucoup de gens ont pris possession de terrains et y ont construit des datchas, ces maisons en bois souvent, mais aussi parfois construites de bric et de broc, de matériaux de récupération, et venaient y séjourner aux vacances et week-ends. Il y a toujours une règle qui précise que vous devez occuper une habitation seulement aux vacances, et dans ce cas vous ne pouvez pas y faire votre habitation principale!. Hier nous sommes allés voir les anciennes habitations des membres du bureau politique de l’ex-RDA, qui se trouvent à « Waldsiedlung », près de Wandlitz; après avoir franchi l’imposant portail en fer forgé , nous avons ainsi pu pénétrer dans l’ancienne « colonie forestière de Wandlitz » et voir les différentes maisons des membres influents du Polit Buro, dont la maison de Erick Honnecker, le secrétaire général du parti, celui qui dirigeait la RDA et qui a décidé d’ériger le mur de Berlin. Ce qui nous a frappé, c’est la simplicité apparente des habitations, toutes identiques, les maisons du peuple, « wollkhaus » qui étaient mises à disposition de leurs occupants mais qui ne leur appartenaient pas, puisque dans le système socialiste la propriété privée n’existe pas. Le cadre aussi dans lequel ont été construites ces maisons est étonnant de sobriété et de beauté puisque c’est une très belle forêt de hêtres, de bouleaux et de pins Douglas. Les maisons sont disposées le long d’allées parallèles mais assez éloignées les unes des autres. Ce sont des grandes maisons avec plusieurs pièces dont une grande pièce pour y faire des réunions. Cet ensemble avait pour nom « La colonie forestière » lotissement résidentiel d'un kilomètre et demi qui a été construit comme une colonie fermée pour les membres et les candidats du Politburo du Comité central du SED. L'installation, créée à partir de 1958, est souvent appelée « colonie forestière Wandlitz » (ou familièrement Wandlitz) en raison de sa proximité avec le village de Wandlitz, mais ne se trouve pas sur le territoire du village du même nom. Le terrain, gardé, a été ouvert, réaménagé et reconstruit en grande partie après la révolution pacifique en RDA. Actuellement, ces locaux ont été transformés en hôpital pour personnes âgées avec différents services et résidences d’accueil. Un cadre vraiment très agréable et apaisant….comme quoi, tout se transforme….
Un peu d’histoire….
Les premiers habitants ont emménagé dans la colonie forestière à l'été 1960. Un anneau intérieur, de 21 maisons unifamiliales à un et deux étages avec 7 ou 15 chambres, d’une superficie pouvant aller jusqu'à 180 mètres carrés, un club-house avec cabinet médical, piscine, sauna, cinéma et restaurant, un stand de chasse et un terrain de sport. Dans ce qu'on appelle l'anneau extérieur il y avait, entre autres, une pépinière, une polyclinique, une gare routière avec station-service, une station de lavage et des garages, ainsi que des bâtiments résidentiels et sociaux et une salle des affaires pour les employés et les gardes. Dans l'anneau intérieur de la colonie, les fonctionnaires du bureau politique du SED vivaient à un niveau très élevé pour les conditions de la RDA. Pour eux et leurs familles, les achats dans un établissement de vente appelé « combinaison de magasins » avec couture sur mesures et coiffeur à domicile leur étaient réservés. Ils ont ainsi bénéficié de produits de haute qualité de la RDA et de l'Ouest, d'une large gamme de vins et d'autres alcools, de vêtements et de produits de luxe, ainsi que d'une offre exceptionnelle de fruits et légumes frais! Presque toutes les demandes d'achat, y compris par commande par catalogue à Berlin-Ouest, ont pu être satisfaites. Lorsque, lors de la révolution pacifique de novembre 1989, l'émission Elf 99 de la télévision de la RDA a montré le luxe relatif de Wandlitz, cela a contribué à l'indignation de la population sur le régime, tandis qu'à ce moment-là, la gamme de la « combinaison de magasins » était déjà considérablement réduite.
Un personnel de plus de 60 employés à domicile, tous militaires, s'occupait de tous les aspects de la vie quotidienne des familles et de leurs vacances lors de séjours à l'extérieur. Au total, 650 agents ont été employés dans la protection des personnes, l'entretien de l'infrastructure technique, en tant que jardiniers, chauffeurs, agents administratifs, etc. dans la colonie. Les membres de la direction du parti et de l'État se sont donné un mode de vie bien supérieur à celui d'un citoyen normal de la RDA. Cela et le cloisonnement de sa propre population ont contribué à l'aliénation entre la direction et le peuple et ont toujours été vivement critiqués pendant le tournant, mais aussi auparavant. L'administration de la colonie devait même veiller à ce que leurs déchets ne soient pas transportés dans une décharge municipale. Il s'agissait d'éviter que la population de la RDA ne sache dans quelle mesure les habitants de la colonie ont été approvisionnés en biens de consommation occidentaux!
Ce site se trouve tout proche du Lipnitzsee, un magnifique lac d’eau verte, dans la forêt.
Ici à Basdorf, nous goûtons au calme, loin du tumulte et de la précipitations de la ville, mais ce qui nous surprend, c’est qu’on ne voit presque pas d’oiseaux, pas de chants le matin… c’est très surprenant. Seul un petit rouge-gorge s’approche de notre table de petit déjeuner le matin! Nous sommes cependant récompensés par la présence des écureuils qui s’amusent à s’élancer d’arbre en arbre…. Les pins Douglas sont majestueux de présence et de force….
Remarquables et pittoresques , les deux roulottes de chantier, présentes sur le terrain de Corinne, et qu’elle a transformées en sympathiques chambre d’amis…
On aimerait les emportées avec nous, mais avec nos vélos, ce sera difficile !!!
Hier soir, alors que nous finissions une partie de Yam’s, MH et moi, Robert, le voisin le plus proche de Corinne est venu nous inviter à nous asseoir autour d’un feu de camp dans son jardin. Moment privilégié, verre de bon vin, présence et chaleur du feu.. Stéphanie, son épouse parle un peu le français et assure la traduction des conversations.
Chez Robert et Stéphanie, superbe jardin « sauvage », aux multiples surprises, de fleurs, fruits et légumes en tous genres. Autres curiosités, une cabane construite dans les arbres par Robert lui-même et une authentique yourte Kirghise, faite d’une structure de bois et recouverte d’épaisses couvertures de laine de moutons,, qui dégagent une odeur caractéristique! Quelle habitation magnifique!
Merci à vous Stéphanie et Robert de nous avoir fait partager votre si bel univers de vie!
Nous passons nos deux semaines de repos chez Corinne, une amie d’Etoile, la fille de Marie Hélène, dans la datcha qu’elle a acquise il y a quelques années et qui se trouve à Basdorf, dans l’ex-RDA; Corinne nous apprend que, après l’époque de l’Allemagne de l’Est et la tombée du mur, beaucoup de gens ont pris possession de terrains et y ont construit des datchas, ces maisons en bois souvent, mais aussi parfois construites de bric et de broc, de matériaux de récupération, et venaient y séjourner aux vacances et week-ends. Il y a toujours une règle qui précise que vous devez occuper une habitation seulement aux vacances, et dans ce cas vous ne pouvez pas y faire votre habitation principale!. Hier nous sommes allés voir les anciennes habitations des membres du bureau politique de l’ex-RDA, qui se trouvent à « Waldsiedlung », près de Wandlitz; après avoir franchi l’imposant portail en fer forgé , nous avons ainsi pu pénétrer dans l’ancienne « colonie forestière de Wandlitz » et voir les différentes maisons des membres influents du Polit Buro, dont la maison de Erick Honnecker, le secrétaire général du parti, celui qui dirigeait la RDA et qui a décidé d’ériger le mur de Berlin. Ce qui nous a frappé, c’est la simplicité apparente des habitations, toutes identiques, les maisons du peuple, « wollkhaus » qui étaient mises à disposition de leurs occupants mais qui ne leur appartenaient pas, puisque dans le système socialiste la propriété privée n’existe pas. Le cadre aussi dans lequel ont été construites ces maisons est étonnant de sobriété et de beauté puisque c’est une très belle forêt de hêtres, de bouleaux et de pins Douglas. Les maisons sont disposées le long d’allées parallèles mais assez éloignées les unes des autres. Ce sont des grandes maisons avec plusieurs pièces dont une grande pièce pour y faire des réunions. Cet ensemble avait pour nom « La colonie forestière » lotissement résidentiel d'un kilomètre et demi qui a été construit comme une colonie fermée pour les membres et les candidats du Politburo du Comité central du SED. L'installation, créée à partir de 1958, est souvent appelée « colonie forestière Wandlitz » (ou familièrement Wandlitz) en raison de sa proximité avec le village de Wandlitz, mais ne se trouve pas sur le territoire du village du même nom. Le terrain, gardé, a été ouvert, réaménagé et reconstruit en grande partie après la révolution pacifique en RDA. Actuellement, ces locaux ont été transformés en hôpital pour personnes âgées avec différents services et résidences d’accueil. Un cadre vraiment très agréable et apaisant….comme quoi, tout se transforme….
Un peu d’histoire….
Les premiers habitants ont emménagé dans la colonie forestière à l'été 1960. Un anneau intérieur, de 21 maisons unifamiliales à un et deux étages avec 7 ou 15 chambres, d’une superficie pouvant aller jusqu'à 180 mètres carrés, un club-house avec cabinet médical, piscine, sauna, cinéma et restaurant, un stand de chasse et un terrain de sport. Dans ce qu'on appelle l'anneau extérieur il y avait, entre autres, une pépinière, une polyclinique, une gare routière avec station-service, une station de lavage et des garages, ainsi que des bâtiments résidentiels et sociaux et une salle des affaires pour les employés et les gardes. Dans l'anneau intérieur de la colonie, les fonctionnaires du bureau politique du SED vivaient à un niveau très élevé pour les conditions de la RDA. Pour eux et leurs familles, les achats dans un établissement de vente appelé « combinaison de magasins » avec couture sur mesures et coiffeur à domicile leur étaient réservés. Ils ont ainsi bénéficié de produits de haute qualité de la RDA et de l'Ouest, d'une large gamme de vins et d'autres alcools, de vêtements et de produits de luxe, ainsi que d'une offre exceptionnelle de fruits et légumes frais! Presque toutes les demandes d'achat, y compris par commande par catalogue à Berlin-Ouest, ont pu être satisfaites. Lorsque, lors de la révolution pacifique de novembre 1989, l'émission Elf 99 de la télévision de la RDA a montré le luxe relatif de Wandlitz, cela a contribué à l'indignation de la population sur le régime, tandis qu'à ce moment-là, la gamme de la « combinaison de magasins » était déjà considérablement réduite.
Un personnel de plus de 60 employés à domicile, tous militaires, s'occupait de tous les aspects de la vie quotidienne des familles et de leurs vacances lors de séjours à l'extérieur. Au total, 650 agents ont été employés dans la protection des personnes, l'entretien de l'infrastructure technique, en tant que jardiniers, chauffeurs, agents administratifs, etc. dans la colonie. Les membres de la direction du parti et de l'État se sont donné un mode de vie bien supérieur à celui d'un citoyen normal de la RDA. Cela et le cloisonnement de sa propre population ont contribué à l'aliénation entre la direction et le peuple et ont toujours été vivement critiqués pendant le tournant, mais aussi auparavant. L'administration de la colonie devait même veiller à ce que leurs déchets ne soient pas transportés dans une décharge municipale. Il s'agissait d'éviter que la population de la RDA ne sache dans quelle mesure les habitants de la colonie ont été approvisionnés en biens de consommation occidentaux!
Ce site se trouve tout proche du Lipnitzsee, un magnifique lac d’eau verte, dans la forêt.
Ici à Basdorf, nous goûtons au calme, loin du tumulte et de la précipitations de la ville, mais ce qui nous surprend, c’est qu’on ne voit presque pas d’oiseaux, pas de chants le matin… c’est très surprenant. Seul un petit rouge-gorge s’approche de notre table de petit déjeuner le matin! Nous sommes cependant récompensés par la présence des écureuils qui s’amusent à s’élancer d’arbre en arbre…. Les pins Douglas sont majestueux de présence et de force….
Remarquables et pittoresques , les deux roulottes de chantier, présentes sur le terrain de Corinne, et qu’elle a transformées en sympathiques chambre d’amis…
On aimerait les emportées avec nous, mais avec nos vélos, ce sera difficile !!!
Hier soir, alors que nous finissions une partie de Yam’s, MH et moi, Robert, le voisin le plus proche de Corinne est venu nous inviter à nous asseoir autour d’un feu de camp dans son jardin. Moment privilégié, verre de bon vin, présence et chaleur du feu.. Stéphanie, son épouse parle un peu le français et assure la traduction des conversations.
Chez Robert et Stéphanie, superbe jardin « sauvage », aux multiples surprises, de fleurs, fruits et légumes en tous genres. Autres curiosités, une cabane construite dans les arbres par Robert lui-même et une authentique yourte Kirghise, faite d’une structure de bois et recouverte d’épaisses couvertures de laine de moutons,, qui dégagent une odeur caractéristique! Quelle habitation magnifique!
Merci à vous Stéphanie et Robert de nous avoir fait partager votre si bel univers de vie!
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Une réflexion trouvée dans une lecture ce matin et que je partage et que nous vivons totalement au quotidien:
« Voyager vraiment, c’est accepter. Le chemin est plein de surprises, on ne peut le contrôler. Il faut se tenir prêt à chaque événement, tout en étant suffisamment relâché, pour goûter aussi le plaisir, la beauté… » (Pascale Senk, l’effet Haïku) |
Çà y est, nous y sommes à Berlin, ….nous nous reposons à 30 km de Berlin, à la campagne, chez Corinne une amie d’Etoile, la fille de Marie Hélène. Et nous travaillons à remettre à jour le blog , en particulier y insérer les photos….ce sera du pêlemêle et à vous de refaire le parcours si ça vous amuse ….
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Samedi 15 juillet
Comme convenu, le réveil nous tire du sommeil à 5h et nous lâchons les amarres à 6h; retour à Bad Belzig, c’est facile car çà descend et on a le vent dans le dos….
Puis on retrouve la R1 et on file sur Schwanenbeck , qu’on dépasse à toute vitesse, tellement vite que l’on se trompe sans s’en rendre compte, on quitte la R1 et on s’éloigne de 6 km vers le Sud…. nous qui voulions aller vite! Nous décidons de viser vers Postdam, à 35 km, mais en ne tenant pas compte de la R1; on avance ainsi assez bien, la route est bonne et il n’y a pas de voitures étant donnée l’heure ! Le GPS nous fait passer par une forêt et le chemin devient de plus en plus sableux et impossible de rouler avec nos vélos chargés. Nous devons les pousser… et c’est fatigant! On sort enfin de cet enfer, on se retrouve sur une route goudronnée « normale », et on avance jusqu’à rejoindre la R1 ! Nous sommes alors à 10 km de Postdam, super! La route ensuite est bonne et nous arrivons sans problème à Postdam. Nous décidons alors de continuer vers Berlin à vélo, et donc de ne pas prendre le train comme nous l’avions envisagé. La ville de Postdam est très belle, entourée d’eau, ville d’histoire avec des monuments emblématiques. Nous ne traînions pas car nous y reviendrons pour une visite, dans les jours prochains. Après la traversée du pont de Glienicke appelé aussi « pont des espions » construit en 1889, pour relier Postdam à Berlin au dessus de la rivière Havel et nous voici arrivés à Berlin; il est 13 h! Nous avons réussi la 1ère partie de notre challenge !!!! Photo de nous deux devant la pancarte de Berlin.
Comme convenu, le réveil nous tire du sommeil à 5h et nous lâchons les amarres à 6h; retour à Bad Belzig, c’est facile car çà descend et on a le vent dans le dos….
Puis on retrouve la R1 et on file sur Schwanenbeck , qu’on dépasse à toute vitesse, tellement vite que l’on se trompe sans s’en rendre compte, on quitte la R1 et on s’éloigne de 6 km vers le Sud…. nous qui voulions aller vite! Nous décidons de viser vers Postdam, à 35 km, mais en ne tenant pas compte de la R1; on avance ainsi assez bien, la route est bonne et il n’y a pas de voitures étant donnée l’heure ! Le GPS nous fait passer par une forêt et le chemin devient de plus en plus sableux et impossible de rouler avec nos vélos chargés. Nous devons les pousser… et c’est fatigant! On sort enfin de cet enfer, on se retrouve sur une route goudronnée « normale », et on avance jusqu’à rejoindre la R1 ! Nous sommes alors à 10 km de Postdam, super! La route ensuite est bonne et nous arrivons sans problème à Postdam. Nous décidons alors de continuer vers Berlin à vélo, et donc de ne pas prendre le train comme nous l’avions envisagé. La ville de Postdam est très belle, entourée d’eau, ville d’histoire avec des monuments emblématiques. Nous ne traînions pas car nous y reviendrons pour une visite, dans les jours prochains. Après la traversée du pont de Glienicke appelé aussi « pont des espions » construit en 1889, pour relier Postdam à Berlin au dessus de la rivière Havel et nous voici arrivés à Berlin; il est 13 h! Nous avons réussi la 1ère partie de notre challenge !!!! Photo de nous deux devant la pancarte de Berlin.
Vendredi 14 juillet
Petit déjeuner à 8 h précises, mais moins copieux que la veille! 3 allemands partagent notre table et nous questionnent sur notre voyage. Un peu difficile de converser sans la langue….
Aujourd’hui est notre journée « clé » si nous voulons arriver demain à Berlin en début d’après-midi. Il faudra encore rouler beaucoup, c’est à dire faire une centaine de Km. De plus la météo annonce de fortes chaleurs, des températures de 33 degrés….
On arrive vers midi à Lutherstadt Wittenberg, et lorsque nous entrons sur la grande place, nous sommes ébahis, le souffle coupé par la beauté de l’architecture. Nouveau style, plus épuré, magnifique, grandiose. Il fait très chaud sur cette place immense. La mairie au centre, toute blanche, renvoie la lumière éclatante. Deux grandes statues en bronze trônent fièrement au pied de l’hôtel de ville. Plus loin, une église et son clocher en cuivre ciselé, comme de la dentelle, œuvre d’art splendide. Nous casse croûtons devant ce monument et à l’ombre…
Puis direction Bad Belzig. À court d’eau, on s’arrête au pied d’une maison pour en demander et une dame nous remplit nos bidons et nous arrivons à échanger un peu avec elle. Elle nous montre la route ….
Nous atteignons Bad Belzig vers 18 h, je n’ai plus qu’une barre de batterie, MH en a encore 2!!! Il fait très chaud, et on s’arrête se rafraîchir d’une glace. Nous en profitons pour nous renseigner d’un hébergement : il y a une pension pas très loin à l’entrée du village et nous nous y rendons, mais tout est complet. On nous indique une 2 ème pension dans le centre du village, mais complète elle aussi…. Nous allions sortir du village quand je remarque une femme, assise à l’ombre d’un arbre et qui nous regarde avec intérêt, et je lui demande si elle connaîtrait un endroit où nous pourrions dormir cette nuit. Elle se renseigne et nous dirige vers un centre culturel à 5 km de là où nous pourrions poser notre tente où louer une chambre pour la nuit. Ce centre s’appelle « Coconat », et nous avons tous les deux l’impression d’entrer dans un centre de méditation, tout le monde étant dans le silence et l’intériorisation. Bref, nous ne pouvons pas avoir de chambre mais pour poser notre tente c’est possible. Nous pouvons aussi dîner, d’un excellent curry et de légumes et de pâtes….
L’endroit est reposant. Nous ne tardons pas à nous coucher car demain nous avons décidés de nous lever à 5h pour partir à 6!!!! Nous voulons êtreà Berlin en début d’après midi. Au moins arriver à Postdam vers Midi et prendre le train pour Berlin si nous sommes trop justes…
Encore une grosse journée aujourd’hui: 100km
Petit déjeuner à 8 h précises, mais moins copieux que la veille! 3 allemands partagent notre table et nous questionnent sur notre voyage. Un peu difficile de converser sans la langue….
Aujourd’hui est notre journée « clé » si nous voulons arriver demain à Berlin en début d’après-midi. Il faudra encore rouler beaucoup, c’est à dire faire une centaine de Km. De plus la météo annonce de fortes chaleurs, des températures de 33 degrés….
On arrive vers midi à Lutherstadt Wittenberg, et lorsque nous entrons sur la grande place, nous sommes ébahis, le souffle coupé par la beauté de l’architecture. Nouveau style, plus épuré, magnifique, grandiose. Il fait très chaud sur cette place immense. La mairie au centre, toute blanche, renvoie la lumière éclatante. Deux grandes statues en bronze trônent fièrement au pied de l’hôtel de ville. Plus loin, une église et son clocher en cuivre ciselé, comme de la dentelle, œuvre d’art splendide. Nous casse croûtons devant ce monument et à l’ombre…
Puis direction Bad Belzig. À court d’eau, on s’arrête au pied d’une maison pour en demander et une dame nous remplit nos bidons et nous arrivons à échanger un peu avec elle. Elle nous montre la route ….
Nous atteignons Bad Belzig vers 18 h, je n’ai plus qu’une barre de batterie, MH en a encore 2!!! Il fait très chaud, et on s’arrête se rafraîchir d’une glace. Nous en profitons pour nous renseigner d’un hébergement : il y a une pension pas très loin à l’entrée du village et nous nous y rendons, mais tout est complet. On nous indique une 2 ème pension dans le centre du village, mais complète elle aussi…. Nous allions sortir du village quand je remarque une femme, assise à l’ombre d’un arbre et qui nous regarde avec intérêt, et je lui demande si elle connaîtrait un endroit où nous pourrions dormir cette nuit. Elle se renseigne et nous dirige vers un centre culturel à 5 km de là où nous pourrions poser notre tente où louer une chambre pour la nuit. Ce centre s’appelle « Coconat », et nous avons tous les deux l’impression d’entrer dans un centre de méditation, tout le monde étant dans le silence et l’intériorisation. Bref, nous ne pouvons pas avoir de chambre mais pour poser notre tente c’est possible. Nous pouvons aussi dîner, d’un excellent curry et de légumes et de pâtes….
L’endroit est reposant. Nous ne tardons pas à nous coucher car demain nous avons décidés de nous lever à 5h pour partir à 6!!!! Nous voulons êtreà Berlin en début d’après midi. Au moins arriver à Postdam vers Midi et prendre le train pour Berlin si nous sommes trop justes…
Encore une grosse journée aujourd’hui: 100km
Jeudi 13 juillet
Avec la chambre nous avons le petit déjeuner compris, et nous descendons à la « fruhstuck zimmer » à 8 h précises, rigueur allemande, pour découvrir un copieux buffet, de fromages et charcuteries, de petits pains aux graines, mais aussi de fruits frais, yaourts, confitures et miel, tout ce qu’il nous faut pour nous requinquer!
Et nous voilà repartis en direction de Stassfurt, à 4 km, puis Dessau que nous dépassons et nous nous arrêtons dans une pension pittoresque, au détour du chemin, et en nous renseignant pour l’hébergement, le patron nous propose une roulotte verte que nous acceptons avec joie! L’endroit est atypique, accueillant, avec des rangées de tables, un bar, et des groupes installés à l’heure de l’apéro. Nous sommes accueillis par une tablée très curieuse de faire connaissance. Nous nous installons pour boire une bière et Marcel, s’approche de notre table pour faire plus ample connaissance: une conversation d’au moins une heure, avec échanges d’adresses et photos…. Il est trop tard pour avoir un repas alors nous allons nous coucher après la douche, froide pour Jacques, car le ballon d’eau chaude est vide….
Nous avons beaucoup roulé: 102 km !!!
Avec la chambre nous avons le petit déjeuner compris, et nous descendons à la « fruhstuck zimmer » à 8 h précises, rigueur allemande, pour découvrir un copieux buffet, de fromages et charcuteries, de petits pains aux graines, mais aussi de fruits frais, yaourts, confitures et miel, tout ce qu’il nous faut pour nous requinquer!
Et nous voilà repartis en direction de Stassfurt, à 4 km, puis Dessau que nous dépassons et nous nous arrêtons dans une pension pittoresque, au détour du chemin, et en nous renseignant pour l’hébergement, le patron nous propose une roulotte verte que nous acceptons avec joie! L’endroit est atypique, accueillant, avec des rangées de tables, un bar, et des groupes installés à l’heure de l’apéro. Nous sommes accueillis par une tablée très curieuse de faire connaissance. Nous nous installons pour boire une bière et Marcel, s’approche de notre table pour faire plus ample connaissance: une conversation d’au moins une heure, avec échanges d’adresses et photos…. Il est trop tard pour avoir un repas alors nous allons nous coucher après la douche, froide pour Jacques, car le ballon d’eau chaude est vide….
Nous avons beaucoup roulé: 102 km !!!
Mercredi 12 juillet
Réveil de bonne heure par le vent qui souffle très fort, et aussi par nos amis les oiseaux…. Il ne fait pas très beau, la pluie menace; on est en plein rangement quand déboule un homme à scooter qui nous demande ce que nous faisons là, que c’est privé et que le camping est interdit. Il ne comprend pas ce que nous lui disons et nous ne comprenons pas ce qu’il dit…. Finalement, à force de gestes et de mimiques, nous arrivons à lui faire comprendre que le patron de l’hôtel nous a autorisés à camper sur ce terrain. Il se calme et s’en va. Nous saurons plus tard que c’est un employé du site qui s’occupe de l’entretien des jardins.
Nous quittons ce manoir vers 8 h et prenons la direction de
C’est toujours la même histoire pour trouver de quoi « petit-déjeuner » ici en Allemagne….tout est fermé…
Nous n’avons pas d’eau et n’avons rien dans le ventre. Vers 9h, l’estomac commence à grogner….. on trouve enfin une petite cabane en bois genre chalet, qui nous sert deux grands café et une tranche de pain noir, du porc et un œuf au plat qui nous requinquent… La route emprunte des chemins agréables au dénivelé sérieux ; la région est un peu montagneuse, on aperçoit des cabines de téléphérique sur les hauteurs. Il fait bon, comparé à hier où on étouffait. Il y’a du vent qui nous pousse dans le dos. La région est une ancienne région minière, des mines de cuivre notamment; il y a maintenant des Lacs dans les grandes cavités des mines. Nous longeons un de ces lacs, paysage de montagne…. Par contre, depuis que nous sommes en Basse Saxe, l’état des routes est déplorable: nids de poule, reprises de goudrons mal nivelées, les pistes cyclables sont des chemins recouverts de cailloux, de sable et nous devons être vigilants pour éviter les chutes. Avant hier, Marie Hélène s’est retrouvée par terre, car le vélo a été déséquilibré par le passage d’un trottoir. Juste quelques égratignures à la jambe, rien de sérieux heureusement. Une fois de plus, nous nous trompons de route,et nous nous retrouvons à Winingen, à 6km au dessous de Hecklingen, petit village où nous décidons de nous arrêter à l’hôtel: la femme qui nous accueille est en plein service, il y a du monde à la terrasse dehors, et finalement nous dînons avant de prendre notre chambre, de filets de poisson, pommes de terre choucroute et salade de concombres; le tout est délicieux accompagné d’une bonne bière, une weissbier que Marie Hélène apprécie beaucoup !
Les vélos sont stockés par le cuisinier dans une grande salle de réception.
Total de l’étape: 92km
Réveil de bonne heure par le vent qui souffle très fort, et aussi par nos amis les oiseaux…. Il ne fait pas très beau, la pluie menace; on est en plein rangement quand déboule un homme à scooter qui nous demande ce que nous faisons là, que c’est privé et que le camping est interdit. Il ne comprend pas ce que nous lui disons et nous ne comprenons pas ce qu’il dit…. Finalement, à force de gestes et de mimiques, nous arrivons à lui faire comprendre que le patron de l’hôtel nous a autorisés à camper sur ce terrain. Il se calme et s’en va. Nous saurons plus tard que c’est un employé du site qui s’occupe de l’entretien des jardins.
Nous quittons ce manoir vers 8 h et prenons la direction de
C’est toujours la même histoire pour trouver de quoi « petit-déjeuner » ici en Allemagne….tout est fermé…
Nous n’avons pas d’eau et n’avons rien dans le ventre. Vers 9h, l’estomac commence à grogner….. on trouve enfin une petite cabane en bois genre chalet, qui nous sert deux grands café et une tranche de pain noir, du porc et un œuf au plat qui nous requinquent… La route emprunte des chemins agréables au dénivelé sérieux ; la région est un peu montagneuse, on aperçoit des cabines de téléphérique sur les hauteurs. Il fait bon, comparé à hier où on étouffait. Il y’a du vent qui nous pousse dans le dos. La région est une ancienne région minière, des mines de cuivre notamment; il y a maintenant des Lacs dans les grandes cavités des mines. Nous longeons un de ces lacs, paysage de montagne…. Par contre, depuis que nous sommes en Basse Saxe, l’état des routes est déplorable: nids de poule, reprises de goudrons mal nivelées, les pistes cyclables sont des chemins recouverts de cailloux, de sable et nous devons être vigilants pour éviter les chutes. Avant hier, Marie Hélène s’est retrouvée par terre, car le vélo a été déséquilibré par le passage d’un trottoir. Juste quelques égratignures à la jambe, rien de sérieux heureusement. Une fois de plus, nous nous trompons de route,et nous nous retrouvons à Winingen, à 6km au dessous de Hecklingen, petit village où nous décidons de nous arrêter à l’hôtel: la femme qui nous accueille est en plein service, il y a du monde à la terrasse dehors, et finalement nous dînons avant de prendre notre chambre, de filets de poisson, pommes de terre choucroute et salade de concombres; le tout est délicieux accompagné d’une bonne bière, une weissbier que Marie Hélène apprécie beaucoup !
Les vélos sont stockés par le cuisinier dans une grande salle de réception.
Total de l’étape: 92km
Mardi 11 juillet
Nous avons donné rendez vous à Jorgen à 8h; Nous sommes réveillés à 6h et nous préparons le départ. Rituel habituel. Petit déjeuner avec infusion de citron-gingembre et pain au miel. Jorgen arrive comme convenu avec nos batteries chargées . On échange un peu à l’aide du traducteur. Merci à Google!
Puis on se quitte après un petit selfi. On retraverse le village pour reprendre le chemin. Nous apercevons Mariana chez elle et Jorgen qui promène son chien à vélo…. Et. Puis c’est le vrai départ … direction Goslar… on rattrape deux randonneuse hollandaises au sommet d’une belle cote que MH a fini à pied… Elles vont à Berlin comme nous. Échanges….
L’arrivée à Goslar, encore plus belle que Einbeck!
Magnifique centre-ville, maisons colorées, château royal somptueux, car Goslar a été la capitale royale en l’an mille cent .
Un peu d’histoire
Goslar a été fondée par Heinrich Ier en 922. Au 11ème siècle, Heinrich II a déplacé le palais royal à Goslar, qui était considéré comme le centre économique de la région minière. Le Rammelsberg, qui est proche de la ville, était déjà au haut Moyen Âge comme une montagne de cuivre d'une grande importance pour l'extraction de minerai dans la région. Il s'est avéré plus tard être l'un des plus grands gisements de minerai de cuivre, de plomb et de zinc au monde.
Au 12ème siècle, la ville était devenue l'un des lieux de gouvernement les plus importants de l'empire. 23 diètes impériales s'y déroulèrent, rois et empereurs séjournèrent régulièrement dans la ville.
Au 14ème siècle, l'exploitation minière s'est arrêtée en raison de problèmes techniques, mais a ensuite prospéré à nouveau au 15ème siècle. Pendant ce temps, le paysage urbain de Goslar, qui est encore largement préservé aujourd'hui, a été façonné.
La mine de minerai était en activité depuis plus de 1 000 ans et a été fermée en 1988 en raison de réserves de minerai insuffisantes. En 1992, ile site a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Aujourd'hui, l'ancienne mine est ouverte aux visiteurs en tant que musée minier. L'objectif du musée est de donner aux visiteurs un aperçu de la vie professionnelle et de l'environnement social et économique des mineurs.
A pr§s Goslar, nous atteignons Bad Harzburg jolie ville thermale, puis Ilsenburg; pause coca face au lac dans hôtel 4etoiles
Puis Wernigerode
On se dirige vers un Camping à Heinburg qui ne nous accepte pas ….
On termine la journée à Kloster fischer pour du camping sauvage près d’un hôtel 4 étoiles, ter nous sommes accueillis par les gérants qui nous indiquent un endroit pour planter la tente.
Très belle soirée
Total de l’’ étape: 70 km
Nous avons donné rendez vous à Jorgen à 8h; Nous sommes réveillés à 6h et nous préparons le départ. Rituel habituel. Petit déjeuner avec infusion de citron-gingembre et pain au miel. Jorgen arrive comme convenu avec nos batteries chargées . On échange un peu à l’aide du traducteur. Merci à Google!
Puis on se quitte après un petit selfi. On retraverse le village pour reprendre le chemin. Nous apercevons Mariana chez elle et Jorgen qui promène son chien à vélo…. Et. Puis c’est le vrai départ … direction Goslar… on rattrape deux randonneuse hollandaises au sommet d’une belle cote que MH a fini à pied… Elles vont à Berlin comme nous. Échanges….
L’arrivée à Goslar, encore plus belle que Einbeck!
Magnifique centre-ville, maisons colorées, château royal somptueux, car Goslar a été la capitale royale en l’an mille cent .
Un peu d’histoire
Goslar a été fondée par Heinrich Ier en 922. Au 11ème siècle, Heinrich II a déplacé le palais royal à Goslar, qui était considéré comme le centre économique de la région minière. Le Rammelsberg, qui est proche de la ville, était déjà au haut Moyen Âge comme une montagne de cuivre d'une grande importance pour l'extraction de minerai dans la région. Il s'est avéré plus tard être l'un des plus grands gisements de minerai de cuivre, de plomb et de zinc au monde.
Au 12ème siècle, la ville était devenue l'un des lieux de gouvernement les plus importants de l'empire. 23 diètes impériales s'y déroulèrent, rois et empereurs séjournèrent régulièrement dans la ville.
Au 14ème siècle, l'exploitation minière s'est arrêtée en raison de problèmes techniques, mais a ensuite prospéré à nouveau au 15ème siècle. Pendant ce temps, le paysage urbain de Goslar, qui est encore largement préservé aujourd'hui, a été façonné.
La mine de minerai était en activité depuis plus de 1 000 ans et a été fermée en 1988 en raison de réserves de minerai insuffisantes. En 1992, ile site a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Aujourd'hui, l'ancienne mine est ouverte aux visiteurs en tant que musée minier. L'objectif du musée est de donner aux visiteurs un aperçu de la vie professionnelle et de l'environnement social et économique des mineurs.
A pr§s Goslar, nous atteignons Bad Harzburg jolie ville thermale, puis Ilsenburg; pause coca face au lac dans hôtel 4etoiles
Puis Wernigerode
On se dirige vers un Camping à Heinburg qui ne nous accepte pas ….
On termine la journée à Kloster fischer pour du camping sauvage près d’un hôtel 4 étoiles, ter nous sommes accueillis par les gérants qui nous indiquent un endroit pour planter la tente.
Très belle soirée
Total de l’’ étape: 70 km
Lundi 10 juillet
Nous avons bien dormi et sommes réveillés de bonne heure par la pluie; Marie Hélène se réveille la 1ère; elle est démoralisée par la pluie fine mais intense. Je me réveille est trouve un petit chat encore tout endormi dans l’auvent de la tente. Tout est endormi encore dans le camping. Nous partons vers le village pensant trouver quelque chose pour notre petit déjeuner, mais tout est fermé. Le fonctionnement des allemands est différent du nôtre concernant le petit déjeuner; difficile de trouver une boulangerie ouverte le matin…. Arrêt obligé à Einbeck, la ville de la bière où nous faisons un délicieux repas « Krusten Braten » , porc avec sauce à la bière accompagné d’une purée de pommes de terre maison, et de choucroute et d’une délicieuse bière locale.
La vieille ville historique d'Einbeck est un musée aérien unique. Plus de 400 maisons à colombages, ornées de style gothique tardif, et qui constituent le paysage urbain. Les maisons à colombages colorées de la fin du Moyen-Âge racontent la prospérité que la ville a acquise lors de son adhésion à la Ligue hanséatique en 1673 et la tradition brassicole vieille de 713 ans et qui a fait la renommée de la ville. Au XIIIe siècle, le sel "Grutbier" était enrichi de houblon et préservé .
L'Allemagne, la Scandinavie et les pays de la mer Baltique se reconnaissent aux grandes portes en plein cintre et à la zone de toit élevée où le houblon était stocké.
En plus de l'art du brassage et de la moutarde Einbeck-Sacker, l'art du dessin fait partie des 4 métiers traditionnels qui sont cultivés et pratiqués à ce jour.
Sur les façades des maisons, trônent des dessins sculptés dans le bois et peints de couleurs où dominent le rouge, le vert et le jaune… des inscriptions en allemand gothique sont peintes en doré. Tout est absolument magnifique et chaque maison se distingue des autres par ses dessins. Album photos à suivre….
Il fait très chaud et j’ai des difficultés à bien m’oxygéner et je fatigue beaucoup. MH s’en sort mieux que moi…. Et elle va de l’avant… On commence à penser à notre gite de ce soir et nous frappons à plusieurs portes et nous sommes dirigés vers un terrain de camping à 3 mis; en fait, nous trouverons pas ce camping, et par contre nous traversons une forêt par un chemin très caillouteux et accidenté, avec un fort dénivelé positif (MH a flanché…)
A l’entrée du village nous frappons à une 1ère maison, accueil froid et négatif; 2ème maison, très drôle, je vois la propriétaire et lui fait signe, elle calme son chien qui aboie, et nous pensons qu’elle va revenir vers nous pour nous parler….on l’attend toujours…
Puis quelques maisons plus loin, je vois une porte ouverte avec de la lumère, nous nous engageons dans la cour et appelons , la propriétaire Mariana nous accueille avec le sourire…. Elle comprend vite notre demande et en parle à son mari Jorgen. A eux deux, ils trouvent une solution: une hutte en bois, à la sortie du village, qui appartient à la commune. Nous suivons Jorgen et sa VW bleue et nous trouvons sur ce terrain très agréable, mais sans eau ni prise de courant. Nous confions nos batteries à Jorgen qui revient avec un jerrican d’eau et Mariana l’accompagne avec une bouteille de vin blanc pour nous!
Nuit agréable et sommeil de plomb, bouteille aidant….
Total de l’étape: 90 km
Nous avons bien dormi et sommes réveillés de bonne heure par la pluie; Marie Hélène se réveille la 1ère; elle est démoralisée par la pluie fine mais intense. Je me réveille est trouve un petit chat encore tout endormi dans l’auvent de la tente. Tout est endormi encore dans le camping. Nous partons vers le village pensant trouver quelque chose pour notre petit déjeuner, mais tout est fermé. Le fonctionnement des allemands est différent du nôtre concernant le petit déjeuner; difficile de trouver une boulangerie ouverte le matin…. Arrêt obligé à Einbeck, la ville de la bière où nous faisons un délicieux repas « Krusten Braten » , porc avec sauce à la bière accompagné d’une purée de pommes de terre maison, et de choucroute et d’une délicieuse bière locale.
La vieille ville historique d'Einbeck est un musée aérien unique. Plus de 400 maisons à colombages, ornées de style gothique tardif, et qui constituent le paysage urbain. Les maisons à colombages colorées de la fin du Moyen-Âge racontent la prospérité que la ville a acquise lors de son adhésion à la Ligue hanséatique en 1673 et la tradition brassicole vieille de 713 ans et qui a fait la renommée de la ville. Au XIIIe siècle, le sel "Grutbier" était enrichi de houblon et préservé .
L'Allemagne, la Scandinavie et les pays de la mer Baltique se reconnaissent aux grandes portes en plein cintre et à la zone de toit élevée où le houblon était stocké.
En plus de l'art du brassage et de la moutarde Einbeck-Sacker, l'art du dessin fait partie des 4 métiers traditionnels qui sont cultivés et pratiqués à ce jour.
Sur les façades des maisons, trônent des dessins sculptés dans le bois et peints de couleurs où dominent le rouge, le vert et le jaune… des inscriptions en allemand gothique sont peintes en doré. Tout est absolument magnifique et chaque maison se distingue des autres par ses dessins. Album photos à suivre….
Il fait très chaud et j’ai des difficultés à bien m’oxygéner et je fatigue beaucoup. MH s’en sort mieux que moi…. Et elle va de l’avant… On commence à penser à notre gite de ce soir et nous frappons à plusieurs portes et nous sommes dirigés vers un terrain de camping à 3 mis; en fait, nous trouverons pas ce camping, et par contre nous traversons une forêt par un chemin très caillouteux et accidenté, avec un fort dénivelé positif (MH a flanché…)
A l’entrée du village nous frappons à une 1ère maison, accueil froid et négatif; 2ème maison, très drôle, je vois la propriétaire et lui fait signe, elle calme son chien qui aboie, et nous pensons qu’elle va revenir vers nous pour nous parler….on l’attend toujours…
Puis quelques maisons plus loin, je vois une porte ouverte avec de la lumère, nous nous engageons dans la cour et appelons , la propriétaire Mariana nous accueille avec le sourire…. Elle comprend vite notre demande et en parle à son mari Jorgen. A eux deux, ils trouvent une solution: une hutte en bois, à la sortie du village, qui appartient à la commune. Nous suivons Jorgen et sa VW bleue et nous trouvons sur ce terrain très agréable, mais sans eau ni prise de courant. Nous confions nos batteries à Jorgen qui revient avec un jerrican d’eau et Mariana l’accompagne avec une bouteille de vin blanc pour nous!
Nuit agréable et sommeil de plomb, bouteille aidant….
Total de l’étape: 90 km
Dimanche 9 juillet
Pour le lever très tôt c’est raté; il est déjà 8 h quand on fait surface; le soleil chauffe déjà!!! Préparatifs habituels; MH fait une razzia dans le cerisier et on s’en fait une bonne ventrée…. Départ à 10h30 vers la direction de Nieheim, puis pause café à Bredenborn: les gens sortent de l’église et vont manger au restaurant, nous avons remarqué que le dimanche les allemands vont au restaurant en famille. Nous nous dirigeons vers la grande ville de Höxter, en traversant forêts et campagne, ombragées ce qui est très agréable. Dès l’entrée dans la ville, nous sommes stoppés par les maisons colorées, peintes de motifs floraux de toute beauté, avec des inscriptions dorées, en vieil allemand; tout le centre est comme un musée de maisons du moyen âge artistiquement décorées. Magnifique !!!!
Nous remarquons aussi une présence importante de restaurants italiens, et nous entrons dans une pizzeria sicilienne, où nous nous restaurons d’une délicieuse pizza, accompagnée d’une bonne pinte de bière (Walsteiner) et on ne peut pas résister à une glace au dessert….eh oui, il fait très chaud (33 degrés annoncés) et il va falloir repartir sous ce cagnard. Sur les vélos, on est bien car il y a de l’air, mais la fin de la journée est difficile, pour moi, c’est trop chaud et j’ai du mal à respirer, pour MH c’est la suite des cerises, elle est prise de coliques et doit faire des arrêts de plus en plus rapprochés….. alors à Stadtenhold, on décide de s’arrêter. On n’aura fait que 62 km, mais tant pis, c’est trop dur… on demande à un couple l’hospitalité, mais ils nous dirigent vers un terrain de camping pas très loin de là, où nous plantons notre tente. C’est un grand terrain d’aventures pour des passionnés de voitures tout - terrain; il y a de l’espace et on s’installe pas trop loin du bloc sanitaire…. Pour la 1ère fois, l’eau chaude à la douche est payante (0,50 € la douche) …. Mais les tarifs sont corrects: 12,50€ / personne. Le restaurant est fermé, alors on se contentera d’une boite de maquereaux à l’huile sur une tartine de pain et un carré de chocolat en dessert….
Demain sera un autre jour…..
Total de la journée: 62km
Pour le lever très tôt c’est raté; il est déjà 8 h quand on fait surface; le soleil chauffe déjà!!! Préparatifs habituels; MH fait une razzia dans le cerisier et on s’en fait une bonne ventrée…. Départ à 10h30 vers la direction de Nieheim, puis pause café à Bredenborn: les gens sortent de l’église et vont manger au restaurant, nous avons remarqué que le dimanche les allemands vont au restaurant en famille. Nous nous dirigeons vers la grande ville de Höxter, en traversant forêts et campagne, ombragées ce qui est très agréable. Dès l’entrée dans la ville, nous sommes stoppés par les maisons colorées, peintes de motifs floraux de toute beauté, avec des inscriptions dorées, en vieil allemand; tout le centre est comme un musée de maisons du moyen âge artistiquement décorées. Magnifique !!!!
Nous remarquons aussi une présence importante de restaurants italiens, et nous entrons dans une pizzeria sicilienne, où nous nous restaurons d’une délicieuse pizza, accompagnée d’une bonne pinte de bière (Walsteiner) et on ne peut pas résister à une glace au dessert….eh oui, il fait très chaud (33 degrés annoncés) et il va falloir repartir sous ce cagnard. Sur les vélos, on est bien car il y a de l’air, mais la fin de la journée est difficile, pour moi, c’est trop chaud et j’ai du mal à respirer, pour MH c’est la suite des cerises, elle est prise de coliques et doit faire des arrêts de plus en plus rapprochés….. alors à Stadtenhold, on décide de s’arrêter. On n’aura fait que 62 km, mais tant pis, c’est trop dur… on demande à un couple l’hospitalité, mais ils nous dirigent vers un terrain de camping pas très loin de là, où nous plantons notre tente. C’est un grand terrain d’aventures pour des passionnés de voitures tout - terrain; il y a de l’espace et on s’installe pas trop loin du bloc sanitaire…. Pour la 1ère fois, l’eau chaude à la douche est payante (0,50 € la douche) …. Mais les tarifs sont corrects: 12,50€ / personne. Le restaurant est fermé, alors on se contentera d’une boite de maquereaux à l’huile sur une tartine de pain et un carré de chocolat en dessert….
Demain sera un autre jour…..
Total de la journée: 62km
Samedi 8 juillet
Nous nous réveillons avant 6h, avec les 1ers chants d’oiseaux, et c’est toujours du bonheur!!!! Nous voulons partir tôt ce matin car la météo annonce d fortes chaleurs pour la journée. Tout est calme, dans la maison de nos hôtes; nous plions la tente et rangeons nos affaires dans nos sacoches, tout comme le font les nomades. Tout cela nous est devenu quasiment automatique maintenant. Comme je le disais, chaque objet a sa place. Nous allions préparer notre petit déjeuner,quand Marion apparaît toute joyeuse, pour nous souhaiter la bonne journée et pour nous demander si nous voulons un café, ce que nous ne refusons pas bien sûr…et elle revient quelques instants plus tard avec un plateau de petits sandwiches au fromage et au salami. Petit déjeuner royal!!!! Merci Marion pour ton hospitalité et ta gentillesse.. Gratitude🙏🏻
Les 2 chiennes de Marion, Charlotte et Amélie sont toutes en joie et se frottent à nous pour nous demander des caresses. Ce sont des croisées Léonberg et Saint Bernard pour l’une et Léonberg et Bouvier Bernois pour l’autre . Elles sont adorables et joueuses. Plusieurs photos avant de partir, le mari de Marion se joint à nous et nous quittons ce chouette endroit et ce couple si sympathique. Il est 8h20 et il fait bon. Nous avançons dans une campagne magnifique et atteignons bientot la forêt, tout est calme, silencieux, on se demande si nous n’allons pas croiser un cerf ou une biche au détour du chemin, la lumière est belle et les premiers rayons de soleil percent l’épaisseur des feuillages des arbres. Majesté, beauté…
Nous parcourons ainsi une bonne distance dans cet environnement forestier; nous faisons une pause dans cette forêt apaisante et ressourçante, biscottes et chocolat, et nous apercevons sur les versants d’un ravin, des asperges sauvages qui poussent là…. Puis nous arrivons à Detmold, ville assez importante que l’on traverse dans toute sa longueur , il est presque midi et la température est proche des 30 degrés; nous avons besoin de faire une bonne pause, et trouvons un café, ce que les allemands appellent café, et qui serait en France, plutot un salon de thé,-patisserie. Nous en profitons pour goûter des nouveaux gâteaux, aux noix et amandes avec une confiture de pomme …. Nourrissant…. Puis nous décidons de reprendre tranquillement notre route et comme c’est souvent le cas dans les grandes villes, nous nous trompons et faisons un tour pour rien dans la ville…. On arrive quand même à trouver la sortie . Nous avons besoin de boire beaucoup et l’eau devient vite chaude dans nos bidons… heureusement que le chemin traverse des endroits boisés et ombragés;;;et puis nous commençons à retrouver des montées d’abord douces puis de plus en plus pentues et longues…. Depuis la traversée de la Belgique et des Pays Bas, nous avions oublié ce qu’était une côte !!!!! Et avec cette chaleur qui nous plombe, nous sommes vite fatigués….. on récupère dans les descentes et on se fait plaisir avec des pointes de plus de 50 km/h….. on se croirait en montagne, les maisons ressemblent à de gros chalets en bois. Elles sont très belles. Nous faisons ainsi plusieurs arrêts, pour se reposer, demander de l’eau, vérifier notre route sur la carte. Nouvelle sortie de route qui nous vaut de monter une super longue cote, un détour de 6 km finalement parce que nous n’avons pas vu la pancarte et avons pris la mauvaise direction.. Nous arrivons finalement au village de Verlingen, avec son magnifique château blanc ‘Wasserschloss » et son couple de cygnes noirs qui nous font un concert et une danse dans les eaux des douves. Nous n’en avions jamais vus. Nous commençons à penser à notre gite de ce soir, mais ici rien ne se présente à nous. On poursuit jusqu’à Einhlotz, le village suivant seulement à 3,5 km et trouvons un camping à la ferme, normalement réservé uniquement au camping caristes, mais le propriétaire nous voyant fatigués avec nos vélos, nous acceptent et nous indique un emplacement, un peu à l’écart dés camping-cars, tout près d’un cerisier rempli de belles et délicieuses cerises….. après la douche, délicieuse elle aussi, et notre petit dîner d’une boite de sardines , de pain et de yaourt, nous n’allons faire de vieux os…. Demain, la météo prévoit des températures de 33 degrés. On va donc encore se lever très tôt.
Total de la journée: 83km
Nous nous réveillons avant 6h, avec les 1ers chants d’oiseaux, et c’est toujours du bonheur!!!! Nous voulons partir tôt ce matin car la météo annonce d fortes chaleurs pour la journée. Tout est calme, dans la maison de nos hôtes; nous plions la tente et rangeons nos affaires dans nos sacoches, tout comme le font les nomades. Tout cela nous est devenu quasiment automatique maintenant. Comme je le disais, chaque objet a sa place. Nous allions préparer notre petit déjeuner,quand Marion apparaît toute joyeuse, pour nous souhaiter la bonne journée et pour nous demander si nous voulons un café, ce que nous ne refusons pas bien sûr…et elle revient quelques instants plus tard avec un plateau de petits sandwiches au fromage et au salami. Petit déjeuner royal!!!! Merci Marion pour ton hospitalité et ta gentillesse.. Gratitude🙏🏻
Les 2 chiennes de Marion, Charlotte et Amélie sont toutes en joie et se frottent à nous pour nous demander des caresses. Ce sont des croisées Léonberg et Saint Bernard pour l’une et Léonberg et Bouvier Bernois pour l’autre . Elles sont adorables et joueuses. Plusieurs photos avant de partir, le mari de Marion se joint à nous et nous quittons ce chouette endroit et ce couple si sympathique. Il est 8h20 et il fait bon. Nous avançons dans une campagne magnifique et atteignons bientot la forêt, tout est calme, silencieux, on se demande si nous n’allons pas croiser un cerf ou une biche au détour du chemin, la lumière est belle et les premiers rayons de soleil percent l’épaisseur des feuillages des arbres. Majesté, beauté…
Nous parcourons ainsi une bonne distance dans cet environnement forestier; nous faisons une pause dans cette forêt apaisante et ressourçante, biscottes et chocolat, et nous apercevons sur les versants d’un ravin, des asperges sauvages qui poussent là…. Puis nous arrivons à Detmold, ville assez importante que l’on traverse dans toute sa longueur , il est presque midi et la température est proche des 30 degrés; nous avons besoin de faire une bonne pause, et trouvons un café, ce que les allemands appellent café, et qui serait en France, plutot un salon de thé,-patisserie. Nous en profitons pour goûter des nouveaux gâteaux, aux noix et amandes avec une confiture de pomme …. Nourrissant…. Puis nous décidons de reprendre tranquillement notre route et comme c’est souvent le cas dans les grandes villes, nous nous trompons et faisons un tour pour rien dans la ville…. On arrive quand même à trouver la sortie . Nous avons besoin de boire beaucoup et l’eau devient vite chaude dans nos bidons… heureusement que le chemin traverse des endroits boisés et ombragés;;;et puis nous commençons à retrouver des montées d’abord douces puis de plus en plus pentues et longues…. Depuis la traversée de la Belgique et des Pays Bas, nous avions oublié ce qu’était une côte !!!!! Et avec cette chaleur qui nous plombe, nous sommes vite fatigués….. on récupère dans les descentes et on se fait plaisir avec des pointes de plus de 50 km/h….. on se croirait en montagne, les maisons ressemblent à de gros chalets en bois. Elles sont très belles. Nous faisons ainsi plusieurs arrêts, pour se reposer, demander de l’eau, vérifier notre route sur la carte. Nouvelle sortie de route qui nous vaut de monter une super longue cote, un détour de 6 km finalement parce que nous n’avons pas vu la pancarte et avons pris la mauvaise direction.. Nous arrivons finalement au village de Verlingen, avec son magnifique château blanc ‘Wasserschloss » et son couple de cygnes noirs qui nous font un concert et une danse dans les eaux des douves. Nous n’en avions jamais vus. Nous commençons à penser à notre gite de ce soir, mais ici rien ne se présente à nous. On poursuit jusqu’à Einhlotz, le village suivant seulement à 3,5 km et trouvons un camping à la ferme, normalement réservé uniquement au camping caristes, mais le propriétaire nous voyant fatigués avec nos vélos, nous acceptent et nous indique un emplacement, un peu à l’écart dés camping-cars, tout près d’un cerisier rempli de belles et délicieuses cerises….. après la douche, délicieuse elle aussi, et notre petit dîner d’une boite de sardines , de pain et de yaourt, nous n’allons faire de vieux os…. Demain, la météo prévoit des températures de 33 degrés. On va donc encore se lever très tôt.
Total de la journée: 83km
Vendredi 7 juillet
Nous sommes réveillés de très bonne heure, dès le lever du jour par le chant des oiseaux, et çà c’est bien mieux qu’une sonnerie de réveil…. Après un petit déjeuner fait de biscottes de miel et d’une infusion de citron - gingembre, une fois la tente séchée pliée et rangée dans les sacoches, nous repartons. Nous arrivons assez vite dans la ville de Hasenwinkel, où se trouve une usine de fabrication des machines agricoles « claas »; nous traversons et poursuivons vers Gutersloh, une grande ville
Où nous nous arrêtons pour prendre un petit déjeuner et, comme nous sommes de bonne heure, nous en profitons pour mettre à jour le journal du blog. Pendant que je me mets au travail, MH fait du shopping et visite le zentrum…. Puis ré-départ, vers 13h30; c’est toujours un peu la galère pour trouver son chemin dans la ville, surtout si elle est grande; les indications se font rares…. Nous mettons du temps à trouver les flèches de la R1; enfin, on en trouve et nous suivons les flèches; nous traversons la ville et nous arrivons à une fourche où il y a deux directions pour la R1; nous hésitons, consultons notre carte, et un cycliste s’arrête pour nous aider. Nous comprenons qu’il y a un des chemins qui va à Rhéda -Widenbruck , puis à Rietberg et que l’autre chemin mène directement à Rietberg donc plus court. Nous décidons de prendre le plus court, car nous avons déjà perdu beaucoup de temps. Nous traversons un parc magnifique en longeant une petite rivière. Et au bout d’un certain temps nous constatons que nous sommes en train de revenir à Gütersloh….. nous revenons donc sur nos pas pour trouver notre erreur. Mais rien à faire, on ne trouve rien<; on décide de mettre le GPS direction Verl et nous retrouvons finalement la R1; nous dépassons Verl, nous dirigeons vers Schloss Holte que nous dépassons, après avoir admiré le fameux château, peint en jaune, qui est une résidence de luxe actuellement.
Nous serons accueillis chez Marion, jeune femme adorable qui nous invite à dîner avec elle et son mari. Ils tiennent une entreprise de travaux agricoles, c’est à dire qu’ils sont appelés par les agriculteurs pour effectuer les gros travaux (moissons, ensilages, semis, labours, ) ils possèdent des grosses machines et louent leurs services. Ils ont 4 ouvriers en permanence, et en saison comme actuellement, ils sont 15 à travailler. C’est donc une assez grosse entreprise. Marion est contente de nous accueillir chez elle, çà se voit; elle parle un peu l’anglais mais nous utilisons le traducteur de Google assez souvent. Nous passons une très bonne soirée avec eux. Demain nous avons décidé de nous lever tôt pour partir tôt car il va faire chaud!
Total de la journée: 73km
Nous sommes réveillés de très bonne heure, dès le lever du jour par le chant des oiseaux, et çà c’est bien mieux qu’une sonnerie de réveil…. Après un petit déjeuner fait de biscottes de miel et d’une infusion de citron - gingembre, une fois la tente séchée pliée et rangée dans les sacoches, nous repartons. Nous arrivons assez vite dans la ville de Hasenwinkel, où se trouve une usine de fabrication des machines agricoles « claas »; nous traversons et poursuivons vers Gutersloh, une grande ville
Où nous nous arrêtons pour prendre un petit déjeuner et, comme nous sommes de bonne heure, nous en profitons pour mettre à jour le journal du blog. Pendant que je me mets au travail, MH fait du shopping et visite le zentrum…. Puis ré-départ, vers 13h30; c’est toujours un peu la galère pour trouver son chemin dans la ville, surtout si elle est grande; les indications se font rares…. Nous mettons du temps à trouver les flèches de la R1; enfin, on en trouve et nous suivons les flèches; nous traversons la ville et nous arrivons à une fourche où il y a deux directions pour la R1; nous hésitons, consultons notre carte, et un cycliste s’arrête pour nous aider. Nous comprenons qu’il y a un des chemins qui va à Rhéda -Widenbruck , puis à Rietberg et que l’autre chemin mène directement à Rietberg donc plus court. Nous décidons de prendre le plus court, car nous avons déjà perdu beaucoup de temps. Nous traversons un parc magnifique en longeant une petite rivière. Et au bout d’un certain temps nous constatons que nous sommes en train de revenir à Gütersloh….. nous revenons donc sur nos pas pour trouver notre erreur. Mais rien à faire, on ne trouve rien<; on décide de mettre le GPS direction Verl et nous retrouvons finalement la R1; nous dépassons Verl, nous dirigeons vers Schloss Holte que nous dépassons, après avoir admiré le fameux château, peint en jaune, qui est une résidence de luxe actuellement.
Nous serons accueillis chez Marion, jeune femme adorable qui nous invite à dîner avec elle et son mari. Ils tiennent une entreprise de travaux agricoles, c’est à dire qu’ils sont appelés par les agriculteurs pour effectuer les gros travaux (moissons, ensilages, semis, labours, ) ils possèdent des grosses machines et louent leurs services. Ils ont 4 ouvriers en permanence, et en saison comme actuellement, ils sont 15 à travailler. C’est donc une assez grosse entreprise. Marion est contente de nous accueillir chez elle, çà se voit; elle parle un peu l’anglais mais nous utilisons le traducteur de Google assez souvent. Nous passons une très bonne soirée avec eux. Demain nous avons décidé de nous lever tôt pour partir tôt car il va faire chaud!
Total de la journée: 73km
Jeudi 6 juillet
Réveil tôt car nous voulons visiter un peu la ville avant de partir, nous devons rendre la chambre à 11 h et récupérer nos vélos au parking et nous voulons aussi trouver une carte papier de la véloroute R1 qui va à Berlin et que suit l’EV2. Car depuis que nous sommes en Allemagne, difficile de la trouver!
Nous visitons la ville, il n’y a personne dans les rues, c’est étrange, mais agréable. La ville s’éveille, comme disait Jacques Dutronc pour Paris!! Nous finissons par trouver une librairie ouverte avec une carte de la R1. Nous récupérons nos bicyclettes et retour à l’hôtel pour charger les sacoches…. Ouf, belle corvée, mais nous y arrivons… nous formons de plus en plus une « bonne équipe » tous les deux, chacun sachant ce qu’il a à faire; nous nous rendons compte que depuis le début de ce voyage, nous sommes très organisés, et il le faut absolument, chaque chose a sa place, et si nous ne rangeons un objet à SA place, ce sera une perte de temps, de l’énervement, meme si on essaye de rester « zen », mais c’est dur parfois et il arrive des situations où çà craque!!! Mais l’équipe tient bon!!!nous traversons des épreuves qui nous rapprochent, où on se serre les coudes,
Nous prenons donc le chemin vers la R1, c’est un peu difficile au début, mais nous finissons par arriver à une pancarte « R1 » et là notre joie explose, nous nous mettons à pousser des cris de joie, comme des gosses, mais quel plaisir!!! Plus besoin de GPS, nous allons pouvoir nous laisser guider par les pancartes, les panneaux…
Direction Warendorf, 31 km puis, direction Harsewinkel, 23,5km; et là, on se trompe de chemin, on ne voit pas un panneau et on revient sur nos pas, une boucle d’une quinzaine de km!!!!! Retour donc sur nos pas, nous comprenons notre erreur et nous décidons de chercher un hébergement chez l’habitant, car, une fois de plus, pas de réponse positive des Warmshowers. Une fois de plus, nous rédigeons un texte pour le Google traducteur et nous le présentons à la brave dame qui nous ouvre sa porte. Après avoir pris l’adage de son époux, elle nous autorise à planter la tente sur sa pelouse, (elle parle un peu anglais, comme nous) il y a une borne électrique pour recharger nos batteries et toilettes et douche sont mis à notre disposition. Le propriétaire est un peu fermé, et il y a la barrière de la langue! Une fois de plus, « les anges sont avec nous », nous rencontrons sur notre chemin de « bonnes personnes »
Nous passons une bonne nuit dans cette ferme tranquille… « 60 jahres LUDGER »
Aujourd’hui nous avons dépassé les 2000 km!
Total de l’étape: 73 km
Réveil tôt car nous voulons visiter un peu la ville avant de partir, nous devons rendre la chambre à 11 h et récupérer nos vélos au parking et nous voulons aussi trouver une carte papier de la véloroute R1 qui va à Berlin et que suit l’EV2. Car depuis que nous sommes en Allemagne, difficile de la trouver!
Nous visitons la ville, il n’y a personne dans les rues, c’est étrange, mais agréable. La ville s’éveille, comme disait Jacques Dutronc pour Paris!! Nous finissons par trouver une librairie ouverte avec une carte de la R1. Nous récupérons nos bicyclettes et retour à l’hôtel pour charger les sacoches…. Ouf, belle corvée, mais nous y arrivons… nous formons de plus en plus une « bonne équipe » tous les deux, chacun sachant ce qu’il a à faire; nous nous rendons compte que depuis le début de ce voyage, nous sommes très organisés, et il le faut absolument, chaque chose a sa place, et si nous ne rangeons un objet à SA place, ce sera une perte de temps, de l’énervement, meme si on essaye de rester « zen », mais c’est dur parfois et il arrive des situations où çà craque!!! Mais l’équipe tient bon!!!nous traversons des épreuves qui nous rapprochent, où on se serre les coudes,
Nous prenons donc le chemin vers la R1, c’est un peu difficile au début, mais nous finissons par arriver à une pancarte « R1 » et là notre joie explose, nous nous mettons à pousser des cris de joie, comme des gosses, mais quel plaisir!!! Plus besoin de GPS, nous allons pouvoir nous laisser guider par les pancartes, les panneaux…
Direction Warendorf, 31 km puis, direction Harsewinkel, 23,5km; et là, on se trompe de chemin, on ne voit pas un panneau et on revient sur nos pas, une boucle d’une quinzaine de km!!!!! Retour donc sur nos pas, nous comprenons notre erreur et nous décidons de chercher un hébergement chez l’habitant, car, une fois de plus, pas de réponse positive des Warmshowers. Une fois de plus, nous rédigeons un texte pour le Google traducteur et nous le présentons à la brave dame qui nous ouvre sa porte. Après avoir pris l’adage de son époux, elle nous autorise à planter la tente sur sa pelouse, (elle parle un peu anglais, comme nous) il y a une borne électrique pour recharger nos batteries et toilettes et douche sont mis à notre disposition. Le propriétaire est un peu fermé, et il y a la barrière de la langue! Une fois de plus, « les anges sont avec nous », nous rencontrons sur notre chemin de « bonnes personnes »
Nous passons une bonne nuit dans cette ferme tranquille… « 60 jahres LUDGER »
Aujourd’hui nous avons dépassé les 2000 km!
Total de l’étape: 73 km
Mercredi 5 juillet
Réveil à 9h, le vent souffle fort mais la pluie s’est calmée; nous préparons notre journée qui devrait nous mener à Münster
Hier en cherchant un hébergement, nous nous sommes éloignés de la EV2 que nous avons du mal à suivre réellement. En fait, depuis que nous sommes en Allemagne, nous galérons avec la signalisation; il faut un temps d’adaptation à chaque pays traversé, adaptation aux règles, aux horaires, à la signalisation qui change dès la frontière passée, et à la langue aussi…. Je ne parle pas Allemand, mais je comprends certains mots, de vieux souvenirs du lycée….Mais, en Allemagne, comme aux Pays Bas, les gens connaissent bien l’Anglais et on arrive toujours à se faire comprendre.
Nous avançons assez vite, car nous suivons des pistes cyclables, le long des routes, ce sont comme des « véloroutes », c’est plat, lisse et on file….
Par contre, mais nous ne le savions pas encore, tout le nord de l’Europe était traversé par une forte tempête venant de la Norvège, et nous en avons essuyé sans doute la fin, poussés par un fort vent d’ouest, qui nous fait avancer parfois à plus de 30 km/h sans assistance..
Arrivés à Münster vers 18h, nous sommes ébahis devant la beauté des églises, des maisons, la ville est belle et une visite s’impose, mais avec nos vélos, pas facile de se frayer un chemin et de regarder autour de nous; on se pose sur la grande place centrale, au Floyd caffé, pour boire un chocolat chaud. Pas de réponse des Warmshowers…. J’essaye d’installer des applications pour trouver un hébergement chez l’habitant, mais là encore, c’est la galère avec nos téléphones qui ne sont plus à la hauteur, je veux dire qu’ils fonctionnent bien mais qu’ils sont dépassés pour installer des applications gourmandes en taille mémoire…. On fera donc sans…. Et nous aurons bien raison. …!
Finalement, le café va fermer; nous repérons une cliente avec un vélo pliant, qui s’est installée depuis peu, et est plongée dans la lecture de son journal. Marie Hélène prépare un texte sur son téléphone et demande à Dieu « Google » de faire la traduction en Allemand et munie de son précieux document, interpelle cette charmante femme. Aussitôt elle comprend notre situation et se met à chercher, sur son téléphone une solution. Je pense qu’il y a une auberge de jeunesse à Munster et qu’elle pourrait appeler pour nous, ce qu’elle fait mais les prix sont trop chers pour nous, car nous ne sommes pas adhérents; on passe du temps, mais aucune solution n’est trouvée. C’est alors que Mounir, l’un des serveurs du Floyd, vient à notre secours. Mounir est marocain de Rabat, sa mère était professeur de français et bien sur, il parle notre langue couramment; il se fait un plaisir de rechercher une solution. Du coup, Ulricke, nous quitte, non sans avoir posé pour une petite photo souvenir. Merci à toi, Ulricke pour avoir consacré du temps pour nous aider. Gratitude pour ta bienveillance à notre égard! Mounir nous accompagne vers un Hostel, un concept que nous ne connaissions pas, où vous pouvez partager une chambre à 8 ou 4 personnes. Pour une vingtaine d’euros par personne, voire 30 pour une chambre de 4. Finalement, sans comprendre pourquoi, Mounir nous dit que l’on peut avoir une chambre pour deux pour 35€ par personne ce que l’on choisi évidemment. Ce concept de logement à plusieurs est, je pense très en vogue dans une grande ville, pour les voyageurs, les étudiants, et les gens sans trop de revenus. La chambre est nickel, très bien insonorisée, très bien équipée. Tout est neuf et de bonne conception. Bravo! Merci à Mounir, de nous avoir trouvé cette solution!
Maintenant que nous avons un gite, il nous reste à trouver un emplacement sécurisé pour nos vélos; l’hôtel nous indique un parking à vélos près de la gare. Un immense parking en effet, avec plusieurs étages de vélos entreposés… là aussi, le système est simple: un employé nous accueille et fixe un numéro sur chaque vélo; il nous remet un ticket portant le même numéro. Il nous indique le prix de 0,90€ par jour, et nous indique un endroit où nous pouvons ranger les vélos; le parking est fermé la nuit à partir de 23 h et ouvert le matin à partir de 7h; il existe même une énorme machine pour laver votre vélo, la seule en Allemagne paraît-il !!!Vous y mettez votre bicyclette et elle ressort toute propre!!!
Nous n’avons pas essayé!
On sort du parking, nos batteries sous le bras, et nous nous arrêtons dîner dans un petit restaurant italien, spaghettis aux tomates, aubergines et courgettes, comme les italiens savent si bien cuisiner. Puis retour à l’hôtel et dodo…..
Total de l’étape: 59 km
Réveil à 9h, le vent souffle fort mais la pluie s’est calmée; nous préparons notre journée qui devrait nous mener à Münster
Hier en cherchant un hébergement, nous nous sommes éloignés de la EV2 que nous avons du mal à suivre réellement. En fait, depuis que nous sommes en Allemagne, nous galérons avec la signalisation; il faut un temps d’adaptation à chaque pays traversé, adaptation aux règles, aux horaires, à la signalisation qui change dès la frontière passée, et à la langue aussi…. Je ne parle pas Allemand, mais je comprends certains mots, de vieux souvenirs du lycée….Mais, en Allemagne, comme aux Pays Bas, les gens connaissent bien l’Anglais et on arrive toujours à se faire comprendre.
Nous avançons assez vite, car nous suivons des pistes cyclables, le long des routes, ce sont comme des « véloroutes », c’est plat, lisse et on file….
Par contre, mais nous ne le savions pas encore, tout le nord de l’Europe était traversé par une forte tempête venant de la Norvège, et nous en avons essuyé sans doute la fin, poussés par un fort vent d’ouest, qui nous fait avancer parfois à plus de 30 km/h sans assistance..
Arrivés à Münster vers 18h, nous sommes ébahis devant la beauté des églises, des maisons, la ville est belle et une visite s’impose, mais avec nos vélos, pas facile de se frayer un chemin et de regarder autour de nous; on se pose sur la grande place centrale, au Floyd caffé, pour boire un chocolat chaud. Pas de réponse des Warmshowers…. J’essaye d’installer des applications pour trouver un hébergement chez l’habitant, mais là encore, c’est la galère avec nos téléphones qui ne sont plus à la hauteur, je veux dire qu’ils fonctionnent bien mais qu’ils sont dépassés pour installer des applications gourmandes en taille mémoire…. On fera donc sans…. Et nous aurons bien raison. …!
Finalement, le café va fermer; nous repérons une cliente avec un vélo pliant, qui s’est installée depuis peu, et est plongée dans la lecture de son journal. Marie Hélène prépare un texte sur son téléphone et demande à Dieu « Google » de faire la traduction en Allemand et munie de son précieux document, interpelle cette charmante femme. Aussitôt elle comprend notre situation et se met à chercher, sur son téléphone une solution. Je pense qu’il y a une auberge de jeunesse à Munster et qu’elle pourrait appeler pour nous, ce qu’elle fait mais les prix sont trop chers pour nous, car nous ne sommes pas adhérents; on passe du temps, mais aucune solution n’est trouvée. C’est alors que Mounir, l’un des serveurs du Floyd, vient à notre secours. Mounir est marocain de Rabat, sa mère était professeur de français et bien sur, il parle notre langue couramment; il se fait un plaisir de rechercher une solution. Du coup, Ulricke, nous quitte, non sans avoir posé pour une petite photo souvenir. Merci à toi, Ulricke pour avoir consacré du temps pour nous aider. Gratitude pour ta bienveillance à notre égard! Mounir nous accompagne vers un Hostel, un concept que nous ne connaissions pas, où vous pouvez partager une chambre à 8 ou 4 personnes. Pour une vingtaine d’euros par personne, voire 30 pour une chambre de 4. Finalement, sans comprendre pourquoi, Mounir nous dit que l’on peut avoir une chambre pour deux pour 35€ par personne ce que l’on choisi évidemment. Ce concept de logement à plusieurs est, je pense très en vogue dans une grande ville, pour les voyageurs, les étudiants, et les gens sans trop de revenus. La chambre est nickel, très bien insonorisée, très bien équipée. Tout est neuf et de bonne conception. Bravo! Merci à Mounir, de nous avoir trouvé cette solution!
Maintenant que nous avons un gite, il nous reste à trouver un emplacement sécurisé pour nos vélos; l’hôtel nous indique un parking à vélos près de la gare. Un immense parking en effet, avec plusieurs étages de vélos entreposés… là aussi, le système est simple: un employé nous accueille et fixe un numéro sur chaque vélo; il nous remet un ticket portant le même numéro. Il nous indique le prix de 0,90€ par jour, et nous indique un endroit où nous pouvons ranger les vélos; le parking est fermé la nuit à partir de 23 h et ouvert le matin à partir de 7h; il existe même une énorme machine pour laver votre vélo, la seule en Allemagne paraît-il !!!Vous y mettez votre bicyclette et elle ressort toute propre!!!
Nous n’avons pas essayé!
On sort du parking, nos batteries sous le bras, et nous nous arrêtons dîner dans un petit restaurant italien, spaghettis aux tomates, aubergines et courgettes, comme les italiens savent si bien cuisiner. Puis retour à l’hôtel et dodo…..
Total de l’étape: 59 km
Mardi 4 juillet
Une nuit de pluie dans le camping géantissime , dans le petit coin tranquille près de la rivière ; nous sommes réveillés par le chant des oiseaux, vers 5h40 , et nous partons à 7h10 . Merci à l’univers pour cet hébergement gratuit dans un si bel endroit. Nous roulons bien mais partis sans déjeuner et sans eau, après 17 km, nous ressentons une baisse de régime et une pause s’impose !!!! Fruits secs et MH part à la recherche d’eau….elle revient avec 2 gourdes pleines !!!!! Comment a-t-elle fait, elle qui ne parle pas allemand….. Elle est remarquable 🤩 Requinqués, nous remontons sur nos montures et quelques Km plus loin nous nous arrêtons dans une boulangerie-café où nous nous offrons le luxe d’un petit déjeuner avec pain d’épices maison et c’est là que la pluie commence à tomber, et sérieusement…..nous en profitons pour sortir nos tablettes, pour mettre à jour notre blog et après 3 cafés, la pluie s’étant calmé, nous reprenons notre route en mode promenade, mais à bonne allure car vent dans le dos! Au détour d’un chemin, nous sommes surpris par une œuvre d’art, en pleine campagne, œuvre à la César pour ceux qui connaissent, c’est-à-dire que le sculpteur a rassemblé tout un fourbis d’objets hétéroclites de notre quotidien et en a fait une œuvre insolite, qui interpelle…. Très surprenant et intéressant….nous profitons de ce lieu et de la présence d’un banc (œuvre d’art) pour y faire notre pause déjeuner, avec l’excellent pain aux graines de la boulangerie, tomates fromage au cumin et petites carottes…. Reprenons notre route vers le village frontière de Zwillbrock….. çà y est nous sommes en Allemagne 🇩🇪
Pas de Warmshowers dans ce coin d’Allemagne et nous nous arrêtons à Vreden, la ville suivante pour fêter cela en s’offrant une bonne bière allemande, légère qui nous désaltère comme il le faut….
Arrivons ensuite à Stadhoff, où après plusieurs recherches d’une solution d’hébergement, nous nous résignons à pédaler une douzaine de km de plus jusqu’à Ahaus pour un hôtel qui nous a été recommandé par un éleveur de Lamas, qui était d’accord que l’on plante la tente dans son jardin, mais en nous prévenant qu’il y aurait certainement de la pluie ce soir et demain. MH est fatiguée et souhaite dormir dans un bon lit ; à Ahaux, nous trouvons facilement l’hôtel du Brexit où c’est une telle galère pour payer que l’employé abandonne et nous conseille de trouver un autre hôtel. En effet dans ce genre d’établissement vous ne pouvez régler qu’en utilisant une application sur votre smartphone. On passe au moins une heure à essayer sans succès….et on trouve un autre hôtel, aidé cette fois par un client de l’hôtel qui , nous voyant dans cette galère, s’est résolu à nous aider…. Il m’a dit qu’il avait reconnu le drapeau du Morbihan et que la ville où vit sa mère est jumelée avec Vannes….
Incroyable !!!!!
Bon, il téléphone pour nous réserver l’hôtel et nous arrivons fatigués mais heureux d’avoir un toit pour la nuit qui s’annonce terriblement pluvieuse et venteuse….. nous en auront la confirmation demain par l’état de la route….. jonchée de feuilles et de branchages!!!!!! La tempête du nord a traversé le pays….
Nous nous installons rapidement à l’hôtel « hof zum Ahaus » et nous pressons d’aller mander une pizza à l(italien du coin qui ferme à 22h….
Une nuit de pluie dans le camping géantissime , dans le petit coin tranquille près de la rivière ; nous sommes réveillés par le chant des oiseaux, vers 5h40 , et nous partons à 7h10 . Merci à l’univers pour cet hébergement gratuit dans un si bel endroit. Nous roulons bien mais partis sans déjeuner et sans eau, après 17 km, nous ressentons une baisse de régime et une pause s’impose !!!! Fruits secs et MH part à la recherche d’eau….elle revient avec 2 gourdes pleines !!!!! Comment a-t-elle fait, elle qui ne parle pas allemand….. Elle est remarquable 🤩 Requinqués, nous remontons sur nos montures et quelques Km plus loin nous nous arrêtons dans une boulangerie-café où nous nous offrons le luxe d’un petit déjeuner avec pain d’épices maison et c’est là que la pluie commence à tomber, et sérieusement…..nous en profitons pour sortir nos tablettes, pour mettre à jour notre blog et après 3 cafés, la pluie s’étant calmé, nous reprenons notre route en mode promenade, mais à bonne allure car vent dans le dos! Au détour d’un chemin, nous sommes surpris par une œuvre d’art, en pleine campagne, œuvre à la César pour ceux qui connaissent, c’est-à-dire que le sculpteur a rassemblé tout un fourbis d’objets hétéroclites de notre quotidien et en a fait une œuvre insolite, qui interpelle…. Très surprenant et intéressant….nous profitons de ce lieu et de la présence d’un banc (œuvre d’art) pour y faire notre pause déjeuner, avec l’excellent pain aux graines de la boulangerie, tomates fromage au cumin et petites carottes…. Reprenons notre route vers le village frontière de Zwillbrock….. çà y est nous sommes en Allemagne 🇩🇪
Pas de Warmshowers dans ce coin d’Allemagne et nous nous arrêtons à Vreden, la ville suivante pour fêter cela en s’offrant une bonne bière allemande, légère qui nous désaltère comme il le faut….
Arrivons ensuite à Stadhoff, où après plusieurs recherches d’une solution d’hébergement, nous nous résignons à pédaler une douzaine de km de plus jusqu’à Ahaus pour un hôtel qui nous a été recommandé par un éleveur de Lamas, qui était d’accord que l’on plante la tente dans son jardin, mais en nous prévenant qu’il y aurait certainement de la pluie ce soir et demain. MH est fatiguée et souhaite dormir dans un bon lit ; à Ahaux, nous trouvons facilement l’hôtel du Brexit où c’est une telle galère pour payer que l’employé abandonne et nous conseille de trouver un autre hôtel. En effet dans ce genre d’établissement vous ne pouvez régler qu’en utilisant une application sur votre smartphone. On passe au moins une heure à essayer sans succès….et on trouve un autre hôtel, aidé cette fois par un client de l’hôtel qui , nous voyant dans cette galère, s’est résolu à nous aider…. Il m’a dit qu’il avait reconnu le drapeau du Morbihan et que la ville où vit sa mère est jumelée avec Vannes….
Incroyable !!!!!
Bon, il téléphone pour nous réserver l’hôtel et nous arrivons fatigués mais heureux d’avoir un toit pour la nuit qui s’annonce terriblement pluvieuse et venteuse….. nous en auront la confirmation demain par l’état de la route….. jonchée de feuilles et de branchages!!!!!! La tempête du nord a traversé le pays….
Nous nous installons rapidement à l’hôtel « hof zum Ahaus » et nous pressons d’aller mander une pizza à l(italien du coin qui ferme à 22h….
Lundi 3 juillet
Quelle surprise ce matin d’entendre Jan nous dire « bonjour, le petit déjeuner va vous être servi dans 20 minutes, vous pouvez prendre une douche! »
Quelle attention! Nous sommes vraiment accueillis!
Après une bonne douche chaude qui ravigore, Jan nous a préparé un super petit déjeuner, fromage blanc, œufs, croissants chauds, tartines de pain, beurre et confitures et du café bien sûr ! Nous discutons de la situation actuelle en France, il me montre les journaux du jour. Jan est à la retraite, alors que son épouse travaille encore comme enseignante avec de jeunes enfants (maternelle); elle est partie très tôt au travail. Jan s’occupe de tenir la maison, faire la cuisine, laver le linge, entretenir le jardin, il fait aussi des compétitions de beauté avec ses chevaux, il s’occupe d’une commission de contrôle des habitations neuves dans son village. Il fait aussi partie d’une association qui édite une revue d’histoire de la région. Il nous dit que cette région, où il habite s’appelle ‘thé bible belt », la ceinture de la bible. C’est une région dans laquelle on trouve un grand pourcentage de protestants rigoristes,
Départ vers 10h30 beaucoup d’émotion, larmes aux yeux pour Jan,encore une belle âme, une belle personne, en connexion avec nous. En fait, nous sommes arrivés chez Jan, un peu par erreur de route, comme si la Vie nous y avait guidés….Nous reprenons notre route, direction, Rhenen, et le Rhin. Nous retrouvons la route n° 15, très belle, qui nous fait traverser des forêts, beaucoup de campagne, et les bords du Rhin…. Nous arrivons ainsi à un immense terrain de camping, une sorte de ville avec bungalow, camping car une multitude de familles avec enfants, des jeux des piscines, des restaurants, enfin tout ce que l’on n’aime pas et nous fait fuir…. Nous prenons un petit chemin pour nous éloigner mais au bout de 1 ou 2 km, nous rebroussons chemin et au retour on remarque un grand espace pratiquement vide de campeurs; on demande si on peut poser une tente et la personne nous indique que vu l’heure, le camping est fermé plais qu’il y a un n° de téléphone à l’accueil. Nous appelons mais pas de réponse. Alors on s’installe un peu à l’écart, après avoir constaté que les prises de courant sont actives, pour pouvoir recharger nos batteries. Cette nuit, la météo a prévu de la pluie et elle ne s’est pas trompée car dès 22h, la pluie commence à tomber. On se rentre à l’intérieur et on alimente le blog. Mais la fatigue nous rattrape et nous ne résisterons pas longtemps…
Total de la journée: 72km
Quelle surprise ce matin d’entendre Jan nous dire « bonjour, le petit déjeuner va vous être servi dans 20 minutes, vous pouvez prendre une douche! »
Quelle attention! Nous sommes vraiment accueillis!
Après une bonne douche chaude qui ravigore, Jan nous a préparé un super petit déjeuner, fromage blanc, œufs, croissants chauds, tartines de pain, beurre et confitures et du café bien sûr ! Nous discutons de la situation actuelle en France, il me montre les journaux du jour. Jan est à la retraite, alors que son épouse travaille encore comme enseignante avec de jeunes enfants (maternelle); elle est partie très tôt au travail. Jan s’occupe de tenir la maison, faire la cuisine, laver le linge, entretenir le jardin, il fait aussi des compétitions de beauté avec ses chevaux, il s’occupe d’une commission de contrôle des habitations neuves dans son village. Il fait aussi partie d’une association qui édite une revue d’histoire de la région. Il nous dit que cette région, où il habite s’appelle ‘thé bible belt », la ceinture de la bible. C’est une région dans laquelle on trouve un grand pourcentage de protestants rigoristes,
Départ vers 10h30 beaucoup d’émotion, larmes aux yeux pour Jan,encore une belle âme, une belle personne, en connexion avec nous. En fait, nous sommes arrivés chez Jan, un peu par erreur de route, comme si la Vie nous y avait guidés….Nous reprenons notre route, direction, Rhenen, et le Rhin. Nous retrouvons la route n° 15, très belle, qui nous fait traverser des forêts, beaucoup de campagne, et les bords du Rhin…. Nous arrivons ainsi à un immense terrain de camping, une sorte de ville avec bungalow, camping car une multitude de familles avec enfants, des jeux des piscines, des restaurants, enfin tout ce que l’on n’aime pas et nous fait fuir…. Nous prenons un petit chemin pour nous éloigner mais au bout de 1 ou 2 km, nous rebroussons chemin et au retour on remarque un grand espace pratiquement vide de campeurs; on demande si on peut poser une tente et la personne nous indique que vu l’heure, le camping est fermé plais qu’il y a un n° de téléphone à l’accueil. Nous appelons mais pas de réponse. Alors on s’installe un peu à l’écart, après avoir constaté que les prises de courant sont actives, pour pouvoir recharger nos batteries. Cette nuit, la météo a prévu de la pluie et elle ne s’est pas trompée car dès 22h, la pluie commence à tomber. On se rentre à l’intérieur et on alimente le blog. Mais la fatigue nous rattrape et nous ne résisterons pas longtemps…
Total de la journée: 72km
Dimanche 2 juillet
Aujourd’hui est le jour où nos amis de Échanges -Bretagne-Haiti se rendent à Landivisiau, où a lieu la fête de l’amitié, pour Haïti ; nous allons préparer une petite vidéo présentant notre voyage qui sera diffusée aux participants.
Nous quittons le camping et poussons jusqu’à Shoonhoven jolie petite ville où se travaille l’argent (joaillerie). O s’y arrête pour prendre une petite collation car nous sommes partis du camping sans déjeuner. Un excellent café noir et 4 gâteaux « maison » qui nous dégustons avec gourmandise !
L’endroit est paisible ; c’est dimanche et on sent que les gens prennent leur temps, beaucoup de cyclistes passent et certains s’arrêtent pour prendre un rafraîchissement et faire une pause. C’est plaisant…. Il y a une rivière et quelques bateaux à quai. Belles maisons…. Nous apprécions le mode de vie des Hollandais; ils attachent de l’importance à leur bien-être. Nous aimons leurs maisons spacieuses et lumineuses, simples et fonctionnelles. Les villes et villages sont propres. Ce qui nous frappe aussi est le strict respect des règles de vie commune et des civilités.
Après Schoonhoven, nous repiquons vers Gorinchem, la Venise de Hollande, tellement il y a de bateaux dans la ville, de canaux , de ponts, es gens mangent aux terrasses des restaurants, c’est dimanche!
Nous trouvons la véloroute du Rhin, EV 15 mais cela ne dure pas longtemps car en raison de travaux une déviation est mise en place et résultat nous perdons la route 15…
Nous envoyons plusieurs demandes de Warmshowers mais aucune réponse. On pousse jusqu’à Tiel où une personne nous indique un camping mais à 6 km en arrière. Nous continuons et cela nous amène à la maison de Jan qui nous accueille avec le sourire et nous autorise à planter la tente sur son terrain, et recharger nos batteries de vélos.
Nous sommes fatigués après les 87 km de cette journée dans le vent même si nous l’avons souvent dans le dos, un vent d’ouest . Nous faisons la connaissance de sa famille, son épouse et de l’une de ses 2 filles et surprenant, une amie haïtienne S
Stéphanie de Saint Aimé; nous parlons de notre projet, des actions de l’association EBH, Jan nous écoute et en même temps fait un don dans l’a cagnotte. MERCI à Jan et la Dutche famille🙏🏻 ! Même si nous avons des difficultés à nous faire comprendre nous passons une agréable soirée.
total de l’étape; 87 km
Aujourd’hui est le jour où nos amis de Échanges -Bretagne-Haiti se rendent à Landivisiau, où a lieu la fête de l’amitié, pour Haïti ; nous allons préparer une petite vidéo présentant notre voyage qui sera diffusée aux participants.
Nous quittons le camping et poussons jusqu’à Shoonhoven jolie petite ville où se travaille l’argent (joaillerie). O s’y arrête pour prendre une petite collation car nous sommes partis du camping sans déjeuner. Un excellent café noir et 4 gâteaux « maison » qui nous dégustons avec gourmandise !
L’endroit est paisible ; c’est dimanche et on sent que les gens prennent leur temps, beaucoup de cyclistes passent et certains s’arrêtent pour prendre un rafraîchissement et faire une pause. C’est plaisant…. Il y a une rivière et quelques bateaux à quai. Belles maisons…. Nous apprécions le mode de vie des Hollandais; ils attachent de l’importance à leur bien-être. Nous aimons leurs maisons spacieuses et lumineuses, simples et fonctionnelles. Les villes et villages sont propres. Ce qui nous frappe aussi est le strict respect des règles de vie commune et des civilités.
Après Schoonhoven, nous repiquons vers Gorinchem, la Venise de Hollande, tellement il y a de bateaux dans la ville, de canaux , de ponts, es gens mangent aux terrasses des restaurants, c’est dimanche!
Nous trouvons la véloroute du Rhin, EV 15 mais cela ne dure pas longtemps car en raison de travaux une déviation est mise en place et résultat nous perdons la route 15…
Nous envoyons plusieurs demandes de Warmshowers mais aucune réponse. On pousse jusqu’à Tiel où une personne nous indique un camping mais à 6 km en arrière. Nous continuons et cela nous amène à la maison de Jan qui nous accueille avec le sourire et nous autorise à planter la tente sur son terrain, et recharger nos batteries de vélos.
Nous sommes fatigués après les 87 km de cette journée dans le vent même si nous l’avons souvent dans le dos, un vent d’ouest . Nous faisons la connaissance de sa famille, son épouse et de l’une de ses 2 filles et surprenant, une amie haïtienne S
Stéphanie de Saint Aimé; nous parlons de notre projet, des actions de l’association EBH, Jan nous écoute et en même temps fait un don dans l’a cagnotte. MERCI à Jan et la Dutche famille🙏🏻 ! Même si nous avons des difficultés à nous faire comprendre nous passons une agréable soirée.
total de l’étape; 87 km
Samedi 1er juillet
C’est la pluie ce matin, une pluie fine. Anneke nous offre le café; nous prenons une douche chaude et petit à petit la pluie s’arrête ; nous allons au village pour prendre un bon petit déjeuner; un vrai breakfast avec œuf, jambon fromage petit appelbak avec crème, croissant chaud….magnifiquement bon…nous sommes prêts à partir en direction dé Rotterdam ; on se trompe plusieurs fois de route, car la signalisation n’est pas top! Heureusement que nous avons Géovélo pour nous tirer d’affaire!
C’est du bonheur de rouler sur ces pistes cyclables, sécurisées; aux carrefours, les voitures nous laissent passer et dans les villes les vélos sont les rois! Tout est fait pour le vélo ici! En France, nous avons un retard fou! Nous traversons une région avec beaucoup d’oiseaux, des oies sauvages, des hérons cendrés, des vanneaux huppés, beaucoup de lièvres aussi….nous traversons plusieurs bandes de terre où il y a la mer à droite et la mer à gauche! Nous arrivons vite à Rotterdam, grand port de commerce….ici c’est autre chose pour circuler, nous devons faire attention car il y a beaucoup de vélos sur les pistes et ils roulent très vite, il faut savoir où aller, et ce n’est pas toujours le cas pour nous, nous hésitons, nous trompons, revenons en arrière….zut ! Encore trompé!!!! Nous faisons plusieurs demandes de WS mais aucun réponse…. On se pose dans un café pour attendre un peu, chercher un camping, un B&B, ou un AirBnb. Mais on ne trouve rien… alors nous décidons de sortir de la ville, je vise une petite ville dans la direction que nous devons suivre et où il sera plus facile de trouver un hébergement chez l’habitant….nous avançons ainsi sur 8 km et on s’arrête pour demander à une dame qui ne parle pas anglais mais qui appelle ses voisins…et là, vous n’allez pas nous croire, mais c’est incroyable, un couple de personnes âgées, nous accueillent à leur porte ils parlent français et leur petit fils va intégrer une école de foot à….Lorient en septembre !!!!! Ils ne peuvent pas nous héberger car pas de place, mais ils téléphonent à un mini camping à 20 km, où ils réservent un emplacement pour nous…. Ouf! Nous aurons un gite pour ce soir… la route est plate facile nous avons le vent dans le dos et nous traversons une campagne superbe, le long d’une rivière….. extra! Le petit camping est tenu par deux vieilles dames , nous mettons les vélos à l’abri à recharger et plantons la tente…. Plat de pâtes aux thon et dodo….. nous serons réveillés par une grosse pluie d’orage dans la nuit…..
C’est la pluie ce matin, une pluie fine. Anneke nous offre le café; nous prenons une douche chaude et petit à petit la pluie s’arrête ; nous allons au village pour prendre un bon petit déjeuner; un vrai breakfast avec œuf, jambon fromage petit appelbak avec crème, croissant chaud….magnifiquement bon…nous sommes prêts à partir en direction dé Rotterdam ; on se trompe plusieurs fois de route, car la signalisation n’est pas top! Heureusement que nous avons Géovélo pour nous tirer d’affaire!
C’est du bonheur de rouler sur ces pistes cyclables, sécurisées; aux carrefours, les voitures nous laissent passer et dans les villes les vélos sont les rois! Tout est fait pour le vélo ici! En France, nous avons un retard fou! Nous traversons une région avec beaucoup d’oiseaux, des oies sauvages, des hérons cendrés, des vanneaux huppés, beaucoup de lièvres aussi….nous traversons plusieurs bandes de terre où il y a la mer à droite et la mer à gauche! Nous arrivons vite à Rotterdam, grand port de commerce….ici c’est autre chose pour circuler, nous devons faire attention car il y a beaucoup de vélos sur les pistes et ils roulent très vite, il faut savoir où aller, et ce n’est pas toujours le cas pour nous, nous hésitons, nous trompons, revenons en arrière….zut ! Encore trompé!!!! Nous faisons plusieurs demandes de WS mais aucun réponse…. On se pose dans un café pour attendre un peu, chercher un camping, un B&B, ou un AirBnb. Mais on ne trouve rien… alors nous décidons de sortir de la ville, je vise une petite ville dans la direction que nous devons suivre et où il sera plus facile de trouver un hébergement chez l’habitant….nous avançons ainsi sur 8 km et on s’arrête pour demander à une dame qui ne parle pas anglais mais qui appelle ses voisins…et là, vous n’allez pas nous croire, mais c’est incroyable, un couple de personnes âgées, nous accueillent à leur porte ils parlent français et leur petit fils va intégrer une école de foot à….Lorient en septembre !!!!! Ils ne peuvent pas nous héberger car pas de place, mais ils téléphonent à un mini camping à 20 km, où ils réservent un emplacement pour nous…. Ouf! Nous aurons un gite pour ce soir… la route est plate facile nous avons le vent dans le dos et nous traversons une campagne superbe, le long d’une rivière….. extra! Le petit camping est tenu par deux vieilles dames , nous mettons les vélos à l’abri à recharger et plantons la tente…. Plat de pâtes aux thon et dodo….. nous serons réveillés par une grosse pluie d’orage dans la nuit…..
Vendredi 30 juin
Aujourd’hui, Marie Hélène : réveillée à 4h30 avec le jour, levée à 5h30, j’ai écrit dans mon carnet quelques notes, et suis partie à 6h30 mon appareil photos sous le bras dans cette ville de Vlissinger. Les maisons colorées, les petits places au charme incontestable, le magnifique beffroi, et évidemment le port avec les cargos immenses chargés de containers.
Petit déjeuner adorablement préparé par Paul, Fulcke étant parti tôt au travail (elle est infirmière) . Nous déjeuner tous les cyclotouristes ensemble (6), deux femmes belges et un jeune couple d’Allemands. Plusieurs sortes de pains, de confitures ….
Nous partons à 9h, en direction de Rotterdam. En chemin, sur la digue, nous croisons Denis un breton de Berrien, près de Huelgoat. Et bien sûr on reste causer une bonne demi-heure. Puis on se lance sur la piste. Quel bonheur de rouler en Hollande. Les voitures respectent les vélos, et il y a des pistes cyclables partout. Nous traversons des régions splendides, dunes, forêts, polders, et des bandes de terre avec la mer de chaque coté…. Plages de sable fin à perte de vue…. Le vent est très fort mais nous pousse et nous n’utilisons presque pas l’assistance électrique. Il fait bon, pas trop chaud, juste ce qu’il faut.
Nous stoppons à une quarantaine de km de Rotterdam, après avoir parcouru 100km; hébergement en camping à la maison dans le petit village de Goedereede.
On se rend au camping…. Il est fermé !MH demande à un homme qui sort d’une maison, tout près du camping, si on peut avoir une place pour planter la tente. La propriétaire revient en nous disant que c’est d’accord, moyennant la somme de 25€, car ici c’est la coutume du camping à la maison, pour 25€, toilettes et douches à disposition. Au village c’est la fête, musique et danses.
Total de l’étape: 100 km
Aujourd’hui, Marie Hélène : réveillée à 4h30 avec le jour, levée à 5h30, j’ai écrit dans mon carnet quelques notes, et suis partie à 6h30 mon appareil photos sous le bras dans cette ville de Vlissinger. Les maisons colorées, les petits places au charme incontestable, le magnifique beffroi, et évidemment le port avec les cargos immenses chargés de containers.
Petit déjeuner adorablement préparé par Paul, Fulcke étant parti tôt au travail (elle est infirmière) . Nous déjeuner tous les cyclotouristes ensemble (6), deux femmes belges et un jeune couple d’Allemands. Plusieurs sortes de pains, de confitures ….
Nous partons à 9h, en direction de Rotterdam. En chemin, sur la digue, nous croisons Denis un breton de Berrien, près de Huelgoat. Et bien sûr on reste causer une bonne demi-heure. Puis on se lance sur la piste. Quel bonheur de rouler en Hollande. Les voitures respectent les vélos, et il y a des pistes cyclables partout. Nous traversons des régions splendides, dunes, forêts, polders, et des bandes de terre avec la mer de chaque coté…. Plages de sable fin à perte de vue…. Le vent est très fort mais nous pousse et nous n’utilisons presque pas l’assistance électrique. Il fait bon, pas trop chaud, juste ce qu’il faut.
Nous stoppons à une quarantaine de km de Rotterdam, après avoir parcouru 100km; hébergement en camping à la maison dans le petit village de Goedereede.
On se rend au camping…. Il est fermé !MH demande à un homme qui sort d’une maison, tout près du camping, si on peut avoir une place pour planter la tente. La propriétaire revient en nous disant que c’est d’accord, moyennant la somme de 25€, car ici c’est la coutume du camping à la maison, pour 25€, toilettes et douches à disposition. Au village c’est la fête, musique et danses.
Total de l’étape: 100 km
jeudi 29 juin
Nous avons bien dormi dans un bon lit. Réveil à 8h. Petit déjeuner avec Thomas. Puis direction Knokke , la St Tropez des Flandres, nous dit Thomas, et ville frontière avec la Hollande. Nous y trouvons un guide et une carte sur la Zeelland. La ville n’est pas intéressante, et nous ne nous y attardons pas. Une piste cyclable très agréable nous conduit à travers le « Zuyn », une zone naturelle de 770 ha, formée de dunes et de polders, qui fait partie du réseau européen « Natura 2000 » de sites naturels. On se laisse charmer par ce paysage unique. On y trouve des plantes rares, comme la gentiane amère, mais aussi des espèces d’oiseaux peu courantes telles que les aigrettes garzettes. Nous faisons un petit arrêt « gourmand » juste avant Cadzan, où passe la frontière, pour déguster un appelbak servi avec sa crème maison, et nous faisons la connaissance d’un couple de hollandais parlant bien le français et qui viennent régulièrement à Dinard passer leurs vacances depuis leur enfance. Ils nous ont promis de consulter notre blog. Nous poursuivons notre chemin jusqu’au port de Bresken où l’on prend le ferry pour Vlissingen; dès que nous sommes sortis du bateau, nous envoyons plusieurs demandes à des warmshowers. Très vite, nous recevons une réponse de Fulcke qui accepte de nous recevoir et nous invite à dîner ensemble. On se perd un peu dans les ,petits rues, mais on finit par trouver la maison. Fulcke est une personnalité que l’on ne peut oublier. Assez vite elle nous demande si nous avons fait d’autres demandes de Warmshowers….. ce que nous confirmons….et c’est là que le bât blesse car Fulcke ne souhaite pas recevoir les personnes qui vont de Warmshowers en Warmshowers ; je nous sens pris pour des profiteurs d’hospitalité. La discussion n’est pas possible, car je ne maitrise pas suffisamment bien l’anglais, et le néerlandais, n’y pensons pas!!! Je courbe l’échine et attend que la tempête cesse. Ce qui se passe quand nous cuisinons ensemble le repas, un carambole de rhubarbe du jardin, et une poêlée de cardes d’artichauts et de lentilles roses. L’ambiance se détend, nous échangeons sur le voyage, sur nos vies…. Fulcke et Paul son mari accueillent fréquemment des cyclistes de passage. Ce soir, nous sommes 6!! Le repas terminé, Paul nous met une musique à danser, et nous voilà tous les 4 à danser librement, on se lâche, et cela fait du bien 👍
Nous avons bien dormi dans un bon lit. Réveil à 8h. Petit déjeuner avec Thomas. Puis direction Knokke , la St Tropez des Flandres, nous dit Thomas, et ville frontière avec la Hollande. Nous y trouvons un guide et une carte sur la Zeelland. La ville n’est pas intéressante, et nous ne nous y attardons pas. Une piste cyclable très agréable nous conduit à travers le « Zuyn », une zone naturelle de 770 ha, formée de dunes et de polders, qui fait partie du réseau européen « Natura 2000 » de sites naturels. On se laisse charmer par ce paysage unique. On y trouve des plantes rares, comme la gentiane amère, mais aussi des espèces d’oiseaux peu courantes telles que les aigrettes garzettes. Nous faisons un petit arrêt « gourmand » juste avant Cadzan, où passe la frontière, pour déguster un appelbak servi avec sa crème maison, et nous faisons la connaissance d’un couple de hollandais parlant bien le français et qui viennent régulièrement à Dinard passer leurs vacances depuis leur enfance. Ils nous ont promis de consulter notre blog. Nous poursuivons notre chemin jusqu’au port de Bresken où l’on prend le ferry pour Vlissingen; dès que nous sommes sortis du bateau, nous envoyons plusieurs demandes à des warmshowers. Très vite, nous recevons une réponse de Fulcke qui accepte de nous recevoir et nous invite à dîner ensemble. On se perd un peu dans les ,petits rues, mais on finit par trouver la maison. Fulcke est une personnalité que l’on ne peut oublier. Assez vite elle nous demande si nous avons fait d’autres demandes de Warmshowers….. ce que nous confirmons….et c’est là que le bât blesse car Fulcke ne souhaite pas recevoir les personnes qui vont de Warmshowers en Warmshowers ; je nous sens pris pour des profiteurs d’hospitalité. La discussion n’est pas possible, car je ne maitrise pas suffisamment bien l’anglais, et le néerlandais, n’y pensons pas!!! Je courbe l’échine et attend que la tempête cesse. Ce qui se passe quand nous cuisinons ensemble le repas, un carambole de rhubarbe du jardin, et une poêlée de cardes d’artichauts et de lentilles roses. L’ambiance se détend, nous échangeons sur le voyage, sur nos vies…. Fulcke et Paul son mari accueillent fréquemment des cyclistes de passage. Ce soir, nous sommes 6!! Le repas terminé, Paul nous met une musique à danser, et nous voilà tous les 4 à danser librement, on se lâche, et cela fait du bien 👍
Mercredi 28 juin
Réveil tranquille vers 8 h et nous sortons pour faire un tour en ville et prendre un petit-déjeuner
Puis direction Bruges, qui n’est pas sur notre itinéraire (EV4) mais qui mérite un détour tellement la ville est belle. Ancienne capitale économique, à l’architecture flamande remarquable avec ses canaux. On l’appelle « la Venise flamande ». Tout cela avec, pour toile de fond, le centre-ville classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Fabuleux! A voir absolument !! Nous mangeons sur la place où se trouve la boutique du grand chocolatier (le meilleur du monde nous a dit Joey hier soir) Dominique Persoon .
Au menu, soupe de légumes flamande, accompagnée d’un houmouss, et d’une salade !
Puis nous faisons la visite du centre ville à tour de rôle pour ne pas laisser nos vélos sans surveillance.
Après plusieurs d’amides passées sur le site des Warmshowers, nous recevons une réponse positive de Thomas. Super 👍
Thomas est un jeune cyclotouriste d’une trentaine d’années, contrôleur de trains; il voyage beaucoup de par son métier; il aime la France et parle parfaitement le français. Thomas est passionné de légos et nous montre ses constructions. Après s’être installés dans la chambre spacieuse qu’il a mis à notre disposition, nous nous préparons pour sortir dîner dans Bruges. C’est alors que Thomas nous propose de nous accompagner à vélo; il nous emmène tout d’abord visiter l’ancien fort de Damme en forme d’étoile (comme celui de Graveline), construit aussi par Vauban, pour protéger Bruges des Hollandais. L’endroit est magnifique, sauvage, tout près d’une forêt que nous traversons ensuite. Nous faisons ainsi le tour de Bruges, en suivant les canaux; Bruges est concentré dans un territoire protégé par l’eau, plusieurs canaux, ce qui lui donne la forme d’un œuf, « l’œuf de Bruges ». A l’époque du Moyen Âge, Bruges était une ville riche et très commerçante, les échanges se faisant par voie d’eau, via le « grand canal » construit entre Gant et Ostende.
4 magnifiques moulins, datant du 18ème siècle qui fonctionnent encore, dominent sur les hauteurs pour pouvoir bénéficier de la force du vent. La promenade se prolonge à la tombée de la nuit, après avoir mangé dans une friterie, quelques spécialités locales à base de légumes, dont je n’ai pas retenu le nom… finalement nous parcourons avec Thomas l’équivalent de ce que nous avons fait dans la journée! L’ambiance est très agréable, il fait encore bon et il n’y a pas de vent. Merci à Thomas notre sympathique guide pour cette visite improvisée et incongrue de Bruges…🙏🏻
Total de la journée
Réveil tranquille vers 8 h et nous sortons pour faire un tour en ville et prendre un petit-déjeuner
Puis direction Bruges, qui n’est pas sur notre itinéraire (EV4) mais qui mérite un détour tellement la ville est belle. Ancienne capitale économique, à l’architecture flamande remarquable avec ses canaux. On l’appelle « la Venise flamande ». Tout cela avec, pour toile de fond, le centre-ville classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Fabuleux! A voir absolument !! Nous mangeons sur la place où se trouve la boutique du grand chocolatier (le meilleur du monde nous a dit Joey hier soir) Dominique Persoon .
Au menu, soupe de légumes flamande, accompagnée d’un houmouss, et d’une salade !
Puis nous faisons la visite du centre ville à tour de rôle pour ne pas laisser nos vélos sans surveillance.
Après plusieurs d’amides passées sur le site des Warmshowers, nous recevons une réponse positive de Thomas. Super 👍
Thomas est un jeune cyclotouriste d’une trentaine d’années, contrôleur de trains; il voyage beaucoup de par son métier; il aime la France et parle parfaitement le français. Thomas est passionné de légos et nous montre ses constructions. Après s’être installés dans la chambre spacieuse qu’il a mis à notre disposition, nous nous préparons pour sortir dîner dans Bruges. C’est alors que Thomas nous propose de nous accompagner à vélo; il nous emmène tout d’abord visiter l’ancien fort de Damme en forme d’étoile (comme celui de Graveline), construit aussi par Vauban, pour protéger Bruges des Hollandais. L’endroit est magnifique, sauvage, tout près d’une forêt que nous traversons ensuite. Nous faisons ainsi le tour de Bruges, en suivant les canaux; Bruges est concentré dans un territoire protégé par l’eau, plusieurs canaux, ce qui lui donne la forme d’un œuf, « l’œuf de Bruges ». A l’époque du Moyen Âge, Bruges était une ville riche et très commerçante, les échanges se faisant par voie d’eau, via le « grand canal » construit entre Gant et Ostende.
4 magnifiques moulins, datant du 18ème siècle qui fonctionnent encore, dominent sur les hauteurs pour pouvoir bénéficier de la force du vent. La promenade se prolonge à la tombée de la nuit, après avoir mangé dans une friterie, quelques spécialités locales à base de légumes, dont je n’ai pas retenu le nom… finalement nous parcourons avec Thomas l’équivalent de ce que nous avons fait dans la journée! L’ambiance est très agréable, il fait encore bon et il n’y a pas de vent. Merci à Thomas notre sympathique guide pour cette visite improvisée et incongrue de Bruges…🙏🏻
Total de la journée
Mardi 27 juin
Réveil de bonne heure car Charles part au travail.
Il nous indique un réparateur de cycles car la béquille du vélo de MH a cassé hier; le réparateur ne peut pas pas nous prendre mais il nous indique la marche à suivre et nous donne 2 visses de remplacement; par contre, il nous faut trouver quelqu’un qui a une perceuse car on doit enlever la visse cassée dans le cadre. MH en passant dans la rue en allant chez au magasin de cycles avait remarqué un homme en train de peindre sa maison, elle lui demande s’il a une perceuse et …..BINGO! Dans l’heure qui suit, la béquille est réparée. Merci à Maxime de s’être trouvé sur notre chemin; Merci pour avoir pris le temps de s’intéresser à nous. Et puisse-t-il réaliser avec sa femme, le grand voyage à vélos dont ils rêvent.
Du coup, nous ne sommes pas de bonne heure à partir. Direction Ostende.
On roule d’abord le long des dunes (Bray dunes), on perd notre route en arrivant à la frontière belge; arrêt photo devant la pancarte « Belgie », photo qu’Alex nous fait et on répond à plusieurs de ses questions, car il envisage de faire Marseille-Nice cet été avec son fils et il nous demande des conseils. Puis on entre dans la ville frontière de De Panne, et là, çà ne rigole pas pour les règles de conduite: on s’engage sur un trottoir qu’on a pris pour une piste cyclable, et ce n’est pas du tout du goût de deux « papis » qui en Flamand, nous font comprendre que ce n’est pas là qu’il faut rouler, et ils ne bougent pas d’un centimètre !!!
Bon, nous revenons à notre piste, et nous filons vers Nieuwpoort, plus port de plaisance d’Europe, très grande ville, on passe devant un immense monument dédié au roi Albert, petite pause « goûter » et un cycliste nous interpelle en français pour nous demander si nous étions perdus…il nous renseigne sur la route et aussi sur les terrains de camping. Nous repartons vers Ostende on suit la mer et une ligne de tramway jusqu’à l’entrée d’Ostende. Des immeubles, des immeubles et toujours des immeubles….. pas de camping….. on finit par atteindre le port puis le centre de la ville, et demandons à un couple, qui parle français un hôtel. Nous sommes dirigés vers l’hôtel Heg, petit, propre, tenu par un turc fort aimable.
Puis nous sortons dîner en ville; il faut savoir que les Belges dînent tôt et de ce fait beaucoup de restaurants ne servent plus; nous nous retrouvons dans une friterie, chez Joey, jeune trentenaire très intéressant et nous gouttons aux croquettes de crevettes et au poisson frit, le tout délicieux. En voyant dans la salle, une sculpture puis une photo d’une dame âgée, Joey nous informe qu’il s’agit de sa grand-mère, Lucy Loes, chanteuse célèbre à Ostende, décédée à 74 ans d’un cancer.
Une bonne nuit de récupération sur un très bon matelas.
Total de l’étape: 55km
Réveil de bonne heure car Charles part au travail.
Il nous indique un réparateur de cycles car la béquille du vélo de MH a cassé hier; le réparateur ne peut pas pas nous prendre mais il nous indique la marche à suivre et nous donne 2 visses de remplacement; par contre, il nous faut trouver quelqu’un qui a une perceuse car on doit enlever la visse cassée dans le cadre. MH en passant dans la rue en allant chez au magasin de cycles avait remarqué un homme en train de peindre sa maison, elle lui demande s’il a une perceuse et …..BINGO! Dans l’heure qui suit, la béquille est réparée. Merci à Maxime de s’être trouvé sur notre chemin; Merci pour avoir pris le temps de s’intéresser à nous. Et puisse-t-il réaliser avec sa femme, le grand voyage à vélos dont ils rêvent.
Du coup, nous ne sommes pas de bonne heure à partir. Direction Ostende.
On roule d’abord le long des dunes (Bray dunes), on perd notre route en arrivant à la frontière belge; arrêt photo devant la pancarte « Belgie », photo qu’Alex nous fait et on répond à plusieurs de ses questions, car il envisage de faire Marseille-Nice cet été avec son fils et il nous demande des conseils. Puis on entre dans la ville frontière de De Panne, et là, çà ne rigole pas pour les règles de conduite: on s’engage sur un trottoir qu’on a pris pour une piste cyclable, et ce n’est pas du tout du goût de deux « papis » qui en Flamand, nous font comprendre que ce n’est pas là qu’il faut rouler, et ils ne bougent pas d’un centimètre !!!
Bon, nous revenons à notre piste, et nous filons vers Nieuwpoort, plus port de plaisance d’Europe, très grande ville, on passe devant un immense monument dédié au roi Albert, petite pause « goûter » et un cycliste nous interpelle en français pour nous demander si nous étions perdus…il nous renseigne sur la route et aussi sur les terrains de camping. Nous repartons vers Ostende on suit la mer et une ligne de tramway jusqu’à l’entrée d’Ostende. Des immeubles, des immeubles et toujours des immeubles….. pas de camping….. on finit par atteindre le port puis le centre de la ville, et demandons à un couple, qui parle français un hôtel. Nous sommes dirigés vers l’hôtel Heg, petit, propre, tenu par un turc fort aimable.
Puis nous sortons dîner en ville; il faut savoir que les Belges dînent tôt et de ce fait beaucoup de restaurants ne servent plus; nous nous retrouvons dans une friterie, chez Joey, jeune trentenaire très intéressant et nous gouttons aux croquettes de crevettes et au poisson frit, le tout délicieux. En voyant dans la salle, une sculpture puis une photo d’une dame âgée, Joey nous informe qu’il s’agit de sa grand-mère, Lucy Loes, chanteuse célèbre à Ostende, décédée à 74 ans d’un cancer.
Une bonne nuit de récupération sur un très bon matelas.
Total de l’étape: 55km
Lundi 26 juin
Au réveil, l’état de santé de MH est encore fragile; pas d’énergie. On décide de consulter un médecin., ami de nos hôtes. MH sort rassurée: elle peut repartir, un petit traitement lui a été prescrit.
Direction Gravelin puis Dunkerque. Sur la route, juste avant Graveline, nous croisons Aurélien Elisabeth, un guadeloupéen, ancien basketteur professionnel, originaire de Basse-Terre; MH est très touchée par cette rencontre, qui la renvoie à un chapitre de sa vie, le père de sa fille, étant lui-même ancien basketteur, originaire de Basse-Terre à la Guadeloupe, et Étoile, sa fille, vient tout juste de rentrer d’un voyage là-bas, avec son père, à la recherche de ses racines…. La Vie nous envoie des clins d’œil n’est-ce pas ? Nous immortalisons le moment par une petite photo, échange des numéros de téléphones et chacun reprend le cours de sa vie… Graveline est est petite cité fortifiée par Vauban, citadelle en forme d’étoile entourée d’eau. Nous pique-niquons au pied des remparts et nous reprenons la route vers Dunkerque, le chemin est agréable et facile ; nous arrivons à Dunkerque vers 18 h; aucun des warmshowers sollicités n’est disponible; je tente le coup sur Charles, qui me répond dans la minute! Il termine son footing et nous accueille dans son petit appartement dédié au vélo. Nous devons monter nos monstres au 2ème étage….petite corvée…..mais aidé par Charles (🙏🏻) , tout se passe pour le mieux. Nous apprécions la douche chaude et l’accueil très chaleureux de Charles, qui nous cuisine un copieux dîner; Charles est un garçon charmant de 22 ans, qui termine sa formation d’ingénieur, triathlète, passionné de voyages à vélo. Sa pièce de vie est remplie de vélos, mais nous trouvons une place pour y poser les nôtres et dormir dans son clic-clac super confortable. Échanges et partages complices et passionnés sur nos voyages respectifs et nos modes de vie tellement en phase! Belle soirée…. Que nous finissons en sortant nous promener sur la digne (Charles ayant choisi d’aller se coucher) .
Magnifiques villas sur ce front de mer complètement refait à neuf. Belle promenade !
Total de l’étape: 70 km
Au réveil, l’état de santé de MH est encore fragile; pas d’énergie. On décide de consulter un médecin., ami de nos hôtes. MH sort rassurée: elle peut repartir, un petit traitement lui a été prescrit.
Direction Gravelin puis Dunkerque. Sur la route, juste avant Graveline, nous croisons Aurélien Elisabeth, un guadeloupéen, ancien basketteur professionnel, originaire de Basse-Terre; MH est très touchée par cette rencontre, qui la renvoie à un chapitre de sa vie, le père de sa fille, étant lui-même ancien basketteur, originaire de Basse-Terre à la Guadeloupe, et Étoile, sa fille, vient tout juste de rentrer d’un voyage là-bas, avec son père, à la recherche de ses racines…. La Vie nous envoie des clins d’œil n’est-ce pas ? Nous immortalisons le moment par une petite photo, échange des numéros de téléphones et chacun reprend le cours de sa vie… Graveline est est petite cité fortifiée par Vauban, citadelle en forme d’étoile entourée d’eau. Nous pique-niquons au pied des remparts et nous reprenons la route vers Dunkerque, le chemin est agréable et facile ; nous arrivons à Dunkerque vers 18 h; aucun des warmshowers sollicités n’est disponible; je tente le coup sur Charles, qui me répond dans la minute! Il termine son footing et nous accueille dans son petit appartement dédié au vélo. Nous devons monter nos monstres au 2ème étage….petite corvée…..mais aidé par Charles (🙏🏻) , tout se passe pour le mieux. Nous apprécions la douche chaude et l’accueil très chaleureux de Charles, qui nous cuisine un copieux dîner; Charles est un garçon charmant de 22 ans, qui termine sa formation d’ingénieur, triathlète, passionné de voyages à vélo. Sa pièce de vie est remplie de vélos, mais nous trouvons une place pour y poser les nôtres et dormir dans son clic-clac super confortable. Échanges et partages complices et passionnés sur nos voyages respectifs et nos modes de vie tellement en phase! Belle soirée…. Que nous finissons en sortant nous promener sur la digne (Charles ayant choisi d’aller se coucher) .
Magnifiques villas sur ce front de mer complètement refait à neuf. Belle promenade !
Total de l’étape: 70 km
Dimanche 25 juin,
Nous avons très bien dormi; MH est encore un peu fragile au réveil, mais après le petit déjeuner préparé par David et Vanessa, la forme revient; nous allons prendre cette journée de repos aujourd’hui, visiter Calais, et passer une 2ème nuit chez nos hôtes charmants; nous partirons de bonne heure demain pour essayer d’atteindre Ostende.
Ballade cet après-midi en ville, sur nos vélos tout légers sans sacoches; l’immense plage de Calais sous un soleil très chaud est bondée de monde….nous mangeons une portion de frites et visitons le magnifique beffroi, style renaissance flamande, et en face, la sculpture de Rodin, des 6 bourgeois gentilshommes, qui se sacrifièrent lors du siège de la ville, pour que Calais reste en France; et aussi le très beau théâtre, la tour de guet, le port et ses énormes paquebots… on rentre vers 18 h. chez nos hôtes …
Marie Héléne : je vais mieux et cette journée de repos m’est très bénéfique pour repartir tranquillement demain vers la Belgique et son plat pays .
Nous avons fait le plus dur au niveau physique et les conditions météo m’ont déstabilisée;je m’hydrate davantage et nous allons avoir beaucoup plus de plat à partir de demain. Merci d’avoir pris de mes nouvelles! Ce périple est une vraie transformation sur le plan humain; toutes ces rencontres chaleureuses et cet engouement pour notre action sont touchants et je me dis que nous devons tous au quotidien apporter sa petite graine de bonté tout autour de nous, c’est vivifiant et le cœur se remplit d’amour, nécessaire à chaque humain que nous sommes ….
gratitude pour chacun de vous ..;
Samedi 24 juin
Bonjour les amis qui nous suivez et toutes les personnes rencontrées qui nous écrivent et que nous remercions de leurs dons. Des photos sont en cours d’envoi; nous avons bien reçu vos messages par le formulaire qui fonctionne bien, nous vous répondrons dès que possible; merci aussi pour les dons faits en espèces que nous reverserons sur la cagnotte. Un merci particulier au couple hollandais de St Valéry qui a donné spontanément un billet de 50 € pour l’école de Bois de Lance à Haïti. Nous vous écrivons depuis une charmante boulangerie aux viennoiseries délicieuses à Wimereux. Et nous continuons le chemin en direction de Calais et de ses bourgeois 🤣….tout va bien! En espérant qu’il en soit de même pour vous 🙏🏻
Wimereux, charmante station balnéaire avec ses jolies villas « belle époque », sa longue rangée de cabines, toutes personnalisées, bleues et banches, quelques maisons dont les murs sont recouverts de tuiles émaillées….
Puis la Vélomaritime nous conduit au petit village de pêcheurs de Ambleteuse, avec son fort Vauban; Ambleteuse a été un territoire anglais sous Charles VIII; nous faisons une longue pause autour d’un plat de moules frites, délicieuses, cuisinées avec des poireaux et de navets, et accompagnées bien sûr par des frites !! Reprenons nos montures et direction le cap gris nez. Beaucoup de touristes belges et hollandais…. Magnifique panorama sur la mer et le cap blanc nez qui se détache, éclairé par le soleil. Nous avons un très beau temps pour rouler, une légère brise de coté…. Nous faisons la rencontre de Josette et Marie France, originaires de Marché en Fammen dans les Ardennes belges, qui spontanément nous donnent 10€ pour l’école de BOis de Lance à Haïti. Elles sont en week end dans la région qu ‘elle ne connaissent pas. On se quitte après une petite photo comme d’habitude!
Par moment la signalisation manque et nous oblige à utiliser le GPS; nous quittons le cap Gris Nez et revenons à Audinghen pour continuer vers Calais en passant par le Cap Blanc Nez. Le GPS nous amène sur une piste de cailloux, très raide et à un moment nous sommes stoppés par une barrière. Nous devons démonter les sacoches des vélos pour pouvoir passer. C’est là que nous faisons la rencontre de David, en VTT, avec qui nous engageons la conversation, et nous lui donnons un flyer. Nous redescendons toujours par la piste, vers Sangate et retrouvons la vélo maritime, confortable…. Nous n’avons toujours pas d’hébergement en vue pour ce soir et envisageons de rechercher un camping, David nous en ayant indiqué un à Calais. Nous arrivons au camping, mais il n’accueille que les camping-cars. Et c’est alors que Marie Hélène voit sur son téléphone que quelqu’un a essayé de la joindre à plusieurs reprises et a laissé un message. Il s’agit de l’épouse de David que nous avions croisé plus haut et qui nous propose de nous héberger si nous n’avons pas de solution. Miracle! Merci les Anges, merci la Vie! Nous nous rendons donc à l’adresse et sommes accueillis chaleureusement par Vanessa, David et Thomas leur jeune fils. Très agréable soirée, à échanger, à raconter nos péripéties, à écouter leurs conseils, à faire connaissance. Nous ne voyons pas l’heure avancer et il est bien tard quand nous allons nous coucher. Merci du fond du cœur à David et Vanessa pour leur hospitalité et leur générosité. Gratitude 🙏
total de l’étape: 70 km
Bonjour les amis qui nous suivez et toutes les personnes rencontrées qui nous écrivent et que nous remercions de leurs dons. Des photos sont en cours d’envoi; nous avons bien reçu vos messages par le formulaire qui fonctionne bien, nous vous répondrons dès que possible; merci aussi pour les dons faits en espèces que nous reverserons sur la cagnotte. Un merci particulier au couple hollandais de St Valéry qui a donné spontanément un billet de 50 € pour l’école de Bois de Lance à Haïti. Nous vous écrivons depuis une charmante boulangerie aux viennoiseries délicieuses à Wimereux. Et nous continuons le chemin en direction de Calais et de ses bourgeois 🤣….tout va bien! En espérant qu’il en soit de même pour vous 🙏🏻
Wimereux, charmante station balnéaire avec ses jolies villas « belle époque », sa longue rangée de cabines, toutes personnalisées, bleues et banches, quelques maisons dont les murs sont recouverts de tuiles émaillées….
Puis la Vélomaritime nous conduit au petit village de pêcheurs de Ambleteuse, avec son fort Vauban; Ambleteuse a été un territoire anglais sous Charles VIII; nous faisons une longue pause autour d’un plat de moules frites, délicieuses, cuisinées avec des poireaux et de navets, et accompagnées bien sûr par des frites !! Reprenons nos montures et direction le cap gris nez. Beaucoup de touristes belges et hollandais…. Magnifique panorama sur la mer et le cap blanc nez qui se détache, éclairé par le soleil. Nous avons un très beau temps pour rouler, une légère brise de coté…. Nous faisons la rencontre de Josette et Marie France, originaires de Marché en Fammen dans les Ardennes belges, qui spontanément nous donnent 10€ pour l’école de BOis de Lance à Haïti. Elles sont en week end dans la région qu ‘elle ne connaissent pas. On se quitte après une petite photo comme d’habitude!
Par moment la signalisation manque et nous oblige à utiliser le GPS; nous quittons le cap Gris Nez et revenons à Audinghen pour continuer vers Calais en passant par le Cap Blanc Nez. Le GPS nous amène sur une piste de cailloux, très raide et à un moment nous sommes stoppés par une barrière. Nous devons démonter les sacoches des vélos pour pouvoir passer. C’est là que nous faisons la rencontre de David, en VTT, avec qui nous engageons la conversation, et nous lui donnons un flyer. Nous redescendons toujours par la piste, vers Sangate et retrouvons la vélo maritime, confortable…. Nous n’avons toujours pas d’hébergement en vue pour ce soir et envisageons de rechercher un camping, David nous en ayant indiqué un à Calais. Nous arrivons au camping, mais il n’accueille que les camping-cars. Et c’est alors que Marie Hélène voit sur son téléphone que quelqu’un a essayé de la joindre à plusieurs reprises et a laissé un message. Il s’agit de l’épouse de David que nous avions croisé plus haut et qui nous propose de nous héberger si nous n’avons pas de solution. Miracle! Merci les Anges, merci la Vie! Nous nous rendons donc à l’adresse et sommes accueillis chaleureusement par Vanessa, David et Thomas leur jeune fils. Très agréable soirée, à échanger, à raconter nos péripéties, à écouter leurs conseils, à faire connaissance. Nous ne voyons pas l’heure avancer et il est bien tard quand nous allons nous coucher. Merci du fond du cœur à David et Vanessa pour leur hospitalité et leur générosité. Gratitude 🙏
total de l’étape: 70 km
Vendredi 23 juin
Réveil à 8h après une excellente nuit en lits suoerposés (oui, oui 👥) dans la jolie maison de Anne; on déjeune ensemble et on continue de faire plus ample connaissance. Marie Hélène a bien dormi, mais, à chaque réveil depuis sa déshydratation, se sent fatiguée le matin. Elle a besoin de manger pour reprendre des forces et, un coup de pédale, et çà repart.
Anne est infirmière à mi-temps et coach sportif sur l’autre mi-temps. Nous parlons voyage, vélo, yoga (Anne a débuté une formation de professeur de yoga), méditation, et de nos vies; On file sur Berck, peu d’intérêt pour nous puis sur le Touquet Paris Plage, et juste avant d’entrer dans la ville nous croisons Marie Laure, une cyclo randonneuse solo d’Elboeuf; on reste papauter au moins une heure…..sur de nombreux sujets intéressants que nous partageons. Puis visite du Touquet, le gigantesque marché couvert, avec ses étales carrelées, de bleu et de jaune, l’hôtel de ville en travaux, avec la maison de la famille Macron, bien gardée, et que nous avons évitée. En sortant du Touquet, longeant la baie des Conches, marécages naturels, et en face, on distingue le port d’Etaples sur mer. C’est très beau. Nous rejoignons ainsi Etaples, petit arrêt pause coca, un vrai de vrai, très frais dans sa bouteille et à prix normal, et non pas comme au Crotoy, servi dans un petit verre (20cl) et provenant d’une grosse bouteille plastique sûrement achetée dans un super marché à bas prix , et qu’on nous revend à 4 € le verre , Scandaleux!!!!Nous filons sur une piste lisse et facile vers Boulogne sur mer, pour un 1er arrêt à Outreau, (vous connaissez sûrement )en attente d’une réponse d’un warmshowers, (qui ne viendra pas!), et nous faisons un arrêt à Le Portel (La plage des Enfants) pour observer dans la mer le fort de de l’Heurt construit par Napoléon 1er, qui se désagrège peu à peu…. Petite discute avec deux femmes de la ville qui s’intéressent à notre voyage, (vive le drapeau breton!) et comme il commence à se faire tard, nous filons sur Boulogne, en espérant une réponse du 2ème warmshowers qui se trouve à Wimereux. Traversée de Boulogne sans problème, par le port, très agréable promenade avec ses cabines blanches et bleues. A la sortie de Boulogne, une longue côte nous tend les bras et, poussés par le vent nous la montons sans difficulté. Et oh surprise, en haut de la cote, un « café-camping-sandwich » attire notre attention, nous stoppons et une charmante femme, encore très belle, dans nos âges, avec de magnifiques yeux bleus, nous accueille avec plaisir. Nous nous installons rapidement dans un emplacement tranquille et bien abrité.
Total de l’étape: 68km
Réveil à 8h après une excellente nuit en lits suoerposés (oui, oui 👥) dans la jolie maison de Anne; on déjeune ensemble et on continue de faire plus ample connaissance. Marie Hélène a bien dormi, mais, à chaque réveil depuis sa déshydratation, se sent fatiguée le matin. Elle a besoin de manger pour reprendre des forces et, un coup de pédale, et çà repart.
Anne est infirmière à mi-temps et coach sportif sur l’autre mi-temps. Nous parlons voyage, vélo, yoga (Anne a débuté une formation de professeur de yoga), méditation, et de nos vies; On file sur Berck, peu d’intérêt pour nous puis sur le Touquet Paris Plage, et juste avant d’entrer dans la ville nous croisons Marie Laure, une cyclo randonneuse solo d’Elboeuf; on reste papauter au moins une heure…..sur de nombreux sujets intéressants que nous partageons. Puis visite du Touquet, le gigantesque marché couvert, avec ses étales carrelées, de bleu et de jaune, l’hôtel de ville en travaux, avec la maison de la famille Macron, bien gardée, et que nous avons évitée. En sortant du Touquet, longeant la baie des Conches, marécages naturels, et en face, on distingue le port d’Etaples sur mer. C’est très beau. Nous rejoignons ainsi Etaples, petit arrêt pause coca, un vrai de vrai, très frais dans sa bouteille et à prix normal, et non pas comme au Crotoy, servi dans un petit verre (20cl) et provenant d’une grosse bouteille plastique sûrement achetée dans un super marché à bas prix , et qu’on nous revend à 4 € le verre , Scandaleux!!!!Nous filons sur une piste lisse et facile vers Boulogne sur mer, pour un 1er arrêt à Outreau, (vous connaissez sûrement )en attente d’une réponse d’un warmshowers, (qui ne viendra pas!), et nous faisons un arrêt à Le Portel (La plage des Enfants) pour observer dans la mer le fort de de l’Heurt construit par Napoléon 1er, qui se désagrège peu à peu…. Petite discute avec deux femmes de la ville qui s’intéressent à notre voyage, (vive le drapeau breton!) et comme il commence à se faire tard, nous filons sur Boulogne, en espérant une réponse du 2ème warmshowers qui se trouve à Wimereux. Traversée de Boulogne sans problème, par le port, très agréable promenade avec ses cabines blanches et bleues. A la sortie de Boulogne, une longue côte nous tend les bras et, poussés par le vent nous la montons sans difficulté. Et oh surprise, en haut de la cote, un « café-camping-sandwich » attire notre attention, nous stoppons et une charmante femme, encore très belle, dans nos âges, avec de magnifiques yeux bleus, nous accueille avec plaisir. Nous nous installons rapidement dans un emplacement tranquille et bien abrité.
Total de l’étape: 68km
Jeudi 22 juin
Réveil à 5h30, MH dort à poing fermé; je sors un instant, le soleil est juste levé et la lumière sur la baie est belle.
MH se lève et part faire une promenade matinale. Et moi, je me rendors jusqu’à 8h..
nous n’avons plus d’eau pour notre café, car les gourdes se sont renversées pendant la nuit, et…..toute l’eau s’est écoulée doucement dans la terre…..👍
MH mange deux carottes, un yaourt et deux abricots. Pour moi, ce sera un peu de muesli avec un yaourt…. Il manque le café…. Et puis voilà qu’apparaît Catherine qui cherche après sa laie, oui vous avez bien lu, une femelle sanglier, du nom de Titine!!
Titine était le nom de sa première voiture, surprenant non? Catherine a adopté cette laie de 5 ans, depuis 3 ans, pour la sauver des mauvais traitements subis par les humains; Titine n’a jamais vécu avec ses congénères, et s’est prise d’amitié pour Catherine qui lui rend visite chaque jour, (20 km ) pour la nourrir, la soigner, la câliner. Quand MH s’est approchée de Catherine pour lui parler, Titine a fait barrage en se couchant devant Catherine comme pour la défendre, mais sans agressivité. Et Catherine de la caresser pendant au moins vingt minutes et Titine se détendant complètement. Nous étions témoins d’une belle histoire d’amour entre un animal et un humain.
Visite de St Valéry et de sa cité médiévale mais, trop touristique à notre goût…
Nous avons quelques difficultés pour sortir de St Valéry à cause de l’absence de signalisation.
Et nous prenons la direction du Crotois, qui se trouve à l’extrémité de la baie de Somme; route partagée et sans grand intérêt. Une piste cyclable nous conduit au port à travers de magnifiques marais, et nous faisons notre entrée sur le port du Crotois. Et le hasard, mais existe-t-il réellement, me fait rencontrer Jacky Robinet, c’est pas une vanne dit-il!!!, que nous avions croisé deux fois à notre grande surprise en quad sur la piste cyclable! Et qui habite la petite ville de Bousse, que tout le monde connaît, n’est-ce pas ?, en Moselle près de Thionville. Il se trouve que mon oncle a vécu dans cette cité dans les années 60 et que j’étais allé avec mes parents lui rendre visite! Étonnante rencontre! On poursuit notre route à travers les marais, on croise des canards, des cygnes avec leurs petits, et beaucoup d’autres oiseaux dans cette réserve naturelle. Nous arrivons à Goffliers, près de Berck-plage, chez Anne, notre hôte warmshowers de ce soir, et Léo son magnifique Terre Neuve . Merci à Anne pour sa confiance et sa gentillesse, les échanges enrichissants ,
Total de l’étape: 65 km
Réveil à 5h30, MH dort à poing fermé; je sors un instant, le soleil est juste levé et la lumière sur la baie est belle.
MH se lève et part faire une promenade matinale. Et moi, je me rendors jusqu’à 8h..
nous n’avons plus d’eau pour notre café, car les gourdes se sont renversées pendant la nuit, et…..toute l’eau s’est écoulée doucement dans la terre…..👍
MH mange deux carottes, un yaourt et deux abricots. Pour moi, ce sera un peu de muesli avec un yaourt…. Il manque le café…. Et puis voilà qu’apparaît Catherine qui cherche après sa laie, oui vous avez bien lu, une femelle sanglier, du nom de Titine!!
Titine était le nom de sa première voiture, surprenant non? Catherine a adopté cette laie de 5 ans, depuis 3 ans, pour la sauver des mauvais traitements subis par les humains; Titine n’a jamais vécu avec ses congénères, et s’est prise d’amitié pour Catherine qui lui rend visite chaque jour, (20 km ) pour la nourrir, la soigner, la câliner. Quand MH s’est approchée de Catherine pour lui parler, Titine a fait barrage en se couchant devant Catherine comme pour la défendre, mais sans agressivité. Et Catherine de la caresser pendant au moins vingt minutes et Titine se détendant complètement. Nous étions témoins d’une belle histoire d’amour entre un animal et un humain.
Visite de St Valéry et de sa cité médiévale mais, trop touristique à notre goût…
Nous avons quelques difficultés pour sortir de St Valéry à cause de l’absence de signalisation.
Et nous prenons la direction du Crotois, qui se trouve à l’extrémité de la baie de Somme; route partagée et sans grand intérêt. Une piste cyclable nous conduit au port à travers de magnifiques marais, et nous faisons notre entrée sur le port du Crotois. Et le hasard, mais existe-t-il réellement, me fait rencontrer Jacky Robinet, c’est pas une vanne dit-il!!!, que nous avions croisé deux fois à notre grande surprise en quad sur la piste cyclable! Et qui habite la petite ville de Bousse, que tout le monde connaît, n’est-ce pas ?, en Moselle près de Thionville. Il se trouve que mon oncle a vécu dans cette cité dans les années 60 et que j’étais allé avec mes parents lui rendre visite! Étonnante rencontre! On poursuit notre route à travers les marais, on croise des canards, des cygnes avec leurs petits, et beaucoup d’autres oiseaux dans cette réserve naturelle. Nous arrivons à Goffliers, près de Berck-plage, chez Anne, notre hôte warmshowers de ce soir, et Léo son magnifique Terre Neuve . Merci à Anne pour sa confiance et sa gentillesse, les échanges enrichissants ,
Total de l’étape: 65 km
Mercredi 21 juin
Nous sommes réveillés tôt; il a plu toute la nuit et ce matin, le soleil est bien présent; il devrait faire beau temps aujourd’hui.
Marie Hélène n’est toujours pas en grande forme. Encore des vomissements. Elle se vide et ne récupère pas d’énergie. J’appelle dès 8h le cabinet médical d’Ault qui ne peut pas nous recevoir car un seul médecin aujourd’hui et le planning est rempli demain aussi. J’ai beau insister sur notre situation, rien n’y fait!
Nous sommes dirigés vers une téléconsultation à la pharmacie. Il y a aussi la solution d’appeler les pompiers, mais dans ce cas, Marie Hélène serait envoyée à l’hôpital d’Abbeville, à 45 minutes en voiture d’ici. Il y a aussi les urgences d’Eu, mais il faut une voiture pour nous y conduire. On demande aux voisins, qui nous semblaient sympas; mais ils ne peuvent pas…Alors, après avoir longuement réfléchi, on appelle Bernadette, notre amie médecin, pour un diagnostique par téléphone. Elle pense que Marie Hélène fait une déshydratation ou bien une chute de tension. En tout cas, Marie Hélène ne peut pas remonter sur son vélo dans son état actuel. Nous allons rester une journée de plus ici, à se reposer. Nous verrons demain si c’est possible de reprendre la route.
Nous sommes réveillés tôt; il a plu toute la nuit et ce matin, le soleil est bien présent; il devrait faire beau temps aujourd’hui.
Marie Hélène n’est toujours pas en grande forme. Encore des vomissements. Elle se vide et ne récupère pas d’énergie. J’appelle dès 8h le cabinet médical d’Ault qui ne peut pas nous recevoir car un seul médecin aujourd’hui et le planning est rempli demain aussi. J’ai beau insister sur notre situation, rien n’y fait!
Nous sommes dirigés vers une téléconsultation à la pharmacie. Il y a aussi la solution d’appeler les pompiers, mais dans ce cas, Marie Hélène serait envoyée à l’hôpital d’Abbeville, à 45 minutes en voiture d’ici. Il y a aussi les urgences d’Eu, mais il faut une voiture pour nous y conduire. On demande aux voisins, qui nous semblaient sympas; mais ils ne peuvent pas…Alors, après avoir longuement réfléchi, on appelle Bernadette, notre amie médecin, pour un diagnostique par téléphone. Elle pense que Marie Hélène fait une déshydratation ou bien une chute de tension. En tout cas, Marie Hélène ne peut pas remonter sur son vélo dans son état actuel. Nous allons rester une journée de plus ici, à se reposer. Nous verrons demain si c’est possible de reprendre la route.
Mardi 20 juin
Réveil à 7h00. Bien dormi sur le clic-clac
La lumière du matin est belle. Nous sortons prendre l’air et descendons au bourg d’Ault faire une petite promenade.
Villas anciennes, un peu délaissées pour certaines. Quelques pêcheurs de crevettes. Nous sommes sur le Hable d'Ault, cette ancienne lagune protégée de la mer par un cordon de galets, devenue aujourd'hui le refuge de nombreux oiseaux. Nous tout proche de Cayeux-sur-Mer, qui, paraît-il , ne manquera pas de nous surprendre : le plus long chemin de planches d'Europe accompagné des cabines de plage prennent place fièrement sur le codon de galets.
Le paysage est somptueux, belle vue sur la baie de galets, grande étendue de sable et d’herbus, qui nous fait penser à la baie du Mont Saint Michel.
Marie Hélène est encore fatiguée, et nauséeuse. La remontée vers le camping est difficile. dès qu’on arrive, elle plonge dans le sommeil….Epuisement total….
Il ne pleut pas encore et il y a un léger vent. Mais la météo a annoncé des orages encore aujourd’hui.
Allons-nous repartir? Comme hier, cela va dépendre de la forme physique de MH.
Vers 11h, comme annoncé, un orage éclate, court mais assez violent. Heureusement que nous sommes à l’abri!
MH a réussi à manger un peu de pain avec du miel, çà passe, elle en demande un autre morceau. Çà lui fait du bien… le sucre du miel fait son effet…
Une voisine apporte un Doliprane à MH.
MH sombre à nouveau dans un sommeil profond. Elle doit se reposer pour reprendre des forces. Nous allons rester ici aujourd’hui. Nous avons besoin de reprendre des forces. Nous verrons demain; le temps aussi doit s’améliorer à partir de mercredi.
Réveil à 7h00. Bien dormi sur le clic-clac
La lumière du matin est belle. Nous sortons prendre l’air et descendons au bourg d’Ault faire une petite promenade.
Villas anciennes, un peu délaissées pour certaines. Quelques pêcheurs de crevettes. Nous sommes sur le Hable d'Ault, cette ancienne lagune protégée de la mer par un cordon de galets, devenue aujourd'hui le refuge de nombreux oiseaux. Nous tout proche de Cayeux-sur-Mer, qui, paraît-il , ne manquera pas de nous surprendre : le plus long chemin de planches d'Europe accompagné des cabines de plage prennent place fièrement sur le codon de galets.
Le paysage est somptueux, belle vue sur la baie de galets, grande étendue de sable et d’herbus, qui nous fait penser à la baie du Mont Saint Michel.
Marie Hélène est encore fatiguée, et nauséeuse. La remontée vers le camping est difficile. dès qu’on arrive, elle plonge dans le sommeil….Epuisement total….
Il ne pleut pas encore et il y a un léger vent. Mais la météo a annoncé des orages encore aujourd’hui.
Allons-nous repartir? Comme hier, cela va dépendre de la forme physique de MH.
Vers 11h, comme annoncé, un orage éclate, court mais assez violent. Heureusement que nous sommes à l’abri!
MH a réussi à manger un peu de pain avec du miel, çà passe, elle en demande un autre morceau. Çà lui fait du bien… le sucre du miel fait son effet…
Une voisine apporte un Doliprane à MH.
MH sombre à nouveau dans un sommeil profond. Elle doit se reposer pour reprendre des forces. Nous allons rester ici aujourd’hui. Nous avons besoin de reprendre des forces. Nous verrons demain; le temps aussi doit s’améliorer à partir de mercredi.
Lundi 19 juin
Réveil vers 8h30 Le soleil est revenu; mais Marie Hélène n’est pas très en forme ce matin. Sans doute le repas de hier soir; ….on remarque en effet que nos estomacs se sont sans doute habitués à une nourriture moins abondante et nous sommes vite rassasiés. Nous buvons aussi beaucoup d’eau au cours d’ une journée. Et hier soir nous avons sans doute fait un excès de nourriture et d’alcool…. Nous devrions dépasser le Tréport et Mers les bains et ses jolies villas « Belle époque » et entrer dans la baie de la Somme aujourd’hui. Mais l’état de santé de Marie Hélène va-t-il s’améliorer pour pouvoir repartir? Finalement, l’état de santé de MH s’améliore petit à petit et vers 13H30 nous décidons d’aller à la pharmacie de Criel/mer; devant la pharmacie, je constate que ma roue arrière est complètement à plat; 1ère crevaison! C’est pour moi! On s’installe dans un petit square et je répare; c’était une épine très dure et longue, que j’ai eu du mal à enlever….qui a crevé mon pneu, soi-disant increvable!! Pendant ce temps, Marie Hélène attend l’ouverture de la pharmacie. Elle revient avec un remède de Grand-Mère, le sirop « schoum », à base de plantes uniquement; La bardane (Artcium Lappa) est une plante qui appartient à la famille des Astéracées, comme l'artichaut. Elle est connue pour contribuer au bien-être du foie et au confort digestif. La bugrane ou bugrane épineuse (Ononis Spinosa) est une plante de la famille des Fabacées, souvent utilisée en phytothérapie pour ses propriétés. La fumeterre (Fumaria Officinalis) est une plante connue pour contribuer à la santé du foie. Elle appartient à la famille des Papavéracées. La réglisse (Glycyrrhiza Glabra) possède des racines qui contribuent à la digestion. Elle est d'ailleurs souvent présente dans les tisanes à vertus digestives. La chicorée (Cichorium) est une plante comestible connue pour contribuer à la santé hépatique et intestinale. Enfin, la menthe poivrée (Mentha Piperita) possède un intérêt reconnu sur la santé digestive, intestinale et de l'estomac. Elle va en plus donner une délicieuse saveur menthe à cette tisane Bio Digestion Schoum. Une fois la crevaison réparée et une première prise de l’infusion pour Marie Hélène, nous partons en direction des falaises de craie de Criel/mer, ce sont les plus hautes falaises de craies d’Europe; Marie Hélène sympathise avec Sabine, qui habite le Gers et qui nous invite à passer chez elle sur le retour de notre périple; nous échangeons les adresses et on se quitte; les gens sont souvent très surpris et touchés par l’ampleur de notre périple et de l’action humanitaire et solidaire pour Haïti. Ils ont envie de sympathiser, ou de nous donner quelque chose. Ils nous disent qu’ils vont nous suivre via le blog. Après les falaises de Criel nous prenons la route du Tréport, et Mers-les-Bains bijoux de la Belle-Epoque parsemées de villas multicolores. Le port de pêche du Tréport est un lieu particulièrement animé ! On peut emprunter le funiculaire du Tréport qui relie la ville basse à la ville haute, c’est le coup de cœur assuré ! Nous nous arrêtons un moment pour boire un Coca-Cola dans un petit café du port, faisons la causette avec deux bretons de Rennes puis avec deux Belges et à chaque fois, Marie-Hélène présente notre programme; elle aime faire ce travail, et elle le fait bien… nous avançons vers Cayeux sur mer et nous arrêtons tout près de Cayeux, dans la commune de Aupt, au camping municipal, tenu par Muriel, qui sympathise immédiatement et nous propose la salle des convivialités, avec un clic-clac pour dormir. Pas besoin ce soir de monter la tente, les vélos pourront etre rechargés aussi. Nous utilisons les douches du terrain de camping et Muriel nous donne un dépliant sur la vélomaritime avec toutes les étapes décrites depuis le Tréport jusqu’à Nieuwpoort Repas de pâtes, avec des tomates offertes par un campeur voisin. Total de l’étape: 30 km |
Dimanche 18 juin
Nous sommes réveillés de bonne heure par les oiseaux, les goélands surtout….(ils crient comme des chats…!!) Les fidèles de l’église arrivent vers 8h30, accueillis par des chants et la musique ... Café… Bonne ambiance, gaité, joie, tout le monde se sourit, se parle… Nous engageons une discussion avec Mickael sur la foi, les agnostiques, la scission de l’archevêque Luther, précurseur du protestantisme, des premiers chrétiens…. Il nous offre un livre 🙏🏻 « Comment Naître de nouveau? De T.L Osborn Du coup, nous ne sommes pas de bonne heure pour quitter Dieppe. En plus le pont Colbert est fermé et une déviation mal indiquée nous fait faire un détour d’au moins 3 km dans le port. L’orage menace et nous essuyons une forte averse , nous nous réfugions sous des arbres, près d’un troupeau de vaches…. On reprend la route mais à nouveau l’orage reprend…. On se réfugie cette fois à la porte d’un musée, il y a un grand auvent au sec… super! On se change, et on se sent un peu mieux, on sort le casse-croute et on s’installe pour manger et là… une dame ouvre la porte du musée pour nous dire… « je suis désolée de vous déranger mais le musée va ouvrir ses ports à 14h…. Alors vous ne pouvez pas rester là!!!! » On se replie sous l’escalier couvert de la plus ancienne maison du village de Petit Caux, la maison Mercier pour terminer notre pique nique. On reprend enfin notre route jusqu’à la plage de Criel sur Mer pour faire une pause, boire un café, nous sommes à 7 km du Tréport et à 32 km de Valérie sur Somme. Le nom du café nous interpelle: « Pourquoi Pas? » Et on est bien inspirés car un énorme orage s’abat , impressionnant de force, un déluge de pluie , les caniveaux débordent…. Nous sommes à l’abri dans le café mais les vélos sont sous la pluie….. pourvu que les sacoches soient bien étanches….. nous en profitons pour écrire sur le blog. Nous n’irons pas plus loin aujourd’hui. Petit bilan d’étape… Nous voulons souligner que, approchant les 1000km, nous avons traversé déjà 8 départements: Morbihan, Côtes d’Armor, Ille et Vilaine, Manche, Calvados, Eure, Seine Maritime. Nous avons distribué depuis le départ au moins 250 tracts autocollants à des personnes très intéressés, interpellées par notre périple, car nous ne passons pas inaperçus…. Ces personnes iront-elles spontanément faire un don… cela est une autre histoire, mais en tout cas nous pouvons dire que le contact humain existe bien, nous le vivons chaque jour intensément…. La pluie ne cesse pas, bien au contraire, elle redouble d’intensité; la météo prévoit une accalmie vers 21 ou 22 h; alors Jacques décide de réserver une chambre à l’hôtel des Galets, tout proche; il y a de la place … |
Samedi 17 juin
On traine un peu chez Christophe et Anne Sophie, on en profite pour travailler sur le blog. Nous avons une semaine de retard; cela nous prend beaucoup de temps et représente une grosse contrainte; mais comme nous nous sommes engagés à tenir ce blog pour informer tous ceux qui suivent notre voyage, nous nous devons de respecter notre parole! Alors au boulot!!! Mais au bout de 2 heures nous abandonnerons et Jacques a envie de pédaler sur son vélo, et non sur l’ordinateur!
Nous reprendrons plus tard….
On s’arrête tout d’abord à St Valéry en Caux , joli petit port, Marie Hélène engage la discute avec un groupe d’anciens qui mangent sur une aire de pique nique.
De Saint-Valery-en-Caux à Dieppe, La Vélomaritime traverse quelques-unes des plus belles pépites de la Côte d'Albâtre à vélo. Veules-les-Roses ouvre le bal et nous invite à flâner sur les bords de la Veules dans ce ""Plus beaux villages de France"". Nous en profitons pour casser la croute dans le village, d’un succulent fromage « aux pétales de fleurs » et nous faisons la connaissance d’un couple de suisses qui sont très intéressés par notre voyage. Nous échangeons les coordonnées car nous passerons près de chez eux au retour . Alors pourquoi pas?
Dans la descente vers Dieppe, nous nous arrêtons à Pourville, petite plage familiale où nous sommes attirés par des notes de musique; il y a une fête, nous en profitons pour dîner de galettes et de pâtisseries tunisiennes confectionnées et servies par un gentil couple qui nous offrent le thé à la menthe.
Nous arrivons finalement à Dieppe et cherchons un hébergement cer aucun des warmshowers n’a répondu à nos demandes. Nous sommes accueillis dans le jardin du pasteur d’une église évangéliste protestante, Mickaël. Il nous dit qu’il va présenter notre voyage et notre action solidaire demain lors de l’office, et qu’il y aura des dons pense-t-il! Nous installons notre tente sur la pelouse du petit jardin? Nous pouvons utiliser la douche et les toilettes. La devise, inscrite sur le mur de l’église, est « plus qu’une église, une famille! »
Nous nous sentons accueillis, il n’y a pas de barrière;
Christophe, nous informe qu’il fait partie d’une association « les petits amis » qui œuvre pour des enfants de Haïti ; il nous donne les coordonnées de la présidente, Doscy Caralle et nous apprend qu’elle recherche des associations qui pourraient alimenter une cagnotte pour financer l’opération du coeur d’un enfant de Haïti. Voici le lien vers le blog de cette association humanitaire: https://lespetitsamisdhaiti.org/presentation/les-missions
Les coordonnées de la présidente: 0627083826
Total de l’étape: 53km
On traine un peu chez Christophe et Anne Sophie, on en profite pour travailler sur le blog. Nous avons une semaine de retard; cela nous prend beaucoup de temps et représente une grosse contrainte; mais comme nous nous sommes engagés à tenir ce blog pour informer tous ceux qui suivent notre voyage, nous nous devons de respecter notre parole! Alors au boulot!!! Mais au bout de 2 heures nous abandonnerons et Jacques a envie de pédaler sur son vélo, et non sur l’ordinateur!
Nous reprendrons plus tard….
On s’arrête tout d’abord à St Valéry en Caux , joli petit port, Marie Hélène engage la discute avec un groupe d’anciens qui mangent sur une aire de pique nique.
De Saint-Valery-en-Caux à Dieppe, La Vélomaritime traverse quelques-unes des plus belles pépites de la Côte d'Albâtre à vélo. Veules-les-Roses ouvre le bal et nous invite à flâner sur les bords de la Veules dans ce ""Plus beaux villages de France"". Nous en profitons pour casser la croute dans le village, d’un succulent fromage « aux pétales de fleurs » et nous faisons la connaissance d’un couple de suisses qui sont très intéressés par notre voyage. Nous échangeons les coordonnées car nous passerons près de chez eux au retour . Alors pourquoi pas?
Dans la descente vers Dieppe, nous nous arrêtons à Pourville, petite plage familiale où nous sommes attirés par des notes de musique; il y a une fête, nous en profitons pour dîner de galettes et de pâtisseries tunisiennes confectionnées et servies par un gentil couple qui nous offrent le thé à la menthe.
Nous arrivons finalement à Dieppe et cherchons un hébergement cer aucun des warmshowers n’a répondu à nos demandes. Nous sommes accueillis dans le jardin du pasteur d’une église évangéliste protestante, Mickaël. Il nous dit qu’il va présenter notre voyage et notre action solidaire demain lors de l’office, et qu’il y aura des dons pense-t-il! Nous installons notre tente sur la pelouse du petit jardin? Nous pouvons utiliser la douche et les toilettes. La devise, inscrite sur le mur de l’église, est « plus qu’une église, une famille! »
Nous nous sentons accueillis, il n’y a pas de barrière;
Christophe, nous informe qu’il fait partie d’une association « les petits amis » qui œuvre pour des enfants de Haïti ; il nous donne les coordonnées de la présidente, Doscy Caralle et nous apprend qu’elle recherche des associations qui pourraient alimenter une cagnotte pour financer l’opération du coeur d’un enfant de Haïti. Voici le lien vers le blog de cette association humanitaire: https://lespetitsamisdhaiti.org/presentation/les-missions
Les coordonnées de la présidente: 0627083826
Total de l’étape: 53km
Vendredi 16juin
On quitte la ferme du prêche vers 11h après une discussion sympa avec Victor que l’on ne connaissait pas encore. On prend la route d’Etretat. Beauté du site
Café croissants de la boulangerie « George V »
Belle route vers Fécamp.
Fécamp; casse croute sur le port sur le banc avec des dames
Marie Hélène déraille sa chaîne dans le début de la montée très difficile;
On passe une heure à essayer de remettre la chaîne
Notre sauveur s’appelle Achille un petit jeune très sympathique qui trainait sur le port avec ses copains. En 5 minutes, il nous remet la chaîne en place….
Merci à lui
Arrivée chez Christophe et Anne Sophie warmshowers à Ocqueville. Accueil chaleureux, nous passons un excellent moment avec eux et leurs deux fils, Gabriel et Baptiste. Barbecue de saucisses de chez leur voisin , paysan bio.
Total de l’étape: 74 km
On quitte la ferme du prêche vers 11h après une discussion sympa avec Victor que l’on ne connaissait pas encore. On prend la route d’Etretat. Beauté du site
Café croissants de la boulangerie « George V »
Belle route vers Fécamp.
Fécamp; casse croute sur le port sur le banc avec des dames
Marie Hélène déraille sa chaîne dans le début de la montée très difficile;
On passe une heure à essayer de remettre la chaîne
Notre sauveur s’appelle Achille un petit jeune très sympathique qui trainait sur le port avec ses copains. En 5 minutes, il nous remet la chaîne en place….
Merci à lui
Arrivée chez Christophe et Anne Sophie warmshowers à Ocqueville. Accueil chaleureux, nous passons un excellent moment avec eux et leurs deux fils, Gabriel et Baptiste. Barbecue de saucisses de chez leur voisin , paysan bio.
Total de l’étape: 74 km
Jeudi 15 juin
Bien dormi réveil à 6h30
Échanges intéressants au Petit déjeuner avec Nathalie, orthophoniste à Pont Audemer.… qui reprend son travail à 8h30
Nous redescendons au village et on s’arrête au café épicerie pour remettre à jour le blog, mais déception, on ne peut pas se connecter à la wifi.
Rencontre de Martine cyclotouriste solo originaire de la Drome qui termine son périple de deux mois, partie de Valence, par l’Aubrac puis les Landes, et la Vélodyssée jusquà Roscoff puis la vélomùaritime jusqu’à Honfleur. Elle se dirige vers Paris pour en suite rentrer à Valence.
Nous reprenons notre route vers Tancarville; passage du pont avec les nombreux camions qui nous nous frôlent de près mais, le pont ne faisant que 1,5 km, cela se passe plutôt bien.
Puis traversée le long de la Seine d’une réserve naturelle très belle mais la piste est complètement dégradée et presque impraticable (1heure pour parcourir 6km)
On arrive au Pont de Normandie, on croise une cyclo randonneuse allemande bien équipée qui se dirige vers le pont… les camions font le va et vient avec des chargements de containers de différents pays. Le bruit et la chaleur sont fatigants.
On arrive au port du Havre, sous une chaleur accablante et accompagnés du bruit incessant des navettes des camions du port. Fatigant…. Et on décide de ne pas rentrer dans le centre-ville. On poursuit notre route vers Criquetot l’Esneval où nous sommes attendus chez Victor et Valentine, un couple de warmshowers. Ils vivent dans la ferme du Prêche, sous une magnifique yourte, et nous offre un hébergement dans la petite caravane dans la prairie. Douche, recharge des batteries. Nous descendons ensuite au village pour manger une pizza et boire une petite bière bien méritée.
Total de l’étape: 76km
Bien dormi réveil à 6h30
Échanges intéressants au Petit déjeuner avec Nathalie, orthophoniste à Pont Audemer.… qui reprend son travail à 8h30
Nous redescendons au village et on s’arrête au café épicerie pour remettre à jour le blog, mais déception, on ne peut pas se connecter à la wifi.
Rencontre de Martine cyclotouriste solo originaire de la Drome qui termine son périple de deux mois, partie de Valence, par l’Aubrac puis les Landes, et la Vélodyssée jusquà Roscoff puis la vélomùaritime jusqu’à Honfleur. Elle se dirige vers Paris pour en suite rentrer à Valence.
Nous reprenons notre route vers Tancarville; passage du pont avec les nombreux camions qui nous nous frôlent de près mais, le pont ne faisant que 1,5 km, cela se passe plutôt bien.
Puis traversée le long de la Seine d’une réserve naturelle très belle mais la piste est complètement dégradée et presque impraticable (1heure pour parcourir 6km)
On arrive au Pont de Normandie, on croise une cyclo randonneuse allemande bien équipée qui se dirige vers le pont… les camions font le va et vient avec des chargements de containers de différents pays. Le bruit et la chaleur sont fatigants.
On arrive au port du Havre, sous une chaleur accablante et accompagnés du bruit incessant des navettes des camions du port. Fatigant…. Et on décide de ne pas rentrer dans le centre-ville. On poursuit notre route vers Criquetot l’Esneval où nous sommes attendus chez Victor et Valentine, un couple de warmshowers. Ils vivent dans la ferme du Prêche, sous une magnifique yourte, et nous offre un hébergement dans la petite caravane dans la prairie. Douche, recharge des batteries. Nous descendons ensuite au village pour manger une pizza et boire une petite bière bien méritée.
Total de l’étape: 76km
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Mercredi 14 juin
Réveil à 5h30 bien dormi
Petit déjeuner avec muesli et café soluble dans le sous sol de la maison de Marie où nous avons ranger les vélos pour la nuit. Nous avons découvert une bouilloire électrique !!!
Petit café avec Marie avant son départ au travail. Nous partons à 8h30 précises et entrons assez vite dans le village de
Houlgate; nous suivons la très belle route jusqu’à la rencontre avec Peter, cyclotouriste irlandais, avec qui on échange et nous lui présentons notre périple; très intéressé, il nous propose de l’argent pour Haiti; nous lui donnons un flyer puis on se dirige vers Honfleur mais avons raté la route de Deauvile; on fait alors demi tour et arrivons à Deauville, ville plus chic que Cabourg; on prend le temps d’aller visiter les Franciscaines, un ancien couvent transformé en une médiathèque ultra moderne. Trsè beau mariage de l’ancien et du moderne. Très belle chapelle. Ce couvent était occupé jusqu’à 2012 par les sœurs de la communauté « Notre dame de la pitié » .
Puis nous allons au front de mer, pour voir les « Planches », une longue passerelle de 643 m située le long des cabines, en Azobé, un bois grisé d’origine tropicale et très résistant. Sur ces planches ont été tournés de nombreux films dont la « boum » avec Sophie Marceau et « un homme et une femme » de Claude Lelouch, qui a depuis 2006 une place à son nom près des Planches.
On prend la direction de Honfleur, petit port pittoresque, il fait très très chaud et il y a beaucoup de touristes, sans doute à cause de l’armada de Rouen. On visite, on casse la croute près du port et après un double café en terrasse, servi par un croisé breton-normand, nous filons en direction du Pont de Normandie en croyant pouvoir y traverser la Seine ; mais grosse déception en arrivant à l’entrée du Pont, un panneau d’interdiction aux cyclistes nous fait prendre la direction du Pont de Tancarville. Nous nous arrêtons au village de Foulbec et commençons à chercher un hébergement chez l’habitant. 1ère demande dans une ferme: le fermier veut bien nous prêter un bout de son champ, mais pas question de rentrer chez lui pour la douche…. Méfiance! 2ème essai chez un couple de jeunes qui sortent chez des amis, mais nous offrent un verre de citronnade bien fraîche et nous continuons …..et nous avançons jusqu’à trouver une très belle chaumière, portail ouvert et Nathalie nous accueille avec le sourire pour un petit coin dans sa vaste propriété. Douche bienvenue! Nous montons la tente dans son parc, prenons une bonne douche chaude et ….
Nous sortons au village pour un dîner dans un restaurant routier un vrai de chez vrai… Entre la salade de gésiers chauds et la paupiette de bœuf, on se régale, vin rouge compris … il fallait bien cela pour recharger nos propres batteries un peu à plat….
Total de l’étape: 78km
Réveil à 5h30 bien dormi
Petit déjeuner avec muesli et café soluble dans le sous sol de la maison de Marie où nous avons ranger les vélos pour la nuit. Nous avons découvert une bouilloire électrique !!!
Petit café avec Marie avant son départ au travail. Nous partons à 8h30 précises et entrons assez vite dans le village de
Houlgate; nous suivons la très belle route jusqu’à la rencontre avec Peter, cyclotouriste irlandais, avec qui on échange et nous lui présentons notre périple; très intéressé, il nous propose de l’argent pour Haiti; nous lui donnons un flyer puis on se dirige vers Honfleur mais avons raté la route de Deauvile; on fait alors demi tour et arrivons à Deauville, ville plus chic que Cabourg; on prend le temps d’aller visiter les Franciscaines, un ancien couvent transformé en une médiathèque ultra moderne. Trsè beau mariage de l’ancien et du moderne. Très belle chapelle. Ce couvent était occupé jusqu’à 2012 par les sœurs de la communauté « Notre dame de la pitié » .
Puis nous allons au front de mer, pour voir les « Planches », une longue passerelle de 643 m située le long des cabines, en Azobé, un bois grisé d’origine tropicale et très résistant. Sur ces planches ont été tournés de nombreux films dont la « boum » avec Sophie Marceau et « un homme et une femme » de Claude Lelouch, qui a depuis 2006 une place à son nom près des Planches.
On prend la direction de Honfleur, petit port pittoresque, il fait très très chaud et il y a beaucoup de touristes, sans doute à cause de l’armada de Rouen. On visite, on casse la croute près du port et après un double café en terrasse, servi par un croisé breton-normand, nous filons en direction du Pont de Normandie en croyant pouvoir y traverser la Seine ; mais grosse déception en arrivant à l’entrée du Pont, un panneau d’interdiction aux cyclistes nous fait prendre la direction du Pont de Tancarville. Nous nous arrêtons au village de Foulbec et commençons à chercher un hébergement chez l’habitant. 1ère demande dans une ferme: le fermier veut bien nous prêter un bout de son champ, mais pas question de rentrer chez lui pour la douche…. Méfiance! 2ème essai chez un couple de jeunes qui sortent chez des amis, mais nous offrent un verre de citronnade bien fraîche et nous continuons …..et nous avançons jusqu’à trouver une très belle chaumière, portail ouvert et Nathalie nous accueille avec le sourire pour un petit coin dans sa vaste propriété. Douche bienvenue! Nous montons la tente dans son parc, prenons une bonne douche chaude et ….
Nous sortons au village pour un dîner dans un restaurant routier un vrai de chez vrai… Entre la salade de gésiers chauds et la paupiette de bœuf, on se régale, vin rouge compris … il fallait bien cela pour recharger nos propres batteries un peu à plat….
Total de l’étape: 78km
Mardi 13 juin
Réveil de bonne heure, nous démontons la tente, rangeons nos affaires et allons dire bonjour à Chadli, qui termine sa dialyse
; nous sommes admiratifs et stupéfaits devant la détermination de cet homme qui a décidé de cette démarche pour sa survie.
On prend le petit déjeuner en sa présence puis étant sur le point de partir, Chadli nous demande si on a encore deux minutes pour visionner un film; il nous présente un enregistrement vidéo tourné par le CHU de Caen qui fait la promotion de l’auto-dialyse; on y voit Chadli dans sa vie quotidienne, vivant normalement, jardinant, et nous comprenons mieux sa devise: « quand on veut, on peut »
On part et on se dirige vers les plages du débarquement, Omaha beach puis Arromanches, Cabourg, avec ses villas de la belle époque. Le chemin suit l’estuaire de l’Orne, majestueux. Il commence à se faire tard et nous sommes à la recherche d’un hébergement pour la nuit. On arrive sur Dives sur Mer, et nous croisons Marie sur le port, qui promène son chien Yoda, et nous engageons la conversation avec elle, nous lui demandons si elle pourrait nous héberger pour la nuit, ce qu’elle accepte sur le champ ; On plante la tente dans le petit jardin bien fleuri; nous avons dorénavant décidés qu’en l’absence de Warmshowers, nous irons frapper chez l’habitant; et cela nous donne l’idée de faire une étude statistique de l’hospitalité en Europe, au cours de notre périple à travers 7 pays européens.
Total de l’étape : 63km
Réveil de bonne heure, nous démontons la tente, rangeons nos affaires et allons dire bonjour à Chadli, qui termine sa dialyse
; nous sommes admiratifs et stupéfaits devant la détermination de cet homme qui a décidé de cette démarche pour sa survie.
On prend le petit déjeuner en sa présence puis étant sur le point de partir, Chadli nous demande si on a encore deux minutes pour visionner un film; il nous présente un enregistrement vidéo tourné par le CHU de Caen qui fait la promotion de l’auto-dialyse; on y voit Chadli dans sa vie quotidienne, vivant normalement, jardinant, et nous comprenons mieux sa devise: « quand on veut, on peut »
On part et on se dirige vers les plages du débarquement, Omaha beach puis Arromanches, Cabourg, avec ses villas de la belle époque. Le chemin suit l’estuaire de l’Orne, majestueux. Il commence à se faire tard et nous sommes à la recherche d’un hébergement pour la nuit. On arrive sur Dives sur Mer, et nous croisons Marie sur le port, qui promène son chien Yoda, et nous engageons la conversation avec elle, nous lui demandons si elle pourrait nous héberger pour la nuit, ce qu’elle accepte sur le champ ; On plante la tente dans le petit jardin bien fleuri; nous avons dorénavant décidés qu’en l’absence de Warmshowers, nous irons frapper chez l’habitant; et cela nous donne l’idée de faire une étude statistique de l’hospitalité en Europe, au cours de notre périple à travers 7 pays européens.
Total de l’étape : 63km
Lundi 12 juin
Départ du camping de Carentan
La Vélomaritime quitte Carentan par un pont-canal un peu particulier. L’ouvrage d’art fait circuler les bateaux et cyclistes au-dessus des voitures ! L'itinéraire contourne ensuite la Baie des Veys, cet estuaire où convergent 4 fleuves est un véritable refuge pour les oiseaux et phoques veaux-marins qui y trouvent calme et nourriture. Nous arrivons à Isigny-sur-Mer, capitale du célèbre beurre, crème et fromages du même nom. Il est temps de regagner le front de mer à Grandcamp-Maisy après une dernière flânerie à travers les marais et la rivière Aure.
Juste après Grandcamp-Maisy, nous empruntons la Voie Verte de la Liberté, qui chemine le long des falaises du Bessin. Elle nous guide à travers la pointe du Hoc site emblématique du débarquement de Normandie, pour terminer à la non moins fameuse plage d’Omaha Beach là-même où les troupes américaines débarquèrent sous le feu ennemi.
Nous passons tout près de Port en Bessin et nous empruntons une piste cyclable en direction de Bayeux (pancartes Jaune de la Vélomaritime) en fait, nous faisions fausse route, et est-ce un hasard?, nous sortons de cette piste en prenant la direction de Comes; et en passant près d’une entrée de propriété, nous apercevons un monsieur qui répare sa débroussailleuse; nous engageons le conversation et il accepte rapidement que l’on plante notre tente dans son jardin. Il nous dit assez vite qu’il a un cancer de la mâchoire, qu’il a reçu une greffe et qu’un traitement aux rayons lui ont brulé toute la peau du cou…. Il nous dit aussi que « ses reins sont morts », et qu’il a choisi de s’auto-dialyser… Nous l’écoutons, avec le plus grand respect. Il nous raconte aussi l’histoire de sa maison, qu’il a construite pierre par pierre, de ses seules mains. Chaque pierre a été taillée par lui-même. Impressionnant!! Il nous parle aussi de l’hospitalité, et nous dit, qu’ici, dans le Bessin, les gens ne sont pas très accueillants, qu’il en sait quelque chose, lui, d’origine algérienne, Chadli Benahou. Il possède deux magnifiques chevaux et son jardin est planté des nombreux arbres fruitiers. Il n’y avait rien quand il est arrivé, il a tout fait lui-même. Sa devise: « quand on veut, on peut! »
Nous sommes en train de monter la tente quand arrive Claude, un ami de Chadli, qu’il appelle Ben… Claude a 80 ans mais ne les fait pas du tout; nous passons la soirée ensemble, un moment très agréable, de partage, d’échange de points de vue, dans la bonne humeur, Chadli, qui ne boit pas de vin, nous sort une bouteille et il est presque minuit quand nous allons tous nous coucher; quelle soirée!!
Total de l’étape: Km
Départ du camping de Carentan
La Vélomaritime quitte Carentan par un pont-canal un peu particulier. L’ouvrage d’art fait circuler les bateaux et cyclistes au-dessus des voitures ! L'itinéraire contourne ensuite la Baie des Veys, cet estuaire où convergent 4 fleuves est un véritable refuge pour les oiseaux et phoques veaux-marins qui y trouvent calme et nourriture. Nous arrivons à Isigny-sur-Mer, capitale du célèbre beurre, crème et fromages du même nom. Il est temps de regagner le front de mer à Grandcamp-Maisy après une dernière flânerie à travers les marais et la rivière Aure.
Juste après Grandcamp-Maisy, nous empruntons la Voie Verte de la Liberté, qui chemine le long des falaises du Bessin. Elle nous guide à travers la pointe du Hoc site emblématique du débarquement de Normandie, pour terminer à la non moins fameuse plage d’Omaha Beach là-même où les troupes américaines débarquèrent sous le feu ennemi.
Nous passons tout près de Port en Bessin et nous empruntons une piste cyclable en direction de Bayeux (pancartes Jaune de la Vélomaritime) en fait, nous faisions fausse route, et est-ce un hasard?, nous sortons de cette piste en prenant la direction de Comes; et en passant près d’une entrée de propriété, nous apercevons un monsieur qui répare sa débroussailleuse; nous engageons le conversation et il accepte rapidement que l’on plante notre tente dans son jardin. Il nous dit assez vite qu’il a un cancer de la mâchoire, qu’il a reçu une greffe et qu’un traitement aux rayons lui ont brulé toute la peau du cou…. Il nous dit aussi que « ses reins sont morts », et qu’il a choisi de s’auto-dialyser… Nous l’écoutons, avec le plus grand respect. Il nous raconte aussi l’histoire de sa maison, qu’il a construite pierre par pierre, de ses seules mains. Chaque pierre a été taillée par lui-même. Impressionnant!! Il nous parle aussi de l’hospitalité, et nous dit, qu’ici, dans le Bessin, les gens ne sont pas très accueillants, qu’il en sait quelque chose, lui, d’origine algérienne, Chadli Benahou. Il possède deux magnifiques chevaux et son jardin est planté des nombreux arbres fruitiers. Il n’y avait rien quand il est arrivé, il a tout fait lui-même. Sa devise: « quand on veut, on peut! »
Nous sommes en train de monter la tente quand arrive Claude, un ami de Chadli, qu’il appelle Ben… Claude a 80 ans mais ne les fait pas du tout; nous passons la soirée ensemble, un moment très agréable, de partage, d’échange de points de vue, dans la bonne humeur, Chadli, qui ne boit pas de vin, nous sort une bouteille et il est presque minuit quand nous allons tous nous coucher; quelle soirée!!
Total de l’étape: Km
Dimanche 11 juin
Réveil vers 7h30 par les grenouilles du bassin du joli jardin japonais de Bebelle et Christian.
On a super bien dormi.
Bebelle est au téléphone; elle revient préparer le petit déjeuner et me dit: »la journaliste de la Manche Libre va venir vous interviewer!
Çà alors!!! Quelle surprise!!!
On prend le petit déjeuner ensemble et en effet, Eliane, la correspondante locale de l’hebdomadaire « La Manche Libre » arrive et nous questionne sur notre voyage, notre action pour Haïti.
Puis photo dans le jardin et nous partons sous la pluie tous les 4 pour Saint Lô.
La véloroute suit le chemin de halage au bord de la Vire, le paysage est magnifique. Petite pause au niveau des vélos rails de Courfaleur.
Puis c’est St Lô, où nous pique-niquons au bord de la Vire dans le centre-ville.
St Lô est une ville fortifiée, les remparts datant du moyen âge, et la ville a été très endommagée par les bombardements de Juin 44.
Nous poursuivons la balade et passons tout près du château des Agneaux. Juste avant Pont Hébert, au kilomètre 27, nos hôtes Bébelle et Christian nous quittent. Moment empli d’émotion, larmes à l’œil, embrassades chaleureuses; nous avons fait deux amis; et nous savons que nous nous reverrons.
Le chemin nous mène à Pont Hébert, où se tient une grand braderie. Notre voyage à deux-roues à travers le bocage normand laisse place aux marais et ses impressionnants réseaux de chenaux et canaux. La Vélomaritime pénètre au cœur de l'une des principales région d'élevages de chevaux de France. Nous gardons l'œil ouvert pour repérer les panneaux indiquant la direction des hippodromes locaux. Une fois à Carentan, nichée dans la baie des Veys, son port de plaisance nous replonge immédiatement dans l'ambiance côtière de cette aventure à vélo.
Nous décidons finalement de stopper ici; il est 17h30 et nous voulons alimenter le blog. Nous louons un bungalow, et prenons un peu de repos. Nous sortons dîner dans le seul restaurant ouvert ce dimanche soir; bonne ambiance, il fait beau. Nous flanons un peu dans le port de plaisance, en admirant les beaux bateaux dont une reproduction d’un ancien drakkar viking.
Réveil vers 7h30 par les grenouilles du bassin du joli jardin japonais de Bebelle et Christian.
On a super bien dormi.
Bebelle est au téléphone; elle revient préparer le petit déjeuner et me dit: »la journaliste de la Manche Libre va venir vous interviewer!
Çà alors!!! Quelle surprise!!!
On prend le petit déjeuner ensemble et en effet, Eliane, la correspondante locale de l’hebdomadaire « La Manche Libre » arrive et nous questionne sur notre voyage, notre action pour Haïti.
Puis photo dans le jardin et nous partons sous la pluie tous les 4 pour Saint Lô.
La véloroute suit le chemin de halage au bord de la Vire, le paysage est magnifique. Petite pause au niveau des vélos rails de Courfaleur.
Puis c’est St Lô, où nous pique-niquons au bord de la Vire dans le centre-ville.
St Lô est une ville fortifiée, les remparts datant du moyen âge, et la ville a été très endommagée par les bombardements de Juin 44.
Nous poursuivons la balade et passons tout près du château des Agneaux. Juste avant Pont Hébert, au kilomètre 27, nos hôtes Bébelle et Christian nous quittent. Moment empli d’émotion, larmes à l’œil, embrassades chaleureuses; nous avons fait deux amis; et nous savons que nous nous reverrons.
Le chemin nous mène à Pont Hébert, où se tient une grand braderie. Notre voyage à deux-roues à travers le bocage normand laisse place aux marais et ses impressionnants réseaux de chenaux et canaux. La Vélomaritime pénètre au cœur de l'une des principales région d'élevages de chevaux de France. Nous gardons l'œil ouvert pour repérer les panneaux indiquant la direction des hippodromes locaux. Une fois à Carentan, nichée dans la baie des Veys, son port de plaisance nous replonge immédiatement dans l'ambiance côtière de cette aventure à vélo.
Nous décidons finalement de stopper ici; il est 17h30 et nous voulons alimenter le blog. Nous louons un bungalow, et prenons un peu de repos. Nous sortons dîner dans le seul restaurant ouvert ce dimanche soir; bonne ambiance, il fait beau. Nous flanons un peu dans le port de plaisance, en admirant les beaux bateaux dont une reproduction d’un ancien drakkar viking.
Jour 22 samedi 10 juin
Petit déjeuner succulent préparé par Benoit; nous faisons la connaissance de Christine, l’épouse de Benoit, directrice d’une école primaire; nous échangeons sur son métier. Puis vers 10:30, nous partons en direction de la pointe du Grouin du Sud; pour voir le superbe panorama sur le Mont St Michel ; nous croisons un groupe de randonneurs accompagnés d’un guide, qui se préparent à faire une promenade dans la baie. Retour à St Léonard pour prendre la direction d’Avranches; le profil de la route devient très accidenté, les côtes se suivent, avec un dénivelé important, il pleut mais nous avons la forme et nous grimpons les cotes les unes après les autres….. vers 13:30, la pluie s’étant arrêtée, nous décidons de faire une pause casse-croûte et cherchons un endroit au sec pour se poser; nous trouvons plusieurs grosses pierres qui pourraient faire l’affaire, mais nous hésitons car elles sont en limite de propriété ; c’est alors que de la maison voisine, un homme nous demande ce que l’on cherche; Marie Hélène lui explique qu’on voudrait tout simplement s’asseoir sur les pierres pour manger notre casse-croûte ; il nous invite à venir chez lui, car il a une table dehors et il nous la prête ; nous avons droit à des coussins, de l’eau, des verres, du beurre et du fromage et un café par dessus le marché!! Dominique nous propose aussi de recharger les batteries des vélos ce que nous acceptons. Une fois de plus, nous apprécions l’hospitalité des gens. Nous continuons la route et arrivons vers 17:00 à Tessy sur Vire. Je propose que l.on s’arrête. Nous n’avons pas encore de solution pour dormir ce soir. Alors nous décidons de demander l.hospitalité chez l.habitant
Nous retrouvons la voie verte vélomaritime et avons juste le temps de demander à un monsieur qui nous répond qu.il ne peut pas mais nous conseille de nous installer dans le jardin de La Chapelle sur la Vire
L.’ orage éclate juste après et nous nous réfugions sous le petit kiosque du parc de la Chapelle sur la Vire qui est déjà occupé par Camille Sarah et leurs deux enfants. Nous entamons la conversation, et précisons que nous dormons chez l’habitant, de préférence par notre réseau de cyclotouristes « warmshowers » mais que aujourd’hui nous n’avons eu aucune proposition; rapidement, ils nous proposent de venir dormir chez eux, à Fourneaux, situé à 6 km d’où nous venons; nous hésitons…. Après concertation, ils appellent les parents de Camille qui habitent à 1;5 km, au lieu dit les trois gots. La pluie a cessé; Christian et Isabelle (Bebelle) arrivent rapidement et nous nous nous retrouvons chez eux; après une bonne douche, nous sommes « embarqués » dans une soirée « apéro-concert » animée par les « coyotes », à l’énergie débordante et au volume sonore trop puissant pour pouvoir discuter tranquillement…. Mais une soirée fort sympathique qui se termine chez Florence, une amie de nos hôtes. Petite anecdote: le curé du village était présent, avec sa bicyclette neuve, car comme il a le verre facile, il s’est retrouvé sans permis…… d’ailleurs il n’est pas rare de le voir faire du stop sur la route et d’être pris par tout véhicule roulant y compris les tracteurs du village…
Nous dormons d’un bon sommeil réparateur. Et nous remercions de tout coeur, Camille, Sarah, Christian et Bebelle pour leur hospitalité spontanée et leur grande générosité! De belles personnes ….
Total de l’étape: 75 km
Petit déjeuner succulent préparé par Benoit; nous faisons la connaissance de Christine, l’épouse de Benoit, directrice d’une école primaire; nous échangeons sur son métier. Puis vers 10:30, nous partons en direction de la pointe du Grouin du Sud; pour voir le superbe panorama sur le Mont St Michel ; nous croisons un groupe de randonneurs accompagnés d’un guide, qui se préparent à faire une promenade dans la baie. Retour à St Léonard pour prendre la direction d’Avranches; le profil de la route devient très accidenté, les côtes se suivent, avec un dénivelé important, il pleut mais nous avons la forme et nous grimpons les cotes les unes après les autres….. vers 13:30, la pluie s’étant arrêtée, nous décidons de faire une pause casse-croûte et cherchons un endroit au sec pour se poser; nous trouvons plusieurs grosses pierres qui pourraient faire l’affaire, mais nous hésitons car elles sont en limite de propriété ; c’est alors que de la maison voisine, un homme nous demande ce que l’on cherche; Marie Hélène lui explique qu’on voudrait tout simplement s’asseoir sur les pierres pour manger notre casse-croûte ; il nous invite à venir chez lui, car il a une table dehors et il nous la prête ; nous avons droit à des coussins, de l’eau, des verres, du beurre et du fromage et un café par dessus le marché!! Dominique nous propose aussi de recharger les batteries des vélos ce que nous acceptons. Une fois de plus, nous apprécions l’hospitalité des gens. Nous continuons la route et arrivons vers 17:00 à Tessy sur Vire. Je propose que l.on s’arrête. Nous n’avons pas encore de solution pour dormir ce soir. Alors nous décidons de demander l.hospitalité chez l.habitant
Nous retrouvons la voie verte vélomaritime et avons juste le temps de demander à un monsieur qui nous répond qu.il ne peut pas mais nous conseille de nous installer dans le jardin de La Chapelle sur la Vire
L.’ orage éclate juste après et nous nous réfugions sous le petit kiosque du parc de la Chapelle sur la Vire qui est déjà occupé par Camille Sarah et leurs deux enfants. Nous entamons la conversation, et précisons que nous dormons chez l’habitant, de préférence par notre réseau de cyclotouristes « warmshowers » mais que aujourd’hui nous n’avons eu aucune proposition; rapidement, ils nous proposent de venir dormir chez eux, à Fourneaux, situé à 6 km d’où nous venons; nous hésitons…. Après concertation, ils appellent les parents de Camille qui habitent à 1;5 km, au lieu dit les trois gots. La pluie a cessé; Christian et Isabelle (Bebelle) arrivent rapidement et nous nous nous retrouvons chez eux; après une bonne douche, nous sommes « embarqués » dans une soirée « apéro-concert » animée par les « coyotes », à l’énergie débordante et au volume sonore trop puissant pour pouvoir discuter tranquillement…. Mais une soirée fort sympathique qui se termine chez Florence, une amie de nos hôtes. Petite anecdote: le curé du village était présent, avec sa bicyclette neuve, car comme il a le verre facile, il s’est retrouvé sans permis…… d’ailleurs il n’est pas rare de le voir faire du stop sur la route et d’être pris par tout véhicule roulant y compris les tracteurs du village…
Nous dormons d’un bon sommeil réparateur. Et nous remercions de tout coeur, Camille, Sarah, Christian et Bebelle pour leur hospitalité spontanée et leur grande générosité! De belles personnes ….
Total de l’étape: 75 km
Vendredi 9 juin
Après un copieux petit déjeuner, nous partons en direction de Cancale, visite du port, des ostréiculteurs, rencontre d’un morbihannais vendeur de boisson avec sa superbe camionnette Citroën, photos, puis achat de 2 petits drapeaux bretons que nous installons sur nos bicyclettes tout comme les chevaliers du moyen âge qui arboraient fièrement leur blason…. Car tout bientôt nous allons quitter la Bretagne pour entrer en Normandie… Notre itinéraire nous conduit vers la grève de la Baie du Mont Saint Michel, Vildé la Marine, Hirel, leVivier sur Mer, ou un orage nous oblige à nous arrêter et nous en profitons pour nous régaler d’une double galette saucisse, spécialité locale bien connue! Puis l’orage se calme et nous reprenons notre chemin, par la traversée de Cherrueix, et nous filons vers le Mont St Michel; le chemin est très agréable, nous roulons entre deux rangées d’arbres, et même si la pluie n’a pas encore complètement cessé, nous apprécions ce paysage. Les arbres, les herbes, dégagent des senteurs inoubliables! Nous arrivons à Beauvoir et découvrons le Mont dans toute sa splendeur! Nous avançons jusqu’au barrage et prenons le temps de faire quelques photos. Mais il ne faut pas trop tarder, car nous ne sommes pas encore rendus au terme de notre étape, St Léonard, dans la commune de Vains dans la Manche; après avoir traversé le Couesnon (celui-là même qui, dans sa folie, a mis le Mont en Normandie! ) le chemin s’engage à travers les polders, appelés aussi les herbus, occupés tantôt par des troupeaux de moutons, les moutons des prés-salés, tantôt par des troupeaux de vaches normandes paisibles, mais sous un ciel qui devient de plus en plus noir qui annonce un orage sérieux tout proche ! Après quelques kilomètres, nous arrivons à un embranchement où notre GPS se met à nous faire tourner en rond …. Et nous finissons par demander notre chemin … la personne qui nous renseigne, nous apprend aussi que, à ce même embranchement, le cinéaste Claude Lelouch est là présentement et tourne un film avec en fond le Mont St Michel…. Et nous nous disons que, peut-être ???, nous serions sur la pellicule car nous avons bien fait 3 fois le tour de cet embranchement quand notre GPS s’est emballé! Allez savoir!!!
Comme nous l’avions senti, l’orage finit par craquer, nous enfilons à nouveau nos capes de pluie, et pédalons sous les trombes d’eau; au détour d’un virage nous apercevons un hangar de ferme et nous nous y réfugions au sec… ce qui n’est pas du tou goût du propriétaire qui nous demande, un peu agressivement ce que nous faisons là!!! Marie Hélène se rend à leur maison, proche de quelques mètres, et explique à son épouse, notre démarche, la rassure, lui parle de notre périple, preuve à l’appui à l’aide d’un « flyer », et cette personne, réticente au départ, comprend rapidement notre démarche, mais était méfiante au vu de l’actualité du moment (agression d’Annecy, mouvement anti-agriculteurs). Comme quoi, la communication est essentielle….. Ouf!
Nous prévenons Benoit, notre hôte que nous allons avoir un peu de retard, (1 heure) et lorsque la pluie se calme un peu, nous repartons. Arrivée chez Benoit et Christine à 19:30 avec 85 km dans les pattes…. Accueil chaleureux de Benoit, douche chaude (warmshower) petite bière accompagnée de quelques délicieux sushis, et Benoit nous propose de l’accompagner à un concert de piano solo jazz chez Jean Pierre, un ami à lui, lui-même musicien, guitariste précisément, ce que nous faisons avec plaisir; Super concert de piano de Laurent Genty, Rennais, très bonne ambiance de convivialité, belles rencontres; le concert s’est terminé par un »bœuf » de plusieurs musiciens; nous remercions chaleureusement Benoit et Jean Pierre, de nous avoir permis d’assister à ce concert de qualité, à cette soirée de détente dans cette belle maison.
Total de l’étape: 85km
Après un copieux petit déjeuner, nous partons en direction de Cancale, visite du port, des ostréiculteurs, rencontre d’un morbihannais vendeur de boisson avec sa superbe camionnette Citroën, photos, puis achat de 2 petits drapeaux bretons que nous installons sur nos bicyclettes tout comme les chevaliers du moyen âge qui arboraient fièrement leur blason…. Car tout bientôt nous allons quitter la Bretagne pour entrer en Normandie… Notre itinéraire nous conduit vers la grève de la Baie du Mont Saint Michel, Vildé la Marine, Hirel, leVivier sur Mer, ou un orage nous oblige à nous arrêter et nous en profitons pour nous régaler d’une double galette saucisse, spécialité locale bien connue! Puis l’orage se calme et nous reprenons notre chemin, par la traversée de Cherrueix, et nous filons vers le Mont St Michel; le chemin est très agréable, nous roulons entre deux rangées d’arbres, et même si la pluie n’a pas encore complètement cessé, nous apprécions ce paysage. Les arbres, les herbes, dégagent des senteurs inoubliables! Nous arrivons à Beauvoir et découvrons le Mont dans toute sa splendeur! Nous avançons jusqu’au barrage et prenons le temps de faire quelques photos. Mais il ne faut pas trop tarder, car nous ne sommes pas encore rendus au terme de notre étape, St Léonard, dans la commune de Vains dans la Manche; après avoir traversé le Couesnon (celui-là même qui, dans sa folie, a mis le Mont en Normandie! ) le chemin s’engage à travers les polders, appelés aussi les herbus, occupés tantôt par des troupeaux de moutons, les moutons des prés-salés, tantôt par des troupeaux de vaches normandes paisibles, mais sous un ciel qui devient de plus en plus noir qui annonce un orage sérieux tout proche ! Après quelques kilomètres, nous arrivons à un embranchement où notre GPS se met à nous faire tourner en rond …. Et nous finissons par demander notre chemin … la personne qui nous renseigne, nous apprend aussi que, à ce même embranchement, le cinéaste Claude Lelouch est là présentement et tourne un film avec en fond le Mont St Michel…. Et nous nous disons que, peut-être ???, nous serions sur la pellicule car nous avons bien fait 3 fois le tour de cet embranchement quand notre GPS s’est emballé! Allez savoir!!!
Comme nous l’avions senti, l’orage finit par craquer, nous enfilons à nouveau nos capes de pluie, et pédalons sous les trombes d’eau; au détour d’un virage nous apercevons un hangar de ferme et nous nous y réfugions au sec… ce qui n’est pas du tou goût du propriétaire qui nous demande, un peu agressivement ce que nous faisons là!!! Marie Hélène se rend à leur maison, proche de quelques mètres, et explique à son épouse, notre démarche, la rassure, lui parle de notre périple, preuve à l’appui à l’aide d’un « flyer », et cette personne, réticente au départ, comprend rapidement notre démarche, mais était méfiante au vu de l’actualité du moment (agression d’Annecy, mouvement anti-agriculteurs). Comme quoi, la communication est essentielle….. Ouf!
Nous prévenons Benoit, notre hôte que nous allons avoir un peu de retard, (1 heure) et lorsque la pluie se calme un peu, nous repartons. Arrivée chez Benoit et Christine à 19:30 avec 85 km dans les pattes…. Accueil chaleureux de Benoit, douche chaude (warmshower) petite bière accompagnée de quelques délicieux sushis, et Benoit nous propose de l’accompagner à un concert de piano solo jazz chez Jean Pierre, un ami à lui, lui-même musicien, guitariste précisément, ce que nous faisons avec plaisir; Super concert de piano de Laurent Genty, Rennais, très bonne ambiance de convivialité, belles rencontres; le concert s’est terminé par un »bœuf » de plusieurs musiciens; nous remercions chaleureusement Benoit et Jean Pierre, de nous avoir permis d’assister à ce concert de qualité, à cette soirée de détente dans cette belle maison.
Total de l’étape: 85km
Jour 1: samedi 20 mai
|
Jour 2: dimanche 21 mai
|
ci-dessous dans le silence de la baie.... et panne moteur ..... |
Jour 3: lundi 22 mai Hillion-Port à la Duc
|
Jour 4: Mardi 23 mai
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...ils se bidonnent de rire de nos mésaventures...et ils ont bien raison car d'ici quelques jours, l'aventure va reprendre... |
Elisabeth n était pas là pour nous accueillir ...Sur la place de Ploubalay...Magnifique cap Fréhel |
Jour 5: mercredi 24 mai Port à la Duc-Ploubalay
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Jeudi 25 mai
La priorité ce matin est de déposer le vélo de Jacques au garage CHEDALEUX. le diagnostic est difficile sur le moment, mais en fin de matinée, nous avons la confirmation qu'il s'agit d'une panne moteur importante qui nécessite un retour à l'usine SHIMANO; reste maintenant une incertitude sur le délai, que nous souhaitons le plus court possible pour pouvoir reprendre le voyage là où nous l'avons arrêté, pour rappel à Ploubalay. Merci à vous de votre patiente compréhension!
lundi 5 juin
Les jours passent et il a bien fallu se faire une raison, après notre déception et cette coupure dans notre périple qui nous a ramené au bercail, le moral est revenu au beau fixe en apprenant que le moteur du vélo serait disponible ce jeudi.... ouf!
Nous pensons donc reprendre la route vendredi 9 juin en remontant par le train jusqu'à St Malo et continuer sur les routes de France et d'Europe.....avec grande joie.
En attendant, quelques clichés de moments de douceur depuis notre retour...
On est si peu de chose, c'est mon amie la rose qui me l'a dit ce matin ...... |
Sur le marché de Locminé.Jeudi 8 juin Nous sommes ravis de partir plutôt que prévu, le vélo de Jacques est prêt et le récupérons à 11h. Merci à Véloland Chédaleux et le Shimano center pour sa réactivité et pour son geste commercial d'extension de la garantie du moteur! Nous prenons le train pour Saint Malo à 13H15 et reprenons nos vélos pour une petite étape aujourd'hui jusqu'à Cancale.
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